What’s actually being celebrated (Quod actu celebratur…!)
Ce qui est actuellement célébré ! (Quod celebratur actu...!)
¡Lo que en realidad se celebra! (Quod actu celebratur ...!)
David P. Reid sscc
My difficulty with Sunday Mass, Rome
or elsewhere, is always the same. Instead of receiving Holy Communion from
bread blessed and broken at the Eucharist, the priest goes to the Tabernacle
for pre-sanctified hosts as if it were Good Friday.
What the Roman Missal says ought to be done is strong: “It is most desirable that the faithful, just as the priest himself is
bound to do, receive the Lord’s Body from hosts consecrated at the same Mass
and that, in the instances when it is permitted, they partake of the chalice
(cf. no. 283), so that even by means of the signs Communion will stand out more
clearly as a participation in the sacrifice actually being celebrated.” (General Instruction
of the Roman Missal, nº 85). The Latin catches the burden of this essay very
well “quod actu celebratur,” the
immediacy of this celebration!
Old manual theology has input to make
here. It taught that the priest must consume the bread and wine blessed at the
Mass and we might add in the words cited above; “Communion will stand out more clearly as a participation in the
sacrifice actually being celebrated”. The thinking then was that the Mass
took place at the Consecration, at “Father’s Mass.” After Vatican II, it is no
longer “Father’s Mass” but the Mass of the community. Vatican II confirmed the
thinking: all should share in the one bread blessed and broken. Then there are
pastoral problems. The fear of having more people than expected is a cop out;
there are many ways to foresee how many will be at Mass. I have been a pastor
in four different parishes and so I know the excuses.
When did things go off the track? Back
in the eleventh century, we set aside the
offertory procession although the offertory verse remained. We substituted convent made bread for the
gifts of the people, offered, blessed, broken and shared. Yes, especially on
market day, it could be messy, sloppy, and unorganized. Father might have to
wash his hands! But things can be done well. Even money, the modern expression
of our sustenance, for the support of the church and the cry of the poor, has its
place with the bread and wine in the
procession or as people often say “on the paten”!
Q. What did we lose? A. The meaning of sharing one’s sustenance,
represented in the bread and wine and receiving it back as God’s sustenance in the
covenanted Paschal meal. Alas, Peter’s fish have gone for naught (John
21:12).The poignancy of Luke’s reference to the presence of Jesus to the
disciples in the breaking of their bread and eating in their presence
went lost (Luke 24:30,35,43). Transubstantiation became a conundrum for the
specialist.
There is more. The offertory rite
inclusive of a procession represents what was the preparation/immolation in
older rites. The symbol of one´s sustenance, (blood), was prepared for
sprinkling on the altar. Now we prepare bread and wine. This is lost on those who confuse immolation with sacrifice. Sacrifice is God’s action. God makes holy. God
receives the gift by looking at the heart of the giver as the prophets tell us.
The story of Jesus celebrates the love with which Jesus went the whole way for
us (John13:2). How could God not accept, not make holy, a love the Father recognizes
as his own for us? In sum, we offer, we immolate. God accepts. God alone
sacrifices. And each celebration is today´s sacrificial offering: May the Lord
accept the sacrifice…
So if the Father is the One who makes
holy by accepting our offering in the heart of Jesus, then all the more must we
attend to our offering rite. All the
more must we attend to the meaning of this one and only Mass right now. We offer bread and wine and receive back the
Body and Blood of the One whose food is doing the will of the One who sent him.
This is the one food that sustains us today. There are not many Masses, only
participations (koinonia) in the one Mass of Jesus, the Christ, priest and
prophet. Each celebration calls for its own symbolic integrity. Communion (from
the bread and wine actually offered) is thus a clearer sign of sharing in the
sacrifice.
And for us as SSCC, for our own
contemplation of quod actu celebratur,
should we not have in the tabernacle only bread blessed at the most recent
community Mass?
Ce qui est
actuellement célébré ! (Quod celebratur actu...!)
Mon problème avec la messe du dimanche, à Rome comme
ailleurs, est toujours le même. Au lieu de recevoir la Sainte Communion avec
le pain béni et partagé dans l'Eucharistie, le prêtre va au Tabernacle chercher
les hosties précédemment consacrées,
comme si c’était le vendredi Saint.
Ce qu’indique le Missel
Romain est pourtant bien clair: Il
est très souhaitable que les fidèles, comme le prêtre est tenu de le faire
lui-même, reçoivent le Corps du Seigneur avec des hosties consacrées au cours
de cette même célébration et, dans les cas prévus (cf. n. 283), qu´ils
participent au calice, afin que par ces signes mêmes, la communion apparaisse
mieux comme la participation au sacrifice actuellement célébré. (Instruction générale du Missel Romain n.
85.)
Le latin rend bien compte des arguments avancés
ici : « quod actu
celebratur », «ce qui est actuellement célébré »
Les vieux manuels de théologie ont aussi des choses à
dire sur ce point. Ils m’ont appris que le prêtre doit consommer le pain
et le vin bénis à la messe même et pour cela, nous pourrions ajouter les mots
cités plus haut: « afin que par ces
signes mêmes, la communion apparaisse mieux comme la participation au sacrifice
actuellement célébré »
Auparavant l'idée était que la
messe se réduisait à la consécration.
C’était « la messe du père ». Après Vatican II, ce n'est plus la « messe
du père », mais la messe de la communauté. Vatican II a confirmé cette
idée : tout le monde doit participer au même pain consacré et partagé. Viennent
ensuite les problèmes pastoraux. La crainte d'avoir à la communion plus de
personnes que prévu. Mais c’est un
prétexte, car Il existe bien des manières de prévoir combien de personnes
communieront. J'ai été pasteur en quatre paroisses différentes et je connais
bien les excuses que l’on se donne facilement.
Quand les choses se sont-elles gâtées ? Au XIe
siècle nous avons abandonné la
procession des offrandes. Nous avons substitué par du pain fait dans
un couvent, les dons des gens, qui
étaient offerts, bénis, répartis et
partagés. Oui, surtout les jours de marché. Il pouvait arriver que cela puisse
être peu hygiénique, désordonné,
désarticulé… Aussi le père devait-il se laver les mains ! Mais les choses
pouvaient aussi bien se passer. L'argent, expression aujourd’hui de notre
subsistance, offert pour les besoins de l’église et pour les pauvres, a toute sa
place à l’offertoire, avec le pain et le
vin, ou comme on dit habituellement « sur
la patène ».
Question : qu’avons-nous perdu ? Réponse : le
sens du partage de notre propre subsistance,
représenté par le pain et le vin et
celui de les recevoir à nouveau comme aliment de Dieu dans le repas de l'Alliance
Pascale. Malheureusement, le poisson de Pierre n'a servi à rien (Jn 21:12). La pathétique
référence de Luc à la présence de Jésus aux disciples, dans la fraction de leur pain,
s’est perdue (Luc 24 : 30, 35,43). La
transsubstantiation est devenue un casse-tête pour les spécialistes.
Il y a plus
encore. Le rite de l'offertoire avec
la procession représente ce qu’était la préparation / immolation dans
les rites plus anciens. Le symbole de la subsistance même (le sang) se préparait pour
être répandu sur l'autel. Aujourd’hui nous préparons le pain et le
vin. Tout sens ce perd pour ceux
qui confondent immolation et sacrifice. Le sacrifice est action de
Dieu. Dieu le rend saint. Dieu accueille le don en regardant le cœur
du donateur, comme nous le disent les prophètes. L'histoire de Jésus célèbre
l'amour avec lequel il a tout fait pour nous (Jn13: 2). Comment Dieu ne pourrait-il
ne pas accepter, ne pas faire Saint, un amour qu’il reconnaît comme le sien propre ? En
bref, nous nous offrons, nous nous immolons. Dieu accepte. Dieu seulement
sacrifie. Et chaque célébration est l'offrande du sacrifice de chaque jour: «
Que le Seigneur reçoive de tes mains ce sacrifice... »
Si donc le Père est celui qui sanctifie en acceptant notre offrande dans le cœur de Jésus, alors
nous devons être d’autant plus attentifs
à notre rite d'offertoire. Et nous devons prêter attention à la
signification de cette seule et unique messe de l’instant. Nous offrons le
pain et le vin et recevons le corps et le sang de celui dont la nourriture est
de faire la volonté de Celui qui l’a envoyé. C’est l’unique nourriture qui
nous alimente aujourd'hui. Il n'y a
pas plusieurs messes, Il y a seulement plusieurs participations (koinonia) à
l’unique messe de Jésus, Christ, prêtre et prophète. Chaque célébration revêt sa propre intégrité symbolique. La communion
(avec le pain et le vin qui ont été offerts là, à l’instant) est donc le signe le
plus clair notre participation au sacrifice.
Et pour nous, SSCC, pour notre propre contemplation
de « quod actu celebratur », ne devrions-nous pas avoir dans le Tabernacle, uniquement le
pain consacré à la dernière Messe de la communauté ?
Mi dificultad con la misa
dominical, en Roma o en cualquier otra parte, es siempre la misma. En lugar de
recibir la Santa Comunión del pan bendecido y partido en la Eucaristía, el
sacerdote va al tabernáculo a por hostias previamente consagradas como si se
tratase del Viernes Santo.
Lo que el Misal Romano dice que debe hacerse está bien claro: “Es muy de desear que los fieles, como está
obligado a hacerlo también el mismo sacerdote, reciban el Cuerpo del Señor de
las hostias consagradas en esa misma Misa, y en los casos previstos (cfr. n.
283), participen del cáliz, para que aún por los signos aparezca mejor que la
Comunión es una participación en el sacrificio que entonces mismo se está
celebrando”. (Instrucción General
del Misal Romano n. 85.)
El latín se hace cargo muy bien
del peso de la argumentación de este ensayo: "quod actu celebratur”, “lo que entonces mismo se está
celebrando”.
Los antiguos manuales de teología
tienen algo que decir aquí. Se enseñaba que el sacerdote debía consumir el pan
y el vino bendecidos en la misa y a esto podríamos añadir las palabras citadas
anteriormente: “para que aún por los
signos aparezca mejor que la comunión es una participación en el sacrificio que
entonces mismo se está celebrando”. La idea era entonces que la misa tenía
lugar en la consagración, en “la misa de padre". Después del Vaticano II,
ya no es más la "misa del padre", sino la misa de la comunidad. El Vaticano
II confirmó el concepto: todos deben compartir el mismo pan consagrado y partido.
Luego vendrán los problemas pastorales. El miedo a tener más gente de la
esperada es un pretexto. Hay muchas maneras que permiten saber cuántas personas
estarán en la misa. He sido párroco en cuatro parroquias diferentes y conozco
las excusas.
¿Cuándo las cosas se
desencaminaron? Allá en el siglo XI dejamos de lado la procesión del ofertorio. Sustituimos pan hecho en un convento por
los dones de la gente, que se ofrecían, se bendecían, se partían y compartían. Sí, sobre
todo el día de mercado. Puede que fuese desordenado, descuidado y
desorganizado. ¡El padre tendría que lavarse las manos! Pero las cosas se
pueden hacer bien. Incluso el dinero, la expresión moderna de nuestro sustento,
para el apoyo de la iglesia y para socorrer a los pobres, tiene su lugar junto con
el pan y el vino en la procesión, o como la gente suele decir "en la
patena".
Pregunta: ¿Qué perdimos? Respuesta:
El significado de compartir la propia subsistencia, representada en el pan y el
vino, y el de recibirla de nuevo como sustento de Dios en la comida de la
alianza pascual. Por desgracia, el pescado de Pedro no ha servido para
nada (Juan 21:12). La patética referencia de Lucas a los discípulos de la
presencia de Jesús en la fracción de su pan y en el comer en su
presencia se perdió (Lucas 24: 30,35,43). La transubstanciación se convirtió en
un enigma para los especialistas.
Hay más todavía. El rito del
ofertorio incluyendo una procesión representa lo que fue la preparación /
inmolación en los ritos más antiguos. El símbolo de la propia subsistencia (la
sangre) se preparaba para ser esparcida sobre el altar. Ahora preparamos pan y
vino. Esto se pierde en los que
confunden la inmolación con sacrificio. El sacrificio es la acción de Dios.
Dios lo hace santo. Dios recibe el don examinado el corazón del donante, como
los profetas nos dicen. La historia de Jesús celebra el amor con el que Jesús hizo
todo por nosotros (John13: 2). ¿Cómo podría Dios no aceptar, no hacer santo, un
amor para con nosotros que el Padre reconoce como propio? En resumen,
ofrecemos, nos inmolamos. Dios acepta. Solo Dios sacrifica. Y cada celebración
es la ofrenda del sacrificio de cada día: “El
Señor reciba de tus manos este sacrificio...”
Así que si el Padre es el que
santifica al aceptar nuestra oferta en el corazón de Jesús, entonces tanto más debemos atender a nuestro rito de
ofertorio. Tanto más debemos prestar atención al significado de esta una y única misa en este momento. Ofrecemos pan y
vino y recibimos el cuerpo y la sangre de aquel cuyo alimento es hacer la
voluntad del que lo envió. Este es el único alimento que nos sostiene en la
actualidad. No hay muchas misas, sólo participaciones (koinonia) en la misa de
Jesús, el Cristo, sacerdote y profeta. Cada
celebración pide su propia integridad simbólica. La comunión (del pan y el
vino que de hecho se ha ofrecido) es, pues, un signo más claro de la
participación en el sacrificio.
Y para nosotros como SSCC, para
nuestra propia contemplación del quod
actu celebratur, ¿no deberíamos tener en el tabernáculo únicamente pan consagrado
en la misa más reciente de la comunidad?
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