C’EST DEPUIS 50 ANS
HACE 50 AÑOS
FIFTY YEAR AGO
Camille SAPU MALANGU, ss.cc.
Camille |
Camille, 1993 |
Tout ce que je veux partager est bien une lecture
partielle de cette grande présence des Sacrés Cœurs au Congo. Je ne me
limiterai seulement qu’à Kinshasa à
partir de 1966, en ne touchant que
les confrères espagnols. Bien qu’à
l’époque, il y avait encore quelques confrères belges, je ne suis pas à
mesure de vous dire qui et qui car je n’ai pas vécu avec eux, ni cohabité avec
eux. C’est maintenant à Leuven que
je eu l’occasion de me rencontrer avec
nos confrères qui ont été à Kinshasa (par exemple les pères Rémi Jacobs, René Obbels, Gérard Denys …). Mais, permettez-moi de
ne pas parler que de confrères espagnols.
Les deux premiers confrères espagnols, Joaquin SALINAS et Alberto PEREDA, sont arrivés
à Kinshasa le 26 novembre 1966.
1. Pourquoi sont-ils venus à
Kinshasa ?
Comme vous le savez, les premiers Sacrés Cœurs de
Picpus venus dans notre pays, la République Démocratique du Congo, ont été tous
des Belges. L’histoire nous dit
qu’ils sont arrivés à Kinshasa en 1931
et au Diocèse de Kole, en 1932. Ces
premiers missionnaires de la Congrégation ont accepté aussi de prendre quelques
paroisses dans la ville de Kinshasa. Ils ont été principalement à N’djili (Sainte Agnès, Sainte Thérèse,
Sainte Famille et Saint Théophile à Kimbanseke). Après l’indépendance du pays
en 1960 et les années qui suivirent l’indépendance, le nombre des confrères
Belges avait diminué considérablement à Kinshasa. La Belgique n’était plus à
mesure de supporter la mission dans la ville et dans la province du Kasaï. Elle
fera appel à la Congrégation, plus précisément à la Province d’Espagne (aujourd’hui Province Ibérique). Celle-ci, bien
que tournée vers l’Amérique Latine à cause de la langue et de l’histoire, a
accepté d’envoyer les confrères en Afrique, particulièrement à Kinshasa. Les
deux premiers « pionniers » furent donc Joaquin SALINAS (Père
Jacques) et Alberto PEREDA (Père Alberto) qui est actuellement missionnaire au
Paraguay.
2. Comment ont-ils orienté
leur mission ?
Après l’apprentissage de la langue et la
connaissance du milieu, et après quelques années les deux pionniers ont fait
aussi appel à un renfort à leur province d’origine. Avec l’arrivée des autres
prêtres espagnols, et le retour du Père Jacques à cause de sa santé, nos frères
espagnols sont arrivés à Masina I en
construisant écoles, paroisses tout en cherchant à être plus proche de gens.
Il y eût un moment où la Région Apostolique
Kinshasa-Est était en grande partie « dirigée » par la Congrégation.
Bien que toutes les paroisses de ce coin ne furent pas entre les mains des
confrères espagnols. Nous avons desservis à un certain moment : à Masina (Mama wa Boboto, Saint
Barthélemy, Cœur Immaculé de Marie, Saint François Xavier) ; à N’djili (Sainte Thérèse, Sainte
Agnès) ; à Kimbanseke (Saint
Fréderic, Saint Théophile, Saint Athanase).
Dans toutes ces paroisses, l’animation chrétienne,
la formation des catéchistes, la formation des jeunes, la préparation aux
sacrements et les actions sociales pour le développement du quartier furent la
ligne d’action de nos frères.
1972.12, St. Famille, Germán Fresan sscc |
3. Le grand moment de
l’histoire de la Congrégation à Kinshasa
Après plusieurs années du travail pastoral dans
l’Archidiocèse de Kinshasa, la Congrégation s’est posé sérieusement la question
de son « implantation » en
Afrique (Kinshasa et Moçambique). Le grand tournant viendra quand le Chapitre
Général de 1988 acceptera à ce que la Congrégation s’implante en Afrique.
Ce grand moment a eu aussi une conséquence pratique
dans l’organisation de nos confrères. Ils ont pris la décision de laisser ou
mieux de donner certaines paroisses à l’Archidiocèse. L’octroi de ces paroisses
fut en partie à cause de la formation initiale qui demandait la présence des
formateurs. Nos confrères étaient tous curé d’une ou de deux paroisses. Alvaro de Luxan, le premier formateur
espagnol à Kinshasa, était curé à Mama wa Boboto et à Saint Barthelemy.
Mikondo, Germán Fresán sscc |
4. Que pouvons-nous retenir
de ces 50 ans ?
Novitiate 1997-98 Adalbert, Jean-Blaise, Willy |
Je sais qu’il y a eu beaucoup de confrères qui
sont venus semer l’évangile dans notre ville-capitale pour qu’aujourd’hui nous
soyons ce que nous sommes. La liste de confrères (espagnols, polonais ou belges)
est longue au risque d’oublier certains. Tous ont participé, chacun à son temps
et selon ses capacités, à la construction de la Province dite aujourd’hui Province d’Afrique. Nous sommes tous,
sans le savoir, les fruits de leur effort et de leur donation à Dieu.
La liste pour nos sœurs est tellement longue que je ne m’hasarde pas, non plus, de
les nommer. Je sais que nos frères espagnols ont beaucoup travaillé dans
certaines de nos paroisses avec nos sœurs. Ce qui a fait que bien de choses
dans la formation initiale, jusqu’à nos jours, soient faites sœurs et frères.
Nos frères et nos sœurs aînées nous ont appris à vivre cette unité de la Congrégation.
Aujourd’hui, 50 ans après, nous pouvons dire que
nos frères (et nos sœurs) nous ont appris :
-
A répondre positivement à l’appel de Dieu malgré les
difficultés. Nous nous réjouissons de ce que nous avons, mais tentons
d’imaginer combien ça coutait aux aînés.
-
A porter la mission de la Congrégation dans son cœur et
dans sa vie. Nous sommes ensemble parce que Dieu nous a appelés dans cette
famille religieuse. Notre mission ne doit être autre que celle de notre
convocation.
-
A trouver les moyens pour faire sortir notre société de
la pauvreté (intellectuelle ou matérielle). La première école primaire de mon
quartier fut construite par nos pères. Sans cela, nous aurions fait de
kilomètre pour pouvoir étudier.
-
A être content de notre famille religieuse et fière d’y
appartenir. Cela ne signifie pas entrer dans une famille sans problème, ce qui
sera une utopie. C’est arriver à accepter l’histoire de sa famille avec
humilité, amour et courage.
-
A penser comment les générations futures pourraient
parler de nous un demi-siècle après. Ils ont fait leur travail. Ils ont
accompli leur mission. Qu’en sera-t-il de toi et de moi d’ici les prochaines 50
années ? Comment allons-nous écrire notre histoire ?
-
A écrire l’histoire de la Congrégation pour le bien de la
postérité.
-
A mettre le Christ et son Evangile au centre de tout.
-
A dépasser tout clivage pour ne se centrer que sur
l’essentiel : la manifestation de l’amour de Dieu au monde.
1993, prèmiere profession Camille Sapu . Santiago López sscc et Germán Fresán sscc |
5. La situation actuelle de
la Province 50 ans après
C’est vrai que l’histoire de la Province n’a pas
50 ans. Elle n’a qu’une quinzaine d’années. Aujourd’hui Kinshasa et Moçambique ne forment qu’une et une seule province,
dite Province d’Afrique. La formation initiale dans la Province a commencé
autour de 1988. Aujourd’hui, le tableau se présente comme suit :
14 aspirants
15 Candidats
15 Postulants
3 Novices
31 frères, dont 8 des vœux
temporaires et 23 des vœux perpétuels. Entre ceux de vœux perpétuels, il y a 8
non-africains et 15 africains.
Ce tableau est promettant grâce à Dieu et au
travail conjugué de tous les religieux (passés ou présents) dans la Province. Nous
ne cesserons de remercier les efforts de
nos frères et sœurs ainées durant ces 50 ans. Ces fruits de vocations
tombent parce qu’ils ont « osé » semer dans la bonne terre.
Merci à
Dieu
pour avoir envoyé la Congrégation en Afrique !
1993, "Coudrin", Fête du Bon Père. Luis Felipe Soto sscc, Cécile Duffey sscc |
Camille, Teresa Sánchez sscc |
HACE 50 AÑOS
Lo que quiero compartir no es más que
una lectura parcial de la gran presencia de los Sagrados Corazones en el Congo.
Me limitaré sólo a Kinshasa a partir
de 1966, refiriéndome sólo a los
hermanos españoles. Aunque en aquel momento todavía había algunos hermanos belgas, no sería capaz de
decir quiénes, ya que no he vivido ni convivido con ellos. Ha sido sólo cuando
he estado en Lovaina cuando he
tenido la oportunidad de reunirme con hermanos que estuvieron en Kinshasa (por
ejemplo, los padres Rémi Jacobs, René
Obbels, Gerard Denys ...). Pero permitidme que hable solo de los hermanos
españoles.
Los primeros dos hermanos españoles, Joaquín Salinas y Alberto Pereda,
llegaron a Kinshasa 26 de noviembre de 1966.
Coudrin, con las familias de los postulantes |
1. ¿Por qué vinieron a Kinshasa?
Como saben, los primeros Sagrados
Corazones de Picpus que llegaron a nuestro país, la República Democrática del
Congo, eran todos belgas. La historia nos dice que llegaron a Kinshasa en 1931 y a la diócesis de Kole en 1932. Los primeros misioneros
de la Congregación también aceptaron algunas parroquias en la ciudad de
Kinshasa. Estaban fundamentalmente en N'djili
(Santa Inés, Santa Teresa, Sagrada Familia y San Teófilo en Kimbanseke).
Después de la independencia del país, en 1960, y en los años posteriores, el
número de hermanos belgas disminuyó significativamente en Kinshasa. Bélgica ya
no era capaz de apoyar la misión en la ciudad y en la provincia de Kasai. Hizo
un llamamiento a la Congregación, más específicamente a la Provincia de España (Provincia Ibérica en la actualidad). Esta
última, a pesar de estar más orientada hacia América Latina a causa de la
lengua y de la historia, acordó enviar hermanos a África, concretamente a Kinshasa.
Los dos primeros "pioneros" fueron, por tanto, Joaquín Salinas (Père Jacques) y Alberto Pereda (Père Alberto), quien se encuentra
actualmente como misionero en Paraguay.
Construcción de "Coudrin" |
2. ¿Cómo orientaron su misión?
Después de aprender la lengua y conocer
el medio ambiente, y después de algunos años, los dos pioneros también hicieron
la petición a su provincia de origen para que enviara refuerzos. Con la llegada
de otros sacerdotes españoles, y el retorno del padre Jacques debido a su
salud, nuestros hermanos españoles llegaron a Masina I, construyendo escuelas, parroquias, mientras que trataban
de estar los más cerca posible de la gente.
Hubo un momento en que la región apostólica
de Kinshasa Oriente estaba en gran medida "dirigida" por la
Congregación, aunque no todas las parroquias de esta área se encontraban en
manos de los hermanos españoles. Hemos servido en algún momento u otro: en Masina (Mama wa Boboto, San Bartolomé,
Corazón de María, San Francisco Javier); en N'djili (Santa Teresa, Santa Inés); y en Kimbanseke (St. Frederick, San Teófilo, San Atanasio).
En todas estas parroquias, la
animación cristiana, la formación de los catequistas, la educación de la
juventud, la preparación sacramental y las acciones sociales para el desarrollo
de la zona, fueron la línea de acción de nuestros hermanos.
Mokali. Grupo catequesis |
3. El gran momento de la historia de
la Congregación en Kinshasa
Después de varios años de trabajo
pastoral en la Arquidiócesis de Kinshasa, la Congregación se planteó seriamente
la cuestión de la “implantación” en
África (Kinshasa y Mozambique). El punto de inflexión se producirá cuando el
Capítulo General de 1988 acepte que la Congregación se implante en África.
Este gran momento tuvo también una
consecuencia práctica en la organización de nuestros hermanos. Tomaron la
decisión de abandonar, o mejor de entregar, algunas parroquias a la
Arquidiócesis. La salida de estas parroquias se debía en parte a la formación
inicial que requería la presencia de formadores. Nuestros hermanos eran todos
párrocos de una o dos parroquias. Álvaro
de Luxán, el primer formador español en Kinshasa, era párroco de Mama wa
Boboto y de San Bartolomé.
Coudrin; Germán Fresán, Javi Garito, Álvaro de Luxán, Javier Álvarez-Ossorio |
4. ¿Qué podemos aprender de estos 50
años?
Sé que hay muchos hermanos que
vinieron a sembrar el Evangelio en nuestra capital para llegar a ser lo que hoy
somos. La lista de los hermanos (españoles, polacos y belgas) es larga, con el
riesgo de olvidar algunos. Todos participaron, cada una en su momento y de
acuerdo con su capacidad, a la construcción de la provincia hoy llamada “Provincia de África”. Todos somos, sin
saberlo, frutos de su esfuerzo y su dedicación a Dios.
Germán Fresán sscc |
La lista de nuestras hermanas es tan larga que yo no me
atrevo tampoco a nombrarlas. Sé que nuestros hermanos españoles han trabajado
en algunas de nuestras parroquias con nuestras hermanas. Lo que ha hecho que muchas
cosas en la formación inicial, hasta hoy día, se hagan conjuntamente entre hermanos
y hermanas. Nuestros hermanos y hermanas mayores nos han enseñado a vivir esta
unidad de la Congregación.
Bonae Noviciado 2004-05, André Kibeti, profesión primera |
Hoy, 50 años después, podemos decir
que nuestros hermanos (y hermanas) nos han enseñado:
- A dar una respuesta positiva a la
llamada de Dios a pesar de las dificultades. Nos alegramos de lo que tenemos,
pero tratamos de imaginar cuánto les costó a nuestros mayores.
- A llevar la misión de la
Congregación en su corazón y en su vida. Estamos juntos porque Dios nos ha
llamado a esta familia religiosa. Nuestra misión no debe ser otra que la de nuestra
común vocación.
- A encontrar los medios para hacer
salir a nuestra sociedad de la pobreza (intelectual o material). La primera
escuela primaria en mi barrio fue construida por nuestros padres. ¡Sin ella,
tendríamos que haber hecho kilómetros para estudiar!
- A estar contentos con nuestra
familia religiosa y orgullosos de pertenecer a ella. Esto no quiere decir
entrar en una familia sin problemas, lo que sería una utopía. Se trata de llegar
a aceptar la historia de familia con humildad, amor y coraje.
- A pensar cómo las generaciones
futuras puedan hablar de nosotros dentro de medio siglo. Ellos hicieron su
trabajo. Ellos cumplieron su misión. ¿Cómo será el mío y el tuyo en los
próximos 50 años? ¿Cómo escribiremos nuestra historia?
- A escribir la historia de la
Congregación para bien de la posteridad.
- A para poner a Cristo y su
Evangelio en el centro de todo.
- A superar cualquier escisión para no
centrarse sino en lo esencial: la manifestación del amor de Dios en el mundo.
Coudrin. Germán, Álvaro, Javier y Camille |
5. La situación actual de la
provincia después de 50 años
Es cierto que la historia de la Provincia
no tiene 50 años. Cuenta con sólo quince años. Hoy Kinshasa y Mozambique forman
una sola provincia, llamada Provincia de África. La formación inicial en la
Provincia comenzó alrededor de 1988. Hoy en día, la situación es la siguiente:
14 aspirantes
15 candidatos
15 postulantes
3 novicios
31 hermanos, de los cuales 8 de votos temporales y 23 de votos
perpetuos. Entre los de votos perpetuos, hay 8 no africanos y 15 de África.
Esta tabla es prometedora, gracias a
Dios y al esfuerzo conjunto de todos los religiosos en la Provincia (los del
pasado y los del presente). No dejaremos de dar gracias a los esfuerzos de nuestros hermanos y hermanas mayores durante
estos 50 años. Estos frutos de vocaciones llegan porque se “atrevieron” a
sembrar en buena tierra.
¡Gracias a Dios
por enviar a la Congregación a África!
24.09.1994 Inicio noviciado, Camille |
MOKALI. Román Elizalde, Luis Felipe Soto, Mercdes Páramo, Germán y Celestin sscc |
FIFTY YEAR AGO
What I want
to share is no more than a partial reading of the great presence of the Sacred
Hearts in the Congo. I limit myself to Kinshasa
beginning in 1966 referring only
to the Spanish brothers. Although at
that time there were also some Belgium
brothers I would not be able to say who since I never lived with them. It
was only when I was at Louvain that
I had the opportunity to meet with the brothers who were in Kinshasa (for example,
Remi Jacobs, Rene Obbels Gerard Denys…). So permit me to speak only of the Spanish
brothers. The first two Spanish brothers Joaquin
Salinas and Alberto Pereda, came
to Kinshasa November 26, 1966.
Boane , noviciado 2005-06 |
1. Why did they come to Kinshasa?
As is known, the
first Sacred Hearts who came to our country the Democratic Republic of the
Congo were all Belgians. History
tells us that they came to Kinshasa in
1931 and to the diocese of Kole in
1932. The first missionaries of the Congregation also accepted some parishes
in the city of Kinshasa. Originally these were in N’djili (Saint Ignatius, Saint Teresa, Holy Family and Saint
Theophilo in Kimbaseke). Since the indeoendence of the country in 1960 and in
the following years, the number of Belgium brothers went down significantly
Belgium could no longer support the mission in the city and in the Province of
Kasai. There was a call made in the Congregation, more specifically to the Province of Spain (today Province of
Iberíca). Despite being more oriented to Latin America because of language and
history, agreed to send brothers to Africa in fact to Kinshasa. The first two
pioneers were therefore, Joaquin Salinas (Père
Jacques) and Alberto Pereda (Père
Alberto) who is currently a missionary in Paraguay.
Coudrin. Germán and Camille (1994) |
2. How did
they orient the mission?
They learned
the language and got to know the environment and after some years, the two
pioneers made a petition to their Province of origin to send reinforcements.
With the arrival of other Spanish priests and the return home of Father Joaquin
for reasons of health, our Spanish brothers came to Masina 1, building schools parishes, while they tried to be as
close as possible to the people. There
was a time when the whole apostolic
region of east Kinshasa was to a great extent, directed by the
congregation although not all the parishes of this area where in the hands of
the Spanish brothers. We have in one
moment or other served: in Masina
(Mama wa Boboto, Saint Bartholomew, Heart of Mary, Saint Francis Xavier); in N’djili (Saint Teresa,Saint Ignatius);
and in Kimbanseke (St. Frederick,St.
theophilo, St. Anastatius).
In all these
parishes, Christian animation, the formation of the catechists, the education
of the youth, sacramental preparation and social action for the development of
the area made up the pastoral agenda for our brothers.
01.1994 Noviciado Boane |
3. The Heyday
of the History of SSCC in Kinshasa
Many years of
pastoral work in the Archdiocese of Kinshasa passed. Then the Congregation
seriously entertained the question of the implantation
of the SSCC in Africa (Kinshasa and Mozambique). The turning point came when the General
Chapter of 1988 agreed that the Congregation would implant itself in Africa.
This great
moment had also a practical consequence in the organization of our
brothers. They made the decision to
abandon, or better, to turn over to the Archdiocese some of the parishes. The
departure from these parishes was due in part to Initial Formators which
required the presence of formators. Our brothers were all pastors of one or two
parishes. Álvaro de Luxán, the first
Spanish formator in Kinshasa was the pastor of Mama wa Boboto and Saint
Bartholomew.
Noviciado 93-94. Germán. Merdard and Paulin Kadumo sscc |
4. What can
we learn from these Fifty years?
Yes, many
brothers came to sow the Gospel in our Capital to arrive at what we are today.
The list of brothers (Spanish, Polish, Belgium) is large with the risk of
forgetting some. All participated each
in his own time and in accord with his talents in the putting together the
structure called today “The Province of
Africa.” We are all, without knowing it, the fruit of their effort and
their dedication to God.
The listing
of our sisters is as large which I
would not undertake to name. Many of our Spanish brothers worked in our
parishes with our sisters; they have done much together in Initial formation and
even till today they work together, brothers and sisters. Our older brothers and sisters have taught us
to live this unity in the Congregation.
Today, fifty
years later, we can say that our older brothers and sisters have taught us:
-
To give a positive answer to the call
of God despite the difficulties. We are happy with what we have; however we can
imagine what this cost our elders.
-
To carry on the mission of the Congregation
in heart and life. We are together because God called us to this religious
family. Our vocation ought not to be other than that of our common vocation.
-
To get the means to take our society
out of poverty (intellectual and material). The first primary school in my
neighborhood was constructed by our Fathers. Without that, we would have had to
travel miles for an education!
-
To be content with our religious
family and to be proud of belonging to it. This doesn’t mean being in a family
without problems, a would-be utopia! It means accepting the history of the
family with humility, love and courage.
-
To think of how future generations
can think of us within a half century. They did their work. They fulfilled
their mission. What will be my history
and your history in the next fifty years? How will we write our history?
-
To write the history of the
Congregation for the good of those who come after us
-
To put Christ and his Gospel at the
center of everything
-
To overcome any split to concentrate
on nothing else than what is essential: the manifestation of the love of God in
the world
Coudrin. Candidates 1993-94 |
5. The present situation of the Province after 50 years
The Province
hasn’t been there for fifty years. It counts only 15. Today Kinshasa and Mozambique form a single
province, named the Province of Africa. Initial formation in the Province began
around 1988. Today the situation is as follows:
14 aspirants
15 candidates
15 postulants
3 novices
31 brothers,
of whom 8 are in temporary vows and 23 perpetual. Among the later, 8 are non-
African, 15 are from Africa.
This tableau
is promising, thanks to God and to the combined energy of all the religious in
the Province (those of the past and those present). Let us not stop giving thanks for the energies of our
senior brothers and sisters during these fifty years. The fruit of these vocations came because
they dared to sow in good ground.
Thanks be to
God… for sending the Congregation to Africa!
2016, Boane |
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