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Wednesday, October 7, 2015

Adoration eucharistique
pour notre temps
Eucharistic adoration for today's times
Adoración Eucarística para los tiempos de hoy

Pablo Fontaine, ss.cc.

Il a été maître des novices et est actuellement membre de la communauté de La Unión (Chili); il travaille dans la paroisse de La Unión.
He was novices master and currently is a member of the community of La Union (Chile); he works in the parish of La Unión.
Ha sido maestro de novicios y actualmente es miembro de la comunidad de La Unión (Chile); trabaja en la parroquia de La Unión.


Paru dans le Bulletin du Pérou ; juillet 2015

  La présence de Jésus dans  l'Eucharistie est comparable aux rencontres qu’eurent les disciples  avec le Seigneur ressuscité, comme  nous le commentent  les Evangiles: « les disciples ne croyaient pas encore et demeuraient saisis d’étonnement » (Luc 24-41)
Notre rencontre  définitive avec le Seigneur ressemblera probablement à cela  quand il apparaîtra  dans son Royaume:
« J’en suis bien sûr, Celui qui a commencé en vous cette œuvre excellente, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour du Christ Jésus. » (Filip 1, 6).

Il est certain que les moments passés avec le Christ présent dans l’Eucharistie se vivent  dans l'obscurité de la foi, en attente de sa venue, avec un cœur brûlant du désir de voir le Seigneur face à face: «Nos coeurs n’étaient-ils pas tout brûlants quand il nous parlait sur le chemin et nous expliquait les Ecritures ? »  (Luc 24:32).

Pour entrer en adoration avec  ce Christ qui s’immole, offrant lui-même sa vie comme nourriture et nous assurant de sa mystérieuse présence dans l’Eucharistie, nous avançons étape après étape. Je tiens à souligner que nous avons besoin de courage pour persévérer et que nous en sortons fortifiés.
  
Nous avons particulièrement besoin de cette force de nos jours, quand,  «en pensant à Jésus tout en l’aimant » comme le disait Charles de Foucauld, toute la terrible réalité de nos frères et de notre monde crucifiés nous submerge comme un torrent.
Comment ne pas être bouleversés devant tant  d’enfants sous alimentés, sans protection, sans  abris, tant de mères fuyant, avec leur famille, guerres, persécutions religieuses ou catastrophes naturelles?

            On ne peut pas  rester indifférent devant la pauvreté massive  de nos peuples ou les tensions et les péchés de notre Eglise ; ainsi que  face à  notre propre péché qui nous détruit intérieurement, quand nous sommes devant le Saint-Sacrement, devant celui qui  montra  les plaies  de ses mains et de ses pieds en nous disant: « c’est ainsi que je vous ai aimés ».

Il s’agit bien donc d’une force pour persévérer dans une attitude réceptive,  active, exigeante  qui  nous anime et nous questionne.

Là nous présentons à Jésus la souffrance et le péché du monde, qui est aussi notre souffrance  et notre péché.

En cette époque aussi bouleversée que la nôtre, inondée d’informations et en permanente recherche  de vie plus humaine, il n'est pas facile de rester de longs moments en adoration devant l'Eucharistie.
Heureux celui qui y parvient en privilégiant avec détermination ces moments.

Mais au-delà de ces moments privilégiés, chacun de nous peut aussi contempler  avec intensité le Seigneur ressuscité en  lisant  les Évangiles et les lettres de Saint Paul, en s’émerveillant devant  la beauté d'un site ou en écoutant une musique qui éveille  l'âme. Egalement  et plus encore en  regardant des enfants qui jouent, des pauvres qui vivent une joie  simple ou des jeunes qui se solidarisent pour exiger leurs justes droits. Ainsi  nait  l'esprit d'adoration.

Je dis « contempler avec intensité ». Je pourrais dire avec affection,  une affection qui se fait accueillante, en bref avec un Amour sincère. Cela me rappelle un couple d’anciens qui, après une vie conjugale de plus 50 ans, chacun sur un fauteuil roulant, je les ai vus, se regardaient simplement. Peu de paroles.  Seulement ils cherchaient  à s’embrasser  avec un murmure pratiquement inintelligible, reflet de leurs mots de jeunes amoureux.

C'était un bel hymne d'amour sans artifice, mais de toute grandeur.
.
A travers nos rencontres dans l'Eucharistie, par des chemins incertains et fragiles, nous avançons fortifiés intérieurement, bien au-delà de ce que nous expérimentons et bien plus que ce dont nous avons conscience dans l’immédiat

Dans l'adoration eucharistique, nous sommes invités à regarder notre monde avec amour, nous unissant à sa souffrance et à ses espérances. Et à travers ce regard, nous sommes appelés par Jésus à un dialogue avec lui à travers   quelques mots ou même sans mot du tout. Dans l’adoration nous sommes là pour aimer le Crucifié-Ressuscité, qui continue à vivre la souffrance et le triomphe de son amour à travers l'histoire de nos vies et celle de nos peuples: « Ce que vous avez fait à l'un de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait " (Mat 25, 40). 
« A moi », à mon cœur,…les pauvres, les crucifiés, les souffrants «C’est moi- même ! ».

Ce dialogue nous plonge en quelque sorte dans l’Immensité de Dieu car le Seigneur lui-même a dit : «  Celui qui me voit, voit mon Père » (Jn14:9). 
Le regard intérieur intense va bien plus loin, mais toujours à travers l'humanité du Christ. La véritable adoration c’est quand, avec le corps et l'âme, nous nous agenouillons devant le mystère de celui qui nourrit  nos vies.
Ainsi nous pouvons en  chaque adoration réaliser ces trois étapes intérieures : contempler la réalité du monde crucifié; le Christ crucifié-ressuscité ; le mystère de Dieu.
Au milieu des tempêtes qui secouent notre monde et notre Eglise, les  deux en continuelle gestation, en permanente transformation et espérance, « nous courons avec constance l’épreuve qui nous est proposée, fixant nos yeux sur le chef de notre foi qui la mène à la perfection, Jésus » (Hébreux 12, 1 - 2).
Nous restons les yeux fixés sur l'Eucharistie qui  nourrit notre engagement et nous encourage à la suite  de Jésus à collaborer et apporter joie et  justice à notre temps.
Garder le silence devant le Tabernacle dans une modeste chapelle est un acte d'amour qui recueille et prépare nos gestes simples d'attention à celui qui a faim,  aux malades, à ceux qui souffrent de solitude ou ont le sentiment que leur vie est inutile.

C’est aussi participer à la joie du Christ: "Je  vous ai dit tout cela pour que ma joie soit en vous  et que votre joie soit complète » (Jn 15:11). 

C'est enfin  enter joyeusement dans  sa gloire: « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un ; moi en eux et toi en moi… afin qu’ils contemplent  ma gloire que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde»

"(Jn 17:22..24).


Chapelle de la communauté de La Unión



Eucharistic adoration for today's times

(Published in the Bulletin Sacred Hearts-Peru "Our Family" No. 384-385 June-July 2015 year Volume XXVII 48)

The presence of Jesus in the Eucharist is like the encounter with the Risen One whom the disciples experienced as the Gospels show, "the disciples still were reluctant to believe the joy and amazement" (Lk 24, 41).

Something like this will be our final meeting when the Lord appears in his Kingdom: "I am convinced that God who began in you such good work will bring it to a happy ending on the day when Jesus Christ is revealed" (Phil 1. 6).

Of course our times with Christ in the Eucharist are given in the darkness of faith, from a hearts awaiting his coming and burning with the desire to see the Lord face to face, "Did not our hearts burn while the Pilgrim spoke with us on the road and explained the Scriptures? "(Lk 24, 32).

By entering into adoration before Christ who sacrifices himself, giving life, giving us life, and our food and mysterious presence in the Eucharist, we go from strength to strength. I mean we need strength to stay in adoration and we emerge afterwards  strengthened by adoration.

We need strength especially today because there, "to think of Jesus loving him" as Charles de Foucauld said, the reality of all our crucified brothers and sisters and of our world crucified comes as an inundation.

How can we not be moved by so many children without food, shelter and protection and so many mothers fleeing  with their little ones, from  war, religious persecution or a natural disaster! Nor is it possible to remain indifferent  in face of the mass poverty in our villages or tensions and sins of our Church.

And also in the face of  our own sin that tears us inside when we are in front of the Blessed Sacrament, before him who shows us  the wounds on his hands and his feet as if to say: "So I have loved you." We need strength  then to stay in a receptive and active attitude that demands, encourages and challenges us. Here in adoration,  we present Jesus the pain and the sin of the world, which is also our pain and our sin.

In an era as rushed as ours, with such a flood of information and with an on-going imperative to live more humanly, it is not easy to remain for much  time in the dialog of adoration before the Eucharist. Blessed is the one who reaches the  conviction that those moments be set up as a priority.

But beyond these special moments, each of us can gaze with intensity at the Risen Lord in  reading the Gospels or the letters of St. Paul, contemplating the beauty of a place or listening to a music that awakens our souls. Also and even more so when watching  children at play, the poor living a simple joy and youth coming together to demand what they are due in justice. And thus to awaken the spirit of adoration!

I say "gaze with intensity." I could say with affection, an affection that is responsive with an outcome of truly loving. This reminds me of an elderly couple who, after a married life of over 50 years, I saw each of them in their respective  in his wheelchair, just gazing at each other. They could say little and hear little. They only succeeded in kissing each other murmuring something unintelligible, like the kind words of yesteryear. What a love song, in no way  artificial but magnificent and beautiful.

In our encounters with the Eucharist, despite the modesty and fragility of our gait, we emerge internally strengthened beyond what we are experiencing in the moment and beyond our immediate awareness.

In the Eucharistic Adoration we are invited to look at our world with love, connecting with its  grief and hope. And through that look, we are called by Jesus to a dialogue with the person of few words or no words. In Adoration,  we are loving the Crucified and Risen One, who prolongs his suffering and the triumph of his love through the story of our lives and of our peoples, "What you did for one of these least of my brethren, you did with me" (Matthew 25 :40).  "With Me," with my Heart, the poor and crucified  suffering are "I myself."

This dialogue submerges us in some way in the immensity of God as the Lord himself has said "he who sees me sees the Father" (John 14: 9). The interior, intense look goes further beyond, but always through, the humanity of Christ. That is true Adoration when with body and soul we kneel before the mystery from which our lives flow.

So in every Adoration,  we can take those three interior steps: crucifixion; Christ crucified and risen; the mystery of God.

Amid the storms that shake our world and our church, both in continuous gestation, in permanent transformation and hope, "we run with endurance the race that lies before us, eyes fixed on Jesus, the author and perfecter of faith" (Hebrews 12:1-2). Fix eyes on that Eucharist which nourishes our commitment and encourages us in the  following of  Jesus to collaborate to bring joy and justice to our time.

Remain in silence before the Tabernacle in a modest chapel is an act of love that gathers and prepares our simple gestures of attentiveness to the one who is hungry, ill, suffering loneliness or feels his or her  life is empty. It is also part of the joy of Christ: "I have said all this to participate in my joy, and your joy may be complete" (John 15, 11). With the Spirit, Jesus applauds  his glorification: "Father, I pray that all those whom you have given me may be with me where I be, to behold the glory you have given me" (John 17, 24).


Brothers of the community of La Unión in the chapel


Adoración Eucarística para los tiempos de hoy

(Publicado en el Boletín Sagrados Corazones- Perú “Nuestra Familia” nº 384-385 Junio-Julio 2015 Tomo XXVII año 48 )

La presencia de Jesús en la Eucaristía se parece a los encuentros con el Resucitado que experimentaron los discípulos, como lo muestran los Evangelios: “los discípulos aún se resistían a creer por la alegría y el asombro”(Lc 24, 41).

Algo así será también nuestro encuentro definitivo cuando aparezca el Señor en su Reino: “Estoy convencido de que Dios que comenzó en ustedes una obra tan buena, la llevará a feliz término para el día en que Cristo Jesús se manifieste” (Filip. 1, 6).

Claro que nuestros momentos con Cristo en la Eucaristía se dan en la oscuridad de la fe, desde unos corazones que esperan su venida y arden en el deseo de ver al Señor cara a cara: “¿No ardía nuestro corazón mientras (el Peregrino) nos hablaba en el camino y nos explicaba las Escrituras?” (Lc 24, 32).

Para entrar en adoración frente a este Cristo que se inmola, entregando la vida, entregándonos vida, siendo nuestro alimento y misteriosa presencia en la Eucaristía, vamos de fortaleza en fortaleza. Quiero decir que necesitamos fortaleza para permanecer en ello y salimos después fortalecidos con ella.

Necesitamos fortaleza especialmente en nuestros días porque allí, “al pensar en Jesús amándolo” como decía Charles de Foucauld, nos llega, como un aluvión, toda la realidad de nuestros hermanos crucificados y de nuestro mundo crucificado.

 ¡Cómo no conmoverse ante tanto niño sin alimento, sin protección ni abrigo y tanta madre huyendo con los suyos, de la guerra, de la persecución religiosa o de alguna catástrofe natural! Tampoco es posible permanecer indiferente ante la pobreza masiva en nuestros pueblos o las tensiones y pecados de nuestra Iglesia.

Y también ante nuestro propio pecado que nos desgarra interiormente cuando estamos frente al Santísimo, ante aquel que mostró las llagas de sus manos y de sus pies como diciendo: “Así los he amado”. Fortaleza entonces para permanecer en una actitud receptiva y activa que nos exige, nos anima y cuestiona. En ella le presentamos a Jesús el dolor  y el pecado del mundo, que es también nuestro dolor y nuestro pecado.

En una época tan apurada como la nuestra, con tal acopio de información y con tal esfuerzo continuo por vivir más humanamente, no es fácil permanecer gran tiempo en diálogo de adoración ante la Eucaristía. Feliz el que lo logre con un convencimiento que prioriza esos momentos.

Pero más allá de esos instantes privilegiados, cada uno de nosotros puede mirar con intensidad al Señor Resucitado al leer los Evangelios o las cartas de San Pablo, al contemplar la belleza de un lugar o escuchar una música que nos despierta el alma. También y más todavía al mirar niños que juegan, pobres que viven una alegría sencilla y jóvenes que se unen para exigir lo que se les debe en justicia. Y así despertar el espíritu de adoración.

Digo “mirar con intensidad”. Podría decir con cariño, con un afecto que se hace receptivo, en fin con amor verdadero. Esto me hace recordar una pareja de ancianos que, después de una vida conyugal de más de 50 años, los vi a cada uno en su silla de ruedas, simplemente mirándose. Poco podían hablar y poco se oían. Sólo procuraban besarse junto con murmurar algo ininteligible, semejante a las palabras cariñosas de antaño. Era un bello canto de amor sin artificio, pero de mucha grandeza.

De nuestros encuentros con la Eucaristía, a pesar de la modestia y fragilidad de nuestro caminar, salimos internamente fortalecidos más allá de lo que experimentamos en lo inmediato y más allá de lo que somos inmediatamente conscientes.

En la Adoración eucarística se nos invita a mirar nuestro mundo con cariño, uniéndonos a su dolor y a su esperanza. Y a través de esa mirada, somos llamados por Jesús a un diálogo con él de pocas palabras o de ninguna. En la Adoración estamos amando al Crucificado Resucitado que prolonga su sufrimiento y el triunfo de su amor a través de la historia de nuestras vidas y de nuestros pueblos: “Lo que hicieron con uno de estos mis hermanos más pequeños, conmigo lo hicieron” Mat 25, 40. “Conmigo”, con mi Corazón, los pobres y sufrientes crucificados son “Yo mismo”.

Este diálogo nos sumerge de algún modo en la Inmensidad de Dios ya que el mismo Señor ha dicho “el que me ve, ve a mi Padre” (Jn 14, 9). La mirada intensa interior va más allá, pero siempre a través, de la Humanidad de Cristo. Es verdadera adoración en que con el cuerpo y con el alma nos arrodillamos ante el Misterio del que fluyen nuestras vidas.

De modo que en cada adoración podemos dar esos tres pasos interiores: la realidad crucificada; Cristo crucificado y resucitado; el Misterio de Dios.

En medio de las tempestades que sacuden nuestro mundo y nuestra iglesia, ambos en continua gestación, en permanente transformación y esperanza, “corramos con perseverancia en la carrera que se abre ante nosotros, fijos los ojos en Jesús, autor y perfeccionador de la fe” (Hebreos 12,1-2). Fijos los ojos en aquella Eucaristía que alimenta nuestro compromiso y nos alienta en el seguimiento de Jesús para colaborar a darle alegría y justicia a nuestro tiempo.

Permanecer en silencio ante el Tabernáculo en una modesta capilla es un acto de amor que recoge y prepara nuestros sencillos gestos de atención al que tiene hambre, está enfermo, sufre soledad o siente que su vida está vacía. Es también participar de la alegría de Cristo: “Les he dicho todo esto para que participen en mi alegría, y su alegría sea completa” (Jn 15, 11). Es aplaudir con el espíritu su glorificación: “Padre, yo deseo que todos estos que tú me has dado puedan estar conmigo donde esté yo, para que contemplen la gloria que me has dado” (Jn 17, 24).


Celebrando los 90 años, con Armando Lanzani sscc

Tuesday, June 16, 2015

Espíritu y Gloria     Spirit and Glory     Esprit et la gloire

David P. Reid ss.cc

Vamos a examinar más sobre la adoración perpetua de Jesús. Nuestra adoración es unión con la oración de Jesús al Padre, con la doble invocación del Espíritu (epíclesis), fundamental para cada oración eucarística. La oración de Jesús es la adoración. Entramos en la oración de Jesús glorificando al Padre. Ahora echemos un vistazo al Espíritu y a la gloria.

Dispongo la reflexión en forma de un problema: ¿por qué no hay ninguna mención del Espíritu en Juan 17, después de la intensa exposición del Espíritu en los capítulos 14 a 16, el discurso de despedida de Jesús en la última cena? El Espíritu guiará a la comunidad con continuidad en la enseñanza de Jesús. En la última referencia al Espíritu antes de la oración de Jesús (Juan 17, 1-26), la gloria y el Espíritu convergen. Así, en 6,14, leemos: “El Espíritu  me glorificará, porque recibirá de lo mío y se lo anunciará a ustedes”. El papel del Espíritu es glorificar a Jesús, en nuestra lengua, "hacer la adoración". ¡El Espíritu y el Padre glorifican al Hijo! La adoración mutua del Padre y el Hijo, en la que nos sentimos atraídos por el Espíritu, está ahora expresada como glorificación. Entonces, ¿qué hace la gloria?

¿Qué es la gloria? Tomemos el ejemplo de un adolescente que es difícil en casa. Un día a él le va bien en una obra de teatro en la escuela. Los padres están gratamente sorprendidos. Contemplan a su hijo en gloria. Su mirada sobre el joven se ha cambiado. Del mismo modo, en las bodas de Caná Jesús manifestó la gloria. Los discípulos tuvieron una reacción. Creyeron en él (Juan 2:11). San Pablo dice que cuando contemplamos la gloria de Dios que resplandece en el rostro de Jesús, somos transformados (2 Corintios 3,18;  4,1-6). Oigamos de nuevo Juan 6,14: “El Espíritu  me glorificará, porque recibirá de lo mío y se lo anunciará a ustedes”. Además, Juan asigna el papel de maestro al Espíritu, que “les enseñará todo y les recordará lo que les he dicho” (14,26).  ¡Un recuerdo ("haced esto en memoria mía", palabras que Juan no tiene), que es la participación a través de la gloria y de la adoración!

La gloria transforma al espectador a través de la participación en la verdad de alguien que es. El adolescente se transformó porque ahora sabe que es amado (Juan 17,24). Cana (Juan 2,1-11;13-22), para los discípulos fue como un templo construido en tres días, fue una consagración, es decir, algo que se hizo santo. Podemos ir más allá. La verdad acerca de Jesús es que él ha venido para salvarnos, para consagrarnos, para glorificar al Padre a través de su obra con nosotros.

"Glorifica a tu Hijo”, Jesús ora. Yo te he glorificado en la tierra, llevando a cabo la obra que me encomendaste”. (17,4). Yo me consagro, me entrego a tu santidad, para que puedan hacerse santos (y libres) en la verdad. ¡Glorifícame! Dile a todos quien soy yo. Envía el Espíritu para glorificarme, para revelar la verdad de quien soy yo. Dile a todos que tú me enviaste. Dile a todos que he venido para hacer tu voluntad, para revelar tu amor y tu misericordia. ¡Qué la relación, Padre, que compartimos en el Espíritu sea de gloria, de manifestación, de participación, de misión, de estar en el mundo anunciando buenas noticias pero protegidos del mal! ¡Qué sea glorificado en los discípulos, que sea adorado por ellos en el Espíritu!”

El Espíritu está “co-operando” en nosotros, glorificando al Padre. ¡La Trinidad no es una abstracción!  ¡La Trinidad es el espíritu de familia en la casa de Dios, la economía de Dios! (Romanos 8,16)


David P. Reid ss.cc. Fiesta de Pentecostés. 24 de mayo 2015




Spirit and Glory
Let’s explore more of Jesus’ perpetual adoration. Our adoration is union in Jesus’ prayer to the Father with the  double calling down of the Spirit (epiclesis),  pivotal to each Eucharist prayer. The prayer of Jesus is adoration. We enter  into the prayer of Jesus glorifying the Father. Now let’s look at Spirit and glory.  

I set up the discussion in the form of a problem: why is there no mention of the Spirit in John 17 after the intense discussion of Spirit in Chapters 14 through 16, the farewell speech of Jesus at the last supper? The Spirit will guide the community with continuity in the teaching of Jesus. In the last reference to Spirit before the prayer of Jesus, John 16:14, glory and Spirit converge: “The Spirit will glorify me because he will take of what is mine and announce it to you.” The role of the Spirit is to glorify Jesus, in our language, “make adoration.” Spirit and the Father glorify the Son! The mutual adoration of the Father and the Son into which we are drawn by the Spirit is now spoken of as glorification. Now what does glory do?

What is glory? Take the example of a teenage boy who is difficult at home. One day he does well in a play at school.  The parents are pleasantly surprised. They behold their child in glory. Their view of the child is transformed. Likewise, at the wedding feast of Cana Jesus manifested glory. The disciples had a reaction. They believed in him (John 2:11). St. Paul says that when we behold the glory of God shining on the face of Jesus, we are transformed (2 Corinthians 3:18, 4:1-6). Let us  hear again John 16:14,: “The Spirit will glorify me because he will take of what is mine and announce it to you.” Furthermore, John (14:26) assigns the role of teacher to the Spirit who will teach you everything and “make you remember all that I gave you.”  A remembrance (“do this in memory of me”, words John doesn’t have) that is participation through glory and adoration!


Glory transforms the beholder through participation in the truth of who some one is! The teenager is transformed because now he knows that he is loved (see  John 17,24). Cana  (John 2:1-11) for the disciples was, like a temple built in three days (John 2: 13-22), a consecration,  that is to say, being made holy. We can go further. The truth about Jesus is that he is come to save us, to consecrate us, to glorify the Father through his work with us.

“Glorify me, Father,” Jesus prays, “as I have glorified you in accomplishing the work for which you sent me. (John 17:4)” I consecrate myself, I surrender to your holiness so that they may be made holy (and free) in the truth. Glorify me! Tell everyone who I am. Send the Spirit to glorify me, to reveal the truth of who I am. Tell everyone that you sent me. Tell everyone that I came to do your will, to reveal your love and mercy. May the relationship, Father, we share in the Spirit be one of glory, of manifestation, of participation, of mission, of being in the world announcing Good News but protected from the evil one.  Let me be glorified in the disciples, be adored by them in the Spirit.

The  Spirit is at co-work in us, glorifying the Father. The Trinity is no abstraction. The Trinity is family spirit in God’s household, God’s economy! (Romans 8:16)         
     
 David P. Reid, ss.cc. Feast of Pentecost. May 24, 2015



Esprit et la gloire
Nous allons considérer davantage l'adoration perpétuelle de Jésus. Notre adoration est une avec la prière de Jésus à son Père, avec  la double invocation à l’Esprit (épiclèse) essentielle dans chaque prière eucharistique. La prière de Jésus c’est l'adoration. Nous entrons dans la prière de Jésus en  glorifiant le Père. 

Maintenant portons notre attention sur  l'Esprit et la gloire.  Je propose la réflexion sous  forme de question : « Pourquoi n’y a-t-il aucune mention de l'Esprit dans Jean 17, après le dense exposé sur  l'Esprit aux chapitres 14 et 16, qui est le discours d'adieu de Jésus à la dernière Cène ? L'Esprit guidera la communauté dans la continuité avec l'enseignement de Jésus. Dans la dernière référence à l'Esprit, avant la prière de Jésus (Jean 17: 1-26), la gloire et l'Esprit convergent. Ainsi, en 6,14, nous lisons: « l'Esprit  me glorifiera, parce qu'il recevra ce qui est de moi et il vous l’annoncera ». Le rôle de l'Esprit est de glorifier Jésus ;  dans notre langage c’est : « faire l’adoration ». Le Père et l’Esprit glorifient le Fils. L'adoration mutuelle du Père et du Fils, dans laquelle nous nous  sentons attirés par l'Esprit, est maintenant exprimée comme glorification. Alors, que représente la gloire ?

Qu’est-ce que la gloire ? Prenons l'exemple d'un adolescent qui est difficile à la maison. Un jour il se trouve bien en faisant du théâtre à l'école. Les parents sont agréablement surpris. Ils admirent leur fils « en gloire ». Leur regard sur ce jeune  change. De même, lors du mariage à Cana Jésus manifesta sa  gloire. Les disciples  réagirent. Ils crurent en lui (Jn 2:11). Saint Paul dit que lorsque nous contemplons la gloire de Dieu qui brille sur le visage de Jésus, nous sommes transformés (2 Cor 3.18; 4, 1-6). Nous entendons encore Jean  nous dire : (Jn 6:14: )  « l'Esprit me glorifiera, parce que ce qu’il recevra de moi, il vous le fera connaitre». De plus, Jean attribue le rôle de maître à l'Esprit, qui « leur  enseignera tout et leur rappellera ce que je leur ai dit » (Jn 14:26).  Un rappel (« faites ceci en mémoire de moi », paroles qui ne sont pas en Saint Jean), qui est  participation à la gloire et l'adoration !

La gloire transforme le spectateur par la  participation  à la vérité de quelqu'un. L'adolescent a été transformé  parce qu'il sait maintenant qu'il est aimé (Jean 17.24). Cana (Jean 2: 1-11, 13-22), pour les disciples fut comme un temple construit en trois jours, ce fut une consécration, c'est-à-dire un évènement qui les a sanctifiés. Nous pouvons aller plus loin. La vérité sur Jésus, c'est qu'il est venu pour nous sauver,  nous consacrer, glorifier le Père par son œuvre de salut pour nous.

"Glorifie ton Fils", Jésus prie. «Moi, je t’ai glorifié sur la terre, en réalisant l’œuvre que tu m’as confiée ». (17,4).  Je me consacre à toi, je m’en remets à ta sainteté, pour qu'ils puissent devenir eux aussi  saints (et libres) dans la vérité. Glorifie-moi ! Dis-leur qui je suis. Envoie-leur  l'Esprit pour me glorifier, pour leur révéler la vérité sur moi. Dis leur que tu m'as envoyé. Dis leur que je suis venu pour faire ta volonté, pour révéler ton amour et ta miséricorde. Que la relation, Père, que nous partageons avec l'Esprit soit de gloire, de manifestation, de participation, de mission, de présence dans le monde pour annoncer la bonne nouvelle, tout en les protégeant du mal ! Que tu  sois glorifié dans les disciples et adoré par eux dans l'Esprit! »

L'Esprit agit en « coopérant » en nous, en glorifiant le Père. La Trinité n'est pas une abstraction ! La Trinité c’est l'esprit de famille dans la maison de Dieu, c’est « l'économie » de Dieu ! (Rom 8.16)

 David P. Reid ss.cc. Fête de la Pentecôte. 24 mai 2015



Saturday, May 2, 2015

Perpetual Adoration of... Adoration perpétuelle du  ... Adoración perpetua del ...

David P. Reid, ss.cc. 

Recently, we explored the word perpetual (cf. post of March 28, in this BLOG SSCC). Now we explore adoration of. One sentence from that earlier effort received favorable comment: The Blessed Sacrament … an action to be joined.  That action is adoration! Our vocation is perpetual adoration of the Blessed Sacrament. What does “of the Blessed Sacrament” mean?

…… The Importance of Apposition
The “of” is  a special use of the genitive case where two things explain each other because they are in apposition. Things that agree are in apposition. When two words are joined by “of” it can mean that one word is identified with the other and thus explains the other. 

Peter calls the people to be baptized and promises, “the gift of the Holy Spirit” (Acts 2:38). The gift the Spirit is the Spirit.  In both 2 Corinthians 1:22 and in Ephesians 1:14 we have “the down payment of the Spirit” meaning that the Spirit is the guarantee of our redemption. When John in the Apocalypse (2:10) speaks of the crown of life it means the crown is life, the victory of the Christians of Smyrna  is life eternal. This is called the genitive of apposition or epexegetical. That’s a big word but worth using because John uses it in his Gospel 1:18.  That closing verse of the Prologue is bold but particularly appealing to sscc.  The verb “to exegete” is used.  Jesus is the exegete of the Father’s heart! (John 1:18) In place of opposition between Father and Son which some claim falsely is a necessary component of our redemption, Jesus and the Father are in apposition! Making these connections, thinking in appositions,  helps us to grasp our faith.

An action to be joined
Our immediate concern is the apposition of our sscc practice of adoration of the Blessed Sacrament. The adoration of the Blessed Sacrament means the Blessed Sacrament is adoration. The genitive case joins us  more deeply into the prayer of Jesus. His prayer is adoration, giving God the glory! The Blessed Sacrament is Jesus, Christ Glorified, adoring the Father, glorifying the Father.  Jesus’ prayer is to be shared in. Adoration means then for us joining in the prayer of Jesus giving glory to the Father and the Father glorifying Jesus.  See John 17. In saying adoration we identify the Blessed Sacrament as the action of Jesus’ adoration of the Father. In saying Blessed Sacrament, we identify his prayer as the foundational building block of the whole Christian experience, an echo of  Vatican II (Constitution on the Liturgy ##7-10). 

We need as sscc to specify further the content of our participation in the adoration who is Jesus. We retrace the four ages of Our Lord Jesus Christ: his childhood, his hidden life, his evangelical life and his crucified life. Into each of his “ages,” we can bring so many experiences of life in the world today and then present them as the content of our solidarity with the adoration who is Jesus. This is what is going on in Jesus´s pastoral seminar with the seventy two when they return from their mission. (Luke 10:17-24) There we find Jesus´ heartfelt adoration of the Father: I praise you Father Lord of heaven and earth for you have hidden these things from the wise and learned and made them known to the little ones. V. 21


…... And the other genitive in our title is also epexegetical: … of the Sacred Hearts! Some people refer simply to the Congregation as “the hearts.” We have become the relationship that Jesus and Mary have with each other: hearts to hearts. There is a further genitive within this genitive! A heart is of its nature genitival. A  symbol of one heart fails. One heart needs another. Our participation in Jesus’ adoration of the Father is always a minimum of four hearts: Jesus and Mary and ours.  And that makes our adoration ecclesial: an event of the Church and missionary!

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Adoration perpétuelle du  ...
Récemment, nous avons examiné le terme « perpétuelle » (cf. 26 mars 2015 dans le billet du BLOG de SSCC). Nous voulons maintenant explorer l'expression « adoration du… ». Une phrase de ce précédent billet a fait l’objet  de remarques favorables: « le Saint Sacrement... une action à laquelle nous nous unissons».  ! Cette action est l’adoration ! Notre vocation est l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. Que signifie :     « …du Saint-Sacrement » ?
L'importance de l'apposition
Le « de » ici suppose l’emploi du  génitif qui permet l’éclairage  d’un terme par un autre. On dit qu’ils sont «  en apposition ». Les choses qui sont en accord sont en apposition. Lorsque deux mots sont reliés par « du », cela peut signifier qu'un mot est identifié à l'autre et qu'ils  s’expliquent l’un l’autre mutuellement.
Pierre invite les gens à être baptisé et promet « le don du Saint-Esprit » (actes 2.38). Le don de l'Esprit c’est l’Esprit. Dans 2 Corinthiens 1,22 et 1.14 Ephésiens nous avons en l'Esprit Saint « le gage de notre héritage », ce qui signifie que l'Esprit est la garantie de notre rédemption. Lorsque Jean dans l'Apocalypse (2.10) parle de la Couronne de vie, cela signifie que la Couronne est la Vie même, la victoire des chrétiens de Smyrne c’est la vie éternelle. C'est ce qu'on appelle le génitif d'apposition ou "epi - exégétique". C'est un mot formidable. Il vaut la peine d’être utilisé parce que Jean  l’utilise dans son Évangile (Jn 01:18). Ce verset qui conclut le prologue est audacieux et particulièrement intéressant pour les sscc.   Il emploie le terme «exégèse ». Jésus est l'exégète du cœur du Père ! (Jn 1:18). Il n’y a pas opposition entre le Père et le Fils, opposition que  certains prétendent faussement être une composante essentielle de notre rédemption. Il convient de dire  plutôt : Jésus et le Père sont en « apposition ». Faire ce lien, en  pensant « apposition », nous aide à éclairer notre foi.
Une action à laquelle nous nous unissons.
Notre intérêt  immédiat est l'apposition de notre pratique sscc de l'adoration du Saint Sacrement. L’adoration du Saint Sacrement signifie que le  Saint Sacrement  est adoration. Le  génitif nous indique une union plus intime à la prière de Jésus. Sa prière est adoration, en rendant  gloire à Dieu ! Le Saint Sacrement c’est Jésus, le Christ glorifié, adorant le Père, glorifiant le Père. La prière de Jésus doit être partagée. Adoration  signifie alors pour nous rejoindre la prière de Jésus, rendant gloire au Père et le Père glorifiant Jésus. (Voir Jean 17). En disant « adoration », nous  identifions le Saint Sacrement à l’adoration de Jésus vis à vis du Père. En disant: « Saint Sacrement » nous identifions sa prière comme  pierre angulaire de l'expérience chrétienne, en  écho avec le  Concile  Vatican II (Constitution sur la liturgie, 7-10). 
Comme sscc, nous avons encore à  préciser davantage le contenu de notre participation à l’adoration, qui est Jésus lui-même. Nous imitons (nous retraçons) les quatre âges de notre Seigneur Jésus Christ : son enfance, sa vie cachée, sa vie évangélique et sa vie crucifié. En chacun de ces « âges », nous pouvons apporter bien des expériences de la vie du monde d'aujourd'hui et ensuite, en solidarité,  les présenter dans l’adoration, qui est Jésus. C'est ce qui se passe dans la reprise pastorale que fait Jésus de l’expérience des soixante-douze disciples qui reviennent de leur mission (Luc 10 : 17-24). Nous voyons là une  profonde adoration  de Jésus envers le Père: « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents  et de l’avoir  révélé aux tout-petits » (Lucas 10.21).
... Et l’autre génitif de notre titre est aussi epi-exégétique: « ... des Sacrés Cœurs ! » Certains se réfèrent simplement à la Congrégation comme « les Cœurs ». Nous sommes devenus la relation que Jésus et Marie vivent entre eux: cœur à cœur. Il y a un génitif de plus au sein de ce génitif ! Un cœur est génitif par nature. Le symbole d'un seul cœur est incomplet. Un cœur a besoin d'un autre. Notre participation à l'adoration de Jésus envers le Père comprend  toujours quatre cœurs au minimum : Jésus et Marie et les nôtres. Et cela fait que notre adoration est ecclésiale : un événement ecclésial et missionnaire !
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Adoración perpetua del ...
Recientemente, hemos examinado la palabra perpetua (cf. post  de 26 marzo 2015 en este BLOG SSCC). Ahora exploramos la expresión “adoración.. del”. Una frase de ese post anterior recibió comentarios favorables: “El Santísimo Sacramento ... una acción la que a unirse”. ¡Esa acción es la adoración! Nuestra vocación es la adoración perpetua del Santísimo Sacramento. ¿Qué significa "del Santísimo Sacramento"?

La importancia de aposición
El "de" es un uso especial del caso genitivo donde dos cosas se explican la una a la otra porque están en aposición. Las cosas que están de acuerdo están en aposición. Cuando dos palabras están unidas por "de" puede significar que una palabra se identifica con la otra y así se explica la otra.

Pedro llama a la gente a ser bautizada y promete “el don del Espíritu Santo” (Hechos 2,38). El don del Espíritu es el Espíritu. Tanto en 2 Corintios 1,22 como en Efesios 1,14 tenemos en el Espíritu Santo  "la prenda de nuestra herencia”, lo que significa que el Espíritu es la garantía de nuestra redención. Cuando Juan en el Apocalipsis (2,10) habla de la corona de la vida, significa que la corona es la vida, la victoria de los cristianos de Esmirna es la vida eterna. Esto es lo que se conoce como el genitivo de aposición o “epi – exegético”. Esa es una palabra tremenda, pero vale la pena utilizarla porque Juan la utiliza en su evangelio (Juan 1,18). Ese verso de cierre del prólogo es audaz pero particularmente atractivo para los sscc. Se utiliza el verbo "exégesis". ¡Jesús es el exegeta del corazón del Padre! (Juan 1,18). En lugar de la oposición entre el Padre y el Hijo, que algunos afirman falsamente que es un componente necesario de nuestra redención, ¡Jesús y el Padre están en aposición! Hacer estas conexiones, pensando en aposiciones, nos ayuda a captar nuestra fe.

Una acción a la que unirse
Nuestro interés inmediato es la aposición de nuestra práctica sscc de la adoración del Santísimo Sacramento. La adoración del Santísimo Sacramento significa que el Santísimo Sacramento es la adoración. El caso genitivo nos une más profundamente en la oración de Jesús. ¡Su oración es la adoración, dando la gloria a Dios! El Santísimo Sacramento es Jesús, Cristo glorificado, adorando al Padre, glorificando al Padre. La oración de Jesús es para ser compartida. La adoración significa entonces para nosotros unirse a la oración de Jesús, dando gloria al Padre y el Padre glorificando a Jesús. (Ver Juan 17). Al decir “adoración”, identificamos el Santísimo Sacramento como la acción de adoración de Jesús al Padre. Al decir “Santísimo Sacramento”, identificamos su oración como la piedra angular de la experiencia cristiana, un eco del Concilio Vaticano II (Constitución sobre la Liturgia, 7-10). 

Necesitamos, como sscc, especificar aún más el contenido de nuestra participación en la adoración, que es Jesús mismo. Imitamos (retrace) las cuatro edades de Nuestro Señor Jesucristo: su infancia, su vida oculta, su vida evangélica y su vida crucificada. En cada uno de sus "edades", podemos traer tantas experiencias de vida del mundo de hoy y luego presentarlas como contenido de nuestra solidaridad con la adoración, que es Jesús. Esto es lo que ocurre en el seminario de pastoral de Jesús con los setenta y dos cuando regresan de su misión (Lucas 10, 17-24). Ahí encontramos la sentida adoración de Jesús al Padre: “Te doy gracias, Padre, Señor de cielo y tierra, porque has escondido estas cosas a los sabios y entendidos, y las has revelado a los pequeños” (Lucas 10,21).
... Y el otro genitivo en nuestro título también es epi-exegético: ... ¡de los Sagrados Corazones! Algunas personas se refieren simplemente a la Congregación como “los corazones”.  Nos hemos convertido en la relación que Jesús y María tienen entre sí: de corazones a corazones. ¡Hay un genitivo más dentro de este genitivo! Un corazón es por naturaleza genitivo. Un símbolo de un único corazón falla. Un corazón necesita otro. Nuestra participación en la adoración de Jesús al Padre es siempre un mínimo de cuatro corazones: Jesús y María y los nuestros. Y eso hace que nuestra adoración sea eclesial: ¡un evento de la Iglesia y misionero! 

Thursday, March 26, 2015

Perpetual Adoration 

Adoración perpetua

Adoration perpétuelle


by David P. Reid, ss.cc.

50 years since Vatican II! Behold an opportunity to look back and appreciate the changes. Here’s a change close to the heart of every SSCC. Perpetual Adoration! The words are still a part of our name but the meaning has been resourced. Yes, I loved the many stories of how our sisters maintained perpetual adoration of the Most Blessed Sacrament in Fairhaven, Massachusetts, USA. Many other convents around the world did the same but I mention Fairhaven because for me that memory is indelible. We did the same in the Brothers’ formation community but it is the image of the sisters that crystallizes the memory for me. As the number of our sisters dwindled there were many heroic stories of long hours spent by individual sisters before the Blessed Sacrament.

And then things changed. There was an evident discontinuity. An hour came when no one could come. But there was also a revelatory continuity. A new way of appreciating the old practice was revealed. The genius of Vatican II is at work: back to the sources and update! The re-interpretation of the tradition revealed deep insights and made more explicit the liturgical connections which may have been assumed but seldom expressed.  

All time belongs to him (Paschal Vigil).
Put into a simple phrase: Jesus is perpetually before the Father on our behalf. The perpetual character comes from Jesus ever in prayer addressed to the Father. We are baptized into this prayer. From this participation we derive our life, sustenance and our vocation to adore.

The perpetual character of the adoration was never ours to maintain. There is but one prayer and that prayer is Jesus. Jesus is the one who prays, in English: pray-er! Adoration for SSCC is connecting with that one prayer ever lovingly addressed to the Father for the gift of the Spirit, for ever and ever, Amen! The Father always hears this prayer of Jesus and answers by raising Jesus from among the dead in the gift of the Spirit (2 Corinthians 3:17).

The Liturgical Connections
Our vocation is the perpetual adoration of the Most Blessed Sacrament. From where does the Sacrament come? From the prayer of Jesus addressed to the Father for the gift of the Spirit! What gift of the Spirit? That question is answered in the twofold calling down of the Spirit (epiclesis) at Mass.

The first epiclesis is the prayer before the narrative of institution: Make holy, therefore, we pray, by sending down your Spirit upon them like the dewfall, so that they may become for us the Body and Blood of our Lord Jesus Christ.(EP II)  We ask through the power of the Spirit that the gifts of bread and wine may become the body and blood of Christ, that is, that there would be a sharing (koinonia) in the death and resurrection of the Lord (1 Corinthians 10: 16). Then there is the second epiclesis after the narrative of institution: Humbly we pray that partaking of the Body and Blood we may be gathered into one by the Holy Spirit. (EP II) We ask that those who share these gifts of the body and blood will become the missionary body of Christ in the world. (Although we are grateful for the restoration of the double epiclesis in the reform of Vatican II, they are poorly presented and still need better expression, especially the second epiclesis).

The Eucharist is a memorial of Jesus’ paschal self-donation in love. Consequent to his ministry of tablefellowship, there is no surprise that he chose as his memorial a meal, an action in which we participate, eating and drinking. The Blessed Sacrament retains the sacramental symbolism of bread to be eaten, wine to be drunk; not a relic to be displayed but an action to be joined. Thus, we ask in adoration to be drawn into this action of our Trinitarian God, through the double epiclesis, a plea succinctly echoed in the final doxology in the Eucharistic prayer: Through him, and with him, and in him, O God, Almighty Father, in the unity of the Holy Spirit, all glory and honor is yours, for ever and ever, Amen.

Let us recall from our Catechism that a sacrament is a symbol that effects what it symbolizes. If we envision the prayer of Jesus as perpetually being heard (check Isaiah 55:10-11), then the symbolization in that prayer is always effective. Our adoration of the Most Blessed Sacrament is an active involvement in the process of effectively symbolizing the prayer of Jesus in its twofold epiclesis. Our adoration is a communion, a koinonia with the paschal character of the Eucharistic action of the Mass (first epiclesis). That means for us SSCC an ever deepening intimacy with Jesus in the freedom of his choice to join himself to the will of the Father to save us. Our adoration (second epiclesis) is always focused on the mission of the church in the world and anticipates the final commissioning: Ite, missa est, go, you are sent. That means for us SSCC to live reparative love in perpetual solidarity with those on the periphery (Luke 4).  

Vatican II will be remembered for a) going back to the sources (résourcement) and b) updating for a new time (aggiornamento). The double process reveals a great richness in the tradition and a big missionary challenge for the future. Our practice of  Perpetual Adoration of the Blessed Sacrament as SSCC is well rooted in God’s gift of  Liturgy and also a daring challenge to be, effectively, food for the world.



Adoración Perpetua

¡¡50 años desde el Concilio Vaticano II! He aquí una oportunidad para mirar hacia atrás y apreciar los cambios. Hay un cambio muy cercano al corazón de todos los SSCC: ¡la Adoración Perpetua! Las palabras siguen siendo una parte de nuestro nombre, pero el significado ha sido realimentado. Sí, me encantan las muchas historias sobre cómo nuestras hermanas mantuvieron la adoración perpetua del Santísimo Sacramento en Fairhaven, Massachusetts, EE.UU.. Muchos otros conventos de todo el mundo hicieron lo mismo pero menciono Fairhaven porque para mí ese recuerdo es imborrable. También hicimos lo mismo en la comunidad de la formación de los hermanos, pero es la imagen de las hermanas la que se cristalizó en mi memoria. Cuando el número de nuestras hermanas disminuyó hubo otras muchas heroicas historias de largas horas pasadas por las hermanas individualmente ante el Santísimo Sacramento.

Y luego las cosas cambiaron. Hubo una evidente discontinuidad. Llegó la hora en la que nadie pudo ir. Pero también hubo una continuidad reveladora. Se puso de manifiesto una nueva forma de apreciar la vieja práctica. El genio del Concilio Vaticano II estaba trabajando: volver a las fuentes y actualizarse. La reinterpretación de la tradición reveló una visión profunda e hizo más explícitas las conexiones litúrgicas que pudieron estar asumidas, pero rara vez expresadas.

Todo el tiempo le pertenece (Vigilia Pascual).
Diciéndolo en una frase sencilla: Jesús, en nuestro nombre, está perpetuamente ante el Padre. El carácter perpetuo viene de Jesús, siempre en oración dirigida al Padre. Somos bautizados en esta oración. De esta participación proviene nuestra vida, nuestro sustento y nuestra vocación de adorar.

El carácter perpetuo de la adoración nunca fue cosa nuestra el mantenerlo. No hay sino una oración, y esa oración es Jesús. Jesús es el que ora. En inglés: “pray-er” (pray: orar; “er”: el que hace algo). La Adoración para los SSCC es conectarse con esa oración siempre amorosa dirigida al Padre por el don del Espíritu Santo, por los siglos de los siglos, ¡amén! El Padre siempre escucha esta oración de Jesús y responde resucitando a Jesús de entre los muertos en el don del Espíritu Santo (2 Corintios 3,17).

Las conexiones litúrgicas
Nuestra vocación es la adoración perpetua al Santísimo Sacramento. ¿De dónde viene el sacramento? ¡De la oración de Jesús, dirigida al Padre, por el don del Espíritu! ¿Qué don del Espíritu Santo? Esa pregunta se responde en el doble llamamiento al Espíritu (epíclesis) en la Misa.

La primera epíclesis es la oración antes del relato de la institución: “Te pedimos que santifiques estos dones con la efusión de tu Espíritu, de manera que sean para nosotros Cuerpo y sangre de Jesucristo, nuestro Señor” (Plegaria Eucarística II). Pedimos a través del poder del Espíritu que los dones del pan y el vino se conviertan en el Cuerpo y Sangre de Cristo, es decir, que haya un compartir (koinonia) en la muerte y resurrección del Señor (1 Corintios 10, 16). Luego está la segunda epíclesis, después de la narración de la institución: “Te pedimos humildemente que el Espíritu Santo congregue en la unidad a cuantos participamos del Cuerpo y Sangre de Cristo” (Plegaria Eucarística II). Le pedimos que aquellos que comparten estos dones del cuerpo y la sangre se conviertan en el cuerpo misionero de Cristo en el mundo. (Aunque estamos agradecidos por la restauración de la doble epíclesis en la reforma del Concilio Vaticano II, están pobremente presentadas y todavía necesitan una mejor expresión, sobre todo la segunda epíclesis).

La Eucaristía es un memorial de la Pascua de auto-donación de Jesús en el amor. Como consecuencia de su ministerio de comensalía, de mesa común, no es ninguna sorpresa que él eligiese como su memorial una comida, una acción en la que participamos comiendo y bebiendo. El Santísimo Sacramento mantiene el simbolismo sacramental de pan para ser comido, vino para ser bebido; no es una reliquia para ser mostrada, sino una acción a la que unirse. Por lo tanto, pedimos en la adoración ser arrastrados en esta acción de nuestro Dios Trinitario, a través de la doble epíclesis, una súplica que sucintamente resuena en la doxología final de la Plegaria Eucarística: “Por Cristo, con él y en él, a ti, Dios Padre omnipotente, en la unidad del Espíritu Santo, todo honor y toda gloria por los siglos de los siglos. Amén”.

Recordemos de nuestro catecismo que un sacramento es un símbolo que efectúa lo que simboliza. Si visualizamos la oración de Jesús como siendo escuchada perpetuamente (ver Isaías 55, 10-11), entonces, la simbolización en esa oración es siempre eficaz. Nuestra adoración al Santísimo Sacramento es una participación activa en el proceso de eficazmente  simbolizar la oración de Jesús en su doble epíclesis. Nuestra adoración es una comunión, una koinonía con el carácter pascual de la acción eucarística de la Misa (primera epíclesis). Eso significa para nosotros SSCC una intimidad cada vez más profunda con Jesús en la libertad de su elección para unirse a la voluntad del Padre para salvarnos. Nuestra adoración (segunda epíclesis) está siempre centrada en la misión de la Iglesia en el mundo y anticipa el encargo final: “Ite, missa est”, “id, sois enviados”. Eso significa para nosotros SSCC vivir el amor reparador en solidaridad perpetua con los de la periferia (Lucas 4).

El Vaticano II será recordado por a) volver a las fuentes (résourcement) y b) por la actualización para un nuevo tiempo (aggiornamento). El doble proceso revela una gran riqueza en la tradición y un gran desafío misionero para el futuro. Nuestra práctica de la Adoración Perpetua del Santísimo Sacramento como SSCC está bien arraigada en don de Dios de la Liturgia y es también un desafío audaz para ser, efectivamente, alimento para el mundo.



Adoration perpétuelle
50 ans depuis le Concile Vatican II.  Voilà une bonne occasion de regarder en arrière et apprécier les changements. Il y a un changement qui nous touche particulièrement tous les SSCC : «l’Adoration perpétuelle ! » Les mots font toujours  partie de notre patrimoine, mais le contenu de ce terme a été enrichi. Oui, j'aime beaucoup toutes les  histoires  de nos Sœurs qui ont maintenu longtemps l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement à Fairhaven, Massachusetts, USA. Beaucoup d’autres communautés  de par le monde ont fait de même, mais je mentionne Fairhaven parce que pour moi c’est un souvenir inoubliable. Nous avons aussi nous avons fait de même  dans notre communauté de formation, mais le souvenir des sœurs est celui qui m’a marqué le plus. Lorsque le nombre de nos sœurs a diminué  il y eut beaucoup d'histoires héroïques  au sujet des  heures interminables passés par les sœurs, seules, devant le Saint Sacrement.
Et puis les choses ont changé. Il y eut une rupture évidente. Vint le temps où il n’avait plus personne pour  aller à l’adoration. Mais il y eut tout de même une certaine continuité. Une nouvelle manière d’appréhender l’ancienne pratique se fit jour. L’esprit du Concile Vatican II a porté des fruits : revenir  aux sources et se mettre à jour. La réinterprétation de la tradition  fit découvrir une nouvelle manière de considérer les choses, plus approfondie, et fit ressortir  et mit en évidence des liens avec la liturgie qui, jusqu’alors  n’étaient  pas manifestes.

Tout le temps vous appartient (vigile pascale).
Pour le dire  simplement : Jésus est perpétuellement devant le Père en notre nom. Le caractère « perpétuel » vient de Jésus. Il est toujours en  prière, tourné vers le Père. Nous sommes baptisés dans cette prière. Notre vie, notre soutien, notre vocation pour l’adoration  viennent de cette participation.
Le caractère perpétuel de l’adoration n'a jamais été notre affaire. Il y a  une prière unique et cette prière, c'est celle de Jésus. Jésus est celui qui prie. En anglais: « pray-er » (« pray » : prier; « -er »: celui qui fait quelque chose). L’Adoration pour les SSCC, c’est se connecter à cette prière qui est toujours une prière aimante adressée au Père par le don de l’Esprit, pour les siècles de siècles. Amen ! Le Père écoute toujours cette prière de Jésus et y répond en le ressuscitant  d'entre les morts par le don du Saint Esprit (2 Corinthiens 3.17).

Les liens liturgiques
Notre vocation c’est l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. D'où vient le sacrement ? De la prière de Jésus, adressée au Père, par le don de l'Esprit ! Quel don ? La réponse à cette question se trouve dans la double invocation à l'Esprit Saint (épiclèse) à la messe.
La première épiclèse fait partie de la  prière avant le récit de l'institution : "Sanctifie  ces offrandes  en répandant  sur elles ton Esprit,  qu'elles deviennent  pour nous le corps et le sang de Jésus, le  Christ, notre Seigneur" (Prière Eucharistique II). Nous demandons par la puissance de l'Esprit que les dons du pain et du vin deviennent le corps et le sang du Christ, c'est-à-dire, qu'il y ait une communion (koinonia) à la mort et à la résurrection du Seigneur (1 Corinthiens 10:16). La deuxième épiclèse après le récit de l'institution dit : «Humblement, nous te demandons qu’en ayant part  au corps et au sang du Christ, nous soyons rassemblés par  l’Esprit-Saint  en un seul Corps "  (Prière eucharistique II). Nous demandons que ceux qui partagent ces dons du corps et du sang deviennent le corps missionnaire du Christ dans le  monde. (Même si nous sommes heureux de la restauration de la double épiclèse par Vatican II, elles  nous semblent  d’une expression encore trop pauvre  et ont besoin d'être  exprimées encore plus fortement, surtout la seconde).
L'Eucharistie est un mémorial de la Pâque de l'offrande de Jésus dans l'amour. Comme conséquence de  son ministère de commensalité,  de la table commune, il n'est pas étonnant  qu'il ait  choisi comme Mémorial, un repas, une action à laquelle nous participons tous en mangeant et en buvant. Le Saint-Sacrement maintient le symbolisme sacramentel du pain pour être mangé et du vin pour être bu ; Il n'est pas une relique à exposer, mais une action dans  laquelle nous nous impliquons. Par conséquent, nous demandons dans l’adoration d’être entrainés dans cette action du Dieu trinitaire, à travers la double épiclèse, une demande reprise de façon ramassée dans la doxologie finale de la prière eucharistique: «Par le Christ, avec lui et en lui, à toi  Dieu le  Père tout-puissant, dans l'unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute  gloire pour les  siècles des siècles. Amen »
N'oublions pas notre catéchisme qui dit que le sacrement est un signe qui réalise ce qu’il signifie. Si nous considérons  la prière de Jésus comme perpétuellement écoutée (voir Esaïe 55, 10-11), alors le signe de cette prière est toujours efficace. Notre adoration au Saint Sacrement est une participation active à la prière de Jésus, exprimée dans le signe efficace de la double épiclèse. Notre adoration  est communion, une koinonia,  avec le caractère Pascal de l'action eucharistique de la Messe (première épiclèse). Cela signifie pour nous SSCC,  une intimité toujours plus profonde avec Jésus dans la liberté de son choix pour rejoindre la volonté du Père de nous sauver. Notre adoration  (seconde épiclèse) est toujours centrée sur la Mission de l'Eglise dans le monde et anticipe l’envoi final : «Ite, missa est », « allez, vous êtes envoyés ». Cela signifie pour nous SSCC vivre l’amour réparateur en  solidarité perpétuelle avec  ceux de la périphérie (Luc 4).
Vatican II devra toujours être rappelé (a) comme retour aux sources (ressourcement)  et (b) comme remise à jour pour un temps nouveau  (aggiornamento). Ce double processus révèle la richesse de la tradition et un grand défi pour notre avenir missionnaire. Notre pratique de l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement pour nous  SSCC est bien enracinée dans le don de Dieu exprimé dans  la Liturgie et elle est aussi un défi audacieux pour être effectivement nourriture pour le monde.