Friday, December 23, 2016

EXPÉRIENCE « MOLOKAI »  à  SALAMANQUE  (ESPAGNE)


THE EXPERIENCE "MOLOKAI" in SALAMACA (SPAIN)


LA EXPERIENCIA “MOLOKAI” en SALAMACA (ESPAÑA)


Noemí García Carlos sscc


L’expérience « Molokai » a commencé en 2011 à Madrid. Ce fut  une réponse  que nous  cherchions  pour lancer  un parcours catéchétique dans nos centres éducatifs. Dans ce but, Maria García Olloqui sscc et moi,  avons pris contact avec différentes ONG et mouvements qui, à Madrid, soutiennent des initiatives de bénévolat. D’abord  nous avons rencontré beaucoup de difficultés parce que ce projet s’adressait à  des mineurs, mais nous avons fini par nous mettre d’accord avec un groupe qui avait envie de se développer  et de se rendre plus présent auprès des personnes sans domicile fixe. Pendant un mois, nous sommes sortis avec eux,  la nuit,  de 11h.30  à 2 heures, et en ces circonstances,  voyant  des visages concrets, eux, des universitaires, des gens mariés, des personnes au chômage, les voir donner de leur temps, de leurs sommeil, au service de la rue… en rentrant  chez nous, nous avons senti qu’en nous des choses bougeaient.

Sur le chemin de retour, dans le  métro, nous nous sommes mises toutes les deux à  penser à Damien. Il  avait été transformé, lui,  par les gens de Molokai et cette expérience l’avait  conduit à une union définitive  avec Dieu. C’est cette expérience   que nous souhaitions partager avec nos jeunes du baccalauréat !

Nous avons organisé le  bénévolat avec diverses  propositions de service, en insistant  dès le départ, sur la force de  l’expérience. « Viens te mettre à genoux et fais l’expérience d’un changement au plus profond de ton cœur ». Et en  partant de notre propre expérience nous nous sommes engagés à transmettre ce que nous portions en nous. Expérience de parler peu et accueillir beaucoup.

Au début et avec  les changements liés aux conditions de la vie religieuse, je fus amenée à vivre à Salamanque, là même où j’avais reçu autrefois, dans un mime,  l’annonce de l’Évangile et le début d’une expérience de Dieu. Je me suis souvenu que  là se situait un  passage  pour un jeune de l’Université. Alors  « Molokai » m’est revenu en mémoire et se présentait comme possibilité pour  ce jeune. En toute fraternité j’ai pu le  partager avec Olloqui et nous avons évoqué la possibilité de travailler avec les jeunes pour qu’un jour ils puissent faire l’expérience du service « Molokai » et découvrir l’esprit des Sacrés Cœurs. Ainsi, à Salamanque, avec Nuria Lobo sscc et Merecedes Bayo sscc, nous avons posé  les bases du  projet de  « pandano » et « kaikit ».

« Pandano » : c’est parcourir  les rues  de Salamanque et apporter un peu de chaleur aux passants qui déambulent  sans but ni lieu. Et « kaikit », c’est  le nom que  nous avons  donné à une  salle de jeux, où Bea García Comyn sscc, avait fait de l’animation  lors de son séjour à Salamanque et  qu’elle-même  avait déjà  lancé dans le quartier de Pizarrales. Ainsi, nous nous sommes mis ensemble pour commencer cette aventure  en posant des affiches, en entamant des conversations amicales. En relation avec  la Croix Rouge, Caritas Salamanque et la pastorale sociale diocésaine, nous avons marqué le lancement  de ce projet, en mettant bien  l’accent sur  notre souhait d’offrir  un cheminement  pastoral à partir du service et de l’accueil. Ainsi nous  mettions l’accent non seulement sur la tâche à réaliser, mais aussi sur ce qui pouvait advenir.


            Au cours de  la deuxième année de fonctionnement de ces services,  d’autres commencèrent  à prendre  contact avec nous : des  congrégations  de la ville qui ont des collèges  et souhaitent offrir un service semblable à leurs jeunes. Egalement nous ont fait appel des institutions qui ont, en  ville,  des programmes d’insertion et de promotion, mais manquent de bénévoles. De là sont nées d’autres propositions de bénévolat, sur le même schéma :

Kalaupapa : un  établissement pour mères célibataires ; Molokai s’occupe des enfants de ces mères.

Waikiki : du soutien scolaire pour des  enfants de familles déstructurées, suivi par les Salésiens dans leur  Centre de la jeunesse.

Wapoo : un travail de  rue dans le quartier de San Jose avec les « Dehoniens » (Religieux du Sacré Cœur de Saint Quentin)  et les religieuses de la Consolation.

Poi-poi : un projet consistant, le dimanche, en une invitation  aux  sans-abri pour partager une assiette de riz avec du poulet,  échanges et enfin un temps de conclusion où  le groupe de jeunes invite à  partager ce qui vient d’être vécu dans une célébration de l’Eucharistie.

« Voyage à Molokai » : un parcours  pour des jeunes qui veulent faire explicitement une expérience de foi,  sous forme de camp de travail, en cherchant  les ressources offertes dans la ville et en terminant  par la prière et un regard sur le monde des plus défavorisés,  pour apprendre  à y  rencontrer Dieu.

 Il y a aussi un nouveau projet, en collaboration avec Caritas et l’équipe de la pastorale des jeunes. Nous l’avons baptisé « Heureux de servir ». C’est un programme  de sensibilisation et d’action pour les écoles et instituts de la ville dans un but d’approfondissement pour les élèves de  4ème de ESO  (entre  15 et 16 ans) jusqu'à la 2° année du Baccalauréat (entre 17 et 18 ans).

Ce projet est  toujours allé  en se développant,  avec la participation de nombreuses autres personnes qui se sont  engagées avec nous, en plus des sœurs qui sont passés par là  et qui ont fait leur ce projet, aussi bien à Madrid qu’à Salamanque. Il faut reconnaître  le travail de Miriam Ozcoidi sscc pour faire avancer le premier « voyage à Molokai » et l’expérience de « Poi-poi » ; elle a  su organiser et    transmettre l’esprit de Damien. Et bien sûr le  soutien généreux de María Jesús Rubio (mère de Pablo Bernal sscc), qui, depuis le début s’est engagée  avec nos folies et nous a aidé à faire  qu’aujourd'hui, nous pouvons accompagner un grand nombre de jeunes.

Il  nous reste une année à venir ; de nouveaux participants arrivent. Elena Díaz Muriel sscc a rejoint la communauté du père Damian et elle s’occupera  de l’expérience du « voyage » cette année. Ainsi il nous reste  beaucoup à offrir et à vivre avec « Molokai ».


THE EXPERIENCE "MOLOKAI" in SALAMACA (SPAIN) 
The Molokai experience began its journey in 2011 in Madrid. It was a response that we wanted to give, after implementing the catechetical itinerary in our schools. In this way, María García Olloqui sscc and I, we got in touch with different NGOs and movements that in Madrid, promote the experience of volunteering. There, we find many hits to offer this to minors, but we met up with a group, whose desire was to expand and make visible the homeless. We spent a month going out with them in the evenings, from 11:30 to 2 in the morning and there, after seeing concrete faces, after seeing them, university students, married, unemployed people, who gave their time, their nights, to service on the Street, , we noticed on returning home that something was changed being in us.

In the subway back, we both agreed to think of Damien who had been transformed by the people of Molokai and this experience led him to the inseparable union with God. This was what we wanted for our high school youth!


We organized volunteering, with different service proposals, but from the beginning taking note of the experiential. "You come to get down on your knees and experience a change in your heart." And from our own experience we involved ourselves in transmitting what we wanted to offer. Experience to speak little and welcome much.

From these beginnings, and with the changes brought about by our religious life, I went to live in Salamanca, where I indulged myself with the announcement of the gospel and the gateway to the experience of God. There I remembered that the young man at the university is a border place. And then, Molokai came back to my heart as a possibility to offer young people. Out of a sense of being sisters, I was able to share it with Olloqui and we dreamed of going to work with the young people so that one day they could find themselves one day identified with the Sacred Hearts and experience themselves in Molokai service. And so in Salamanca, alongside Nuria Lobo sscc and Merecedes Bayo sscc,  we laid the foundations to offer the pandano and kaikit experience.

Pandano is to walk the streets of the city of Salamanca and bring something warm to the people who wander the by-ways with neither direction or place. And kaikit was the name, which we gave to the playroom, which Bea Garcia Comyn sscc, during her time in Salamanca stimulated. This was already started in the neighborhood of Pizarrales. Thus, we got together to begin this journey together. We put up posters and initiated a conversation of shared interests with the Red Cross, Caritas Salamanca and the Diocesan Social Pastoral. We kicked off this proposal, highlighting our desire to offer a pastoral itinerary through service and the offer of oneself. Thus, we gave the space not only to the task, but to the follow-up asililation.

In the second year, other Congregations of the city that have schools and a desire to offer an opportunity like this to their youth began to contact us. Likewise, institutions that in the city have programs for the insertion and development of people but who need volunteers also called us. And from there have been born other volunteer proposals, which maintain the same scheme:

Kalaupapa: a house of single mothers; Molokai takes care of the children of these mothers.

Waikiki: support the Salesians in their youth center with the education of children from unstructured families.

Wapoo: street work in the neighborhood of San José along with the dehonians and sisters of Consolaciόn.

Poi-poi: a project that consists of inviting homeless people on Sunday to chicken with rice: tablefellowship, conversation, relaxed time. The group of young people concludes the experience with a space to share what they have  lived and to celebrate the Eucharist.

Way to Molokai: Some young people want to make a specific journey of faith, to know-through field work-the resources that are in the city. The experience concludes in praying and learning to look to find God in the world of the most disadvantaged.

There is also a new project carried out together with Caritas and the team of Youth Ministry. We have called it "Pleased to serve". We have carried out an awareness and action itinerary for schools and institutes in the city in which we offer a deepening path for students from the 4th year of ESO (around 15-16 years) to 2nd year (about 17-18 years old).

This project has been growing and with it the involvement of many other people who have been engaging with us. In addition, there are the sisters who have spent+ time here and who have been making the project their own, both in Madrid and Salamanca. We are grateful for the work of Miriam Ozcoidi sscc for the first Way to Molokai and the Poi-poi experience, which she coordinated and transmitted the spirit of Damian. And of course the always generous help of María Jesús Rubio (mother of Pablo Bernal sscc) who from the beginning has been putting up with our craziness and helping to the point that now we can handle a large number of youth.

Within a year we will have new alignments. Elena Díaz Muriel sscc is added to the community of Padre Damien and she will take care of the way this year just as much Molokai remains to be offered and lived. 


LA EXPERIENCIA “MOLOKAI” en SALAMACA (ESPAÑA)
La experiencia Molokai comenzó su andadura en el año 2011 en Madrid. Fue una respuesta que quisimos dar, tras implantar el itinerario catequético en nuestros centros educativos. De este modo, María García Olloqui sscc y yo, nos pusimos en contacto con distintas ONGs y movimientos que en Madrid, promueven la experiencia de voluntariado. Allí, encontramos muchas pegas para poder ofrecer esto a menores, pero coincidimos con un grupo, cuyo deseo era expandirse y hacer visible a las personas sin hogar. Estuvimos durante un mes saliendo con ellos por las noches, de 11:30 a 2 de la mañana y allí, tras ver rostros concretos, tras verles a ellos, universitarios, casados, personas en paro, que daban su tiempo, sus noches, al servicio de la calle, nosotras, volviendo a casa, notamos que algo nos estaba cambiado.

En el metro de vuelta, las  dos coincidimos en pensar en Damián, él había sido transformado por la gente de Molokai y esta experiencia le condujo a la unión inseparable con Dios. ¡Esto era lo que deseábamos para nuestros jóvenes de bachiller!


Organizamos el voluntariado, con diferentes propuestas de servicio, pero desde el principio, marcando la fuerza en lo experiencial. ”Vienes a ponerte de rodillas y experimentar dentro de tu corazón un cambio”. Y desde nuestra propia experiencia nos implicábamos en trasmitir lo que queríamos ofrecer. Experiencia para hablar poco y acoger mucho.

Desde estos inicios, y con los cambios que traen nuestra vida religiosa, me fui a vivir a Salamanca, allí, donde yo misma recibí con mimo el anuncio del evangelio y la puerta de entrada a la experiencia de Dios. Allí recordé, que es un lugar de frontera el joven de la universidad. Y entonces, Molokai vino de nuevo a mi corazón como una posibilidad para ofrecer a ese joven. En ese camino de fraternidad, pude compartirlo con Olloqui e ideamos el ir trabajando con los jóvenes para que algún día puedan encontrarse en la identidad sagrados corazones y en la experiencia de servicio Molokai. Así en salamanca junto a Nuria Lobo sscc y Merecedes Bayo sscc, pusimos las bases, para ofrecer la experiencia pandano y kaikit.


“Pándano”  es recorrer las calles de la ciudad de Salamanca y llevar algo caliente a la gente que transita por ellas sin rumbo ni lugar. Y “kaikit”, fue el nombre, que le dimos a la ludoteca, en la cual Bea García Comyn sscc, estuvo animando durante su tiempo en Salamanca, esta, ya estaba iniciada en el barrio de Pizarrales. Así, nos unimos para comenzar esta andadura y poniendo carteles  e iniciando conversaciones de comunión, con Cruz Roja, Cáritas Salamanca y la Pastoral Social diocesana, dimos el pistoletazo de salida a esta propuesta, marcando el acento en nuestro deseo de ofrecer un itinerario pastoral a través del servicio y la entrega. Así, le dimos el espacio no sólo a la tarea, sino a la recogida posterior.


En el segundo año de andadura, comenzaron a ponerse en contacto con nosotros otras congregaciones de la ciudad que tienen colegios y deseo de ofrecer un espacio como este a sus jóvenes, también nos llamaron instituciones que en la ciudad tienen programas de inserción y promoción de la persona pero que necesitan voluntariado. Y desde ahí han ido naciendo otras propuestas de voluntariado, que mantienen el mismo esquema:

Kalaupapa: una casa de madres solteras; Molokai cuida a los niños de estas madres.

Waikiki: apoyo al estudio a niños de familias desestructuradas que llevan los salesianos en su centro juvenil.

Wapoo: tarea de calle en el barrio San José junto a los dehonianos y las religiosas de la Consolación.

Poi-poi: proyecto que consiste en invitar a comer un arroz con pollo, a las personas sin hogar en domingo, compartir con ellos la mesa, la palabra, el tiempo y el grupo de jóvenes concluye la experiencia con un espacio donde compartir lo vivido y celebrando la eucaristía.

Viaje a Molokai: Aquellos jóvenes que quieren hacer un recorrido específico de fe, viven la experiencia a modo de campo de trabajo por los recursos que hay en la ciudad y concluyen rezando y aprendiendo a mirar para encontrar a Dios en el mundo de los más desfavorecidos.

      Hay además un nuevo proyecto realizado junto con Cáritas y el equipo de la Pastoral Juvenil. Lo hemos llamado “Encantado de servir”. Hemos realizado un itinerario de sensibilización y acción para los colegios e institutos de la ciudad en los que ofrecer un camino de profundización para alumnos de 4º de ESO (en torno a 15-16 años) hasta 2º bachiller (en torno a 17-18 años).


Este proyecto ha ido creciendo y con él la implicación  de otras muchas personas que se han ido comprometiendo con nosotras. Además, de las hermanas que han ido pasando por aquí y que lo han ido haciendo suyo, tanto en Madrid como en Salamanca. Es de agradecer la labor de Miriam Ozcoidi sscc para sacar adelante el primer viaje a Molokai y la experiencia Poi-poi, la cual coordinó y supo transmitir el espíritu de Damián. Y por supuesto el apoyo siempre generoso de María Jesús Rubio (madre de Pablo Bernal sscc), la cual desde los inicios se ha ido comprometiendo con nuestras locuras y ayudando a que hoy podamos acompañar a un gran número de jóvenes.

Queda un año por delante, donde tenemos nuevas incorporaciones, Elena Díaz Muriel sscc se suma a la comunidad de Padre Damián y ella cuidará la experiencia del viaje este año, así que aún nos queda mucho Molokai que ofrecer y vivir.



Saturday, December 10, 2016

VOCATIONAL BIBLE FESTIVAL (FEBIVO) in PERU


FESTIVAL BIBLIQUE des VOCATIONS  (FEBIVO) au PÉROU


FESTIVAL BÍBLICO VOCACIONAL (FEBIVO) en PERÚ


Lucio Colque sscc

El “Festival Bíblico Vocacional” (FEBIVO), se realizó el 13 de noviembre de 2016 en la Parroquia “Nuestra Señora de la Paz”, atendida por los sacerdotes Sagrados Corazones. Está ubicada en una zona urbano-marginal de San Juan de Lurigancho, en la capital, Lima. En esta ocasión utilizamos las cartas de san Pablo a los Gálatas y a los Efesios.

Es la primera vez que realizamos este evento en la parroquia, que es a su vez una obra de la provincia peruana ss.cc. Debo decir que es una adaptación de un festival que se realiza en el Sur Andino. Lo diferente es la inclusión vocacional religiosa en este evento.

Siento que la Palabra de Dios sigue transformando el corazón de las personas, tanto como sigue llamando a los difusores de la misma. Incentivar la lectura bíblica y plasmar el mensaje para nuestro tiempo a través de las cualidades artísticas (murales, dibujo, poesía, canto y conocimientos) de los jóvenes hace que este evento sirva como plataforma para la presentación de las congregaciones religiosas y sacerdotales quienes tienen un stand con materiales de difusión vocacional.

Sería antojadizo decir que logramos realizar todo lo que nos propusimos, en la línea de lo mencionado en el anterior párrafo. Para saber qué experiencia queda de este evento, les pedí a una profesora y dos alumnas que nos contarán brevemente qué les significó el FEBIVO:

"Para mi fue una experiencia  muy linda,  con la  participación  de la  Institución  Educativa Néstor Escudero Otero y los docentes del área de educación religiosa; preparamos a los alumnos de forma personalizada, la emoción  de participar en el concurso. En la selección de los participantes descubrí las habilidades y los temores de los alumnos, porque no tenían confianza en sí mismos. Con el trabajo realizado entre alumnos y docentes pudimos obtener los primeros puestos en: murales, pintura, poesía y conocimientos. Además de la participación en canto. El mayor aprendizaje de los jóvenes fue valorar los mensajes de las cartas a los Gálatas y a los Efesios y comprender que hoy siguen siendo vigentes para poder ser buenos cristianos.
     Me encantó participar del FEBIVO, por todo lo que hemos logrado con los alumnos pero a la vez por haber conocido las diferentes congregaciones que están en nuestra parroquia. Gracias a Dios por toda esta experiencia de talento, fe y vocación” (Asunta Orcso, profesora de religión).

 “Me sentí muy nerviosa al comienzo, al ver que había gente que sabía más que yo; aprendí como AMAR AL PRÓJIMO y que debo tener mucha fe en Dios; eso nos da entender Pablo en las cartas a los Gálatas y a los Efesios. Yo jamás pensé concursar en base a lecturas sobre la biblia, así como no pensé llegar en segundo lugar. Gracias a Dios por este regalo y la oportunidad de aprender a amar al prójimo” (Lohana Cortes, alumna participante).


 “…nunca participamos en concursos de biblia, pero al ver a la profesora y a mis amigos con entusiasmo y mucho empeño, entonces di lo mejor de mí en el mural, al final nuestro esfuerzo dio frutos y ganamos el primer puesto. Lo mejor de todo es que aprendí mucho de las cartas a los Gálatas y a los Efesios. Gracias al FEBIVO por la oportunidad de aprender” (Carmen Ayma, alumna participante).

Si hubiera pedido más comentarios sobre el FEBIVO, tal vez tengan el mismo contenido. Lo que permite ver que, por el momento, el esfuerzo y la reflexión se dan efectivamente en torno a las lecturas bíblicas sugeridas, quedando pendiente incluir de forma más creativa la reflexión vocacional y la propuesta explicita de los carismas en la Iglesia. Personalmente siento que es una bonita experiencia donde se puede innovar y afianzar más la propuesta vocacional.

NOTA:
La convocatoria, bases y fotos del FEBIVO se puede ver en el Facebook: https://www.facebook.com/ssccvocaciones?fref=ts



FESTIVAL BIBLIQUE des VOCATIONS  (FEBIVO) au PÉROU

Le « Festival biblique des vocations » (FEBIVO), s’est  tenu le 13 novembre 2016 à la paroisse « Notre-Dame de la Paix », animé par les prêtres des Sacrés-Cœurs. Cette paroisse se situe dans une  des zones urbaines marginales de San Juan de Lurigancho, à Lima, la capitale. Pour cette circonstance, nous avons utilisé  les épitres  de Saint Paul aux Galates et aux Ephésiens.

C’est la première fois que s’est réalisé un tel événement dans la paroisse   à l’initiative   de la province péruvienne des ss.cc. Il faut signaler  aussi que c’est une adaptation d’un festival qui avait lieu   dans le Sud Andin, mais, ici,  avec une  dimension nouvelle portant sur le thème des vocations religieuses.

Je pense que la parole de Dieu continue de transformer le cœur des personnes, tout en interpellant ceux qui l’annoncent. Promouvoir la lecture de  la Bible et en présenter son  message pour notre temps au moyen des capacités  artistiques (peintures murales, dessins, poésie, chant…) des jeunes, fait que  cet événement peut servir de vitrine pour les congrégations sacerdotales et religieuses qui y  présentent   des documents de sensibilisation sur les vocations.

Il serait prétentieux  de dire que nous sommes parvenus  à  réaliser tout ce que nous proposions, dans la perspective  mentionnée plus haut. Pour savoir quelle expérience on peut retenir  de cet événement, j’ai demandé à une professeure et à deux élèves de nous dire  brièvement ce que  représentait pour eux le FEBIVO :

« Pour moi ce fut  une très belle expérience, avec la participation de l’Institut d’Education Nestor Escudero Otero et des membres  de l’enseignement religieux ; nous avions préparé les jeunes de manière   personnalisée, pour participer avec enthousiasme à ce concours. A l’occasion de  la sélection des participants, j’ai découvert les capacités et en même temps les craintes de ces jeunes, car ils manquaient de  confiance en eux- même. Avec les travaux effectués entre élèves et enseignants nous avons obtenu les premières places: tableaux muraux, peintures,  poésie et  connaissances. De plus il y eut  la participation au chant. La plus belle découverte   des jeunes fut la mise en valeur des messages des épitres aux Galates et aux Éphésiens et la découverte de ces textes, toujours pertinents   pour nous aider aujourd’hui à être de bons chrétiens.
J’ai été ravi de participer au FEBIVO, pour tout ce que nous avons réussi à faire avec les élèves, et en même temps pour avoir pu découvrir  différentes congrégations présentes sur notre paroisse.  Merci Seigneur, pour toute cette expérience de talent, de foi et de vocations diverses » (Assunta Orcso, professeure de religion).

« J’étais très nerveuse au début, en  voyant  des gens qui en savaient plus que moi ; j’ai appris comment AIMER LE PROCHAIN et combien je dois avoir foi en Dieu ; Cela nous a permis de comprendre Paul en ces épitres  aux Galates et aux Ephésiens. Jamais je n’aurais pensé faire un concours à partir de textes bibliques, ni non plus arriver  en deuxième place.  Merci  à Dieu pour ce cadeau  et pour avoir au l’occasion  d’apprendre à aimer le prochain » (Lohana Cortes, jeune participante).

«.. .Jamais nous n’avions participé à un concours de Bible, mais de voir ma professeur et mes amis enthousiastes avec beaucoup d’entrain, j’ai mis le meilleur de moi-même pour réaliser le panneau mural, et à la fin notre effort a porté des fruits puisque nous avons gagné la première place. Le plus fort  c’est que j’ai appris beaucoup à propos des lettres aux Galates et aux Ephésiens. » « Merci à FEBIVO pour cette belle occasion d’apprendre » (Carmen Aymá, Jeune participante).

Si j’avais demandé davantage de commentaires sur le FEBIVO, vous auriez eu à peu près les mêmes réactions. Ce qui permet de se rendre compte  que, pour l’instant, l’effort et la réflexion ont été bien menées   autour des lectures Bibliques, mais il faut sans doute aller plus loin en  approfondissant davantage notre  réflexion  sur les vocations et en faisant  des propositions plus concrètes  sur les  charismes dans l’Eglise. Personnellement, je sens  que c’est une très belle expérience à partir de laquelle il est possible d’innover et  de renforcer encore davantage notre projet  à propos des vocations.


Note : La convocation, bases et images de FEBIVO peuvent être vus dans le Facebook: https://www.facebook.com/ssccvocaciones?fref=ts



VOCATIONAL BIBLE FESTIVAL (FEBIVO) in PERU

The "Biblical Vocation Festival" (FEBIVO) was held on November 13, 2016 in "Our Lady of Peace" parish, attended by the Sacred Hearts priests. The parish is located in an outer urban marginalized area of ​​San Juan de Lurigancho, in the capital, Lima. On this occasion we used the letters of St. Paul to the Galatians and the Ephesians.

It was the first time we held this event in the parish. The experience is the product of work done ss.cc province of Peru. The event, I must add, is itself an adaptation of a festival that takes place in the South Andes. What is different is the religious vocational accent made part of the event.

I feel that the Word of God continues to transform the hearts of people, as much as it continues to call the diffusers of the same Word of God. Encouraging biblical reading and shaping the message for our time through the artistic qualities of  the young people (murals, drawing, poetry, singing and knowledge) makes this event a platform for the presentation of religious and priestly Congregations who have a booth with promotional materials on vocations.

It would be over-reaching to say that we were able to accomplish everything we set out to do, in line with what was mentioned in the previous paragraph. To know the take-away of this event, I asked a teacher and two students to tell us briefly what the FEBIVO meant to them:

 "For me it was a very nice experience, with the participation of the Néstor Escudero Otero Educational Institution and teachers in the area of ​​religious education.  We prepared the students in a personalized way, the excitement of participating in the contest. In the selection of the participants I discovered the skills and fears of the students, because they had no confidence in themselves. With the work done between students and teachers we were able to obtain the first prizes in: murals, painting, poetry and knowledge. In addition to participation in singing. The greatest learning of young people was to value the messages of the letters to the Galatians and the Ephesians and to understand that today they are up to date in being good Christians.
I was delighted being part of FEBIVO, happy for all that we have achieved with the students but at the same time for coming to know  the different religious Congregations that are in our parish. Thank God for all this experience of talent, faith and vocation " (Asunta Orcso, professor of religion).

 "I was very nervous at first, seeing that there were people who knew more than I; I learned how to LOVE THE NEIGHBOR and that I must have a lot of faith in God.  That’s what Paul gives us to learn in the letters to the Galatians and the Ephesians. I had never thought to compete on Bible readings nor did I think I would come second. Thank God for this gift and the opportunity to learn to love our neighbor "(Lohana Cortes, student participant).

 "... we never participated in bible contests, but seeing the teacher and my friends with enthusiasm and a lot of effort, then I gave my best in the mural, in the end our effort paid off and we won the first place. Best of all, I learned a lot from the letters to the Galatians and the Ephesians. Thanks to FEBIVO for the opportunity to learn" (Carmen Ayma, student participant).


If you had asked for more comments on FEBIVO, they would have the same content. This makes it possible to see that, for the moment, the effort and reflection are effectively based on the suggested biblical readings, and it remains to include in a more creative way vocational reflection and the explicit proposal of the charisms in the Church. Personally I feel it is a beautiful experience where you can begin and consolidate more the suggestion of a vocation.

Note:
The call, bases and photos of the FEBIVO can be seen on Facebook:


Friday, November 18, 2016



EL TIEMPO DE “INMERSIÓN” EN LA PREPARACIÓN PARA LOS VOTOS PERPETUOS (2016)

LA PERIODE « D’IMMERSION »  DES FRERES SSCC PARTICIPANT AU PROGRAMME DE PREPARATION AUX VŒUX PERPETUELS (2016)

IMMERSION REPORT OF BROTHERSIN INTERNATIONAL PROGRAM FINAL PROFESSION (2016)



José Rodríguez Caro sscc (Provincia Ibérica)

Como parte del programa para preparación de votos perpetuos, los hermanos SSCC que participan en él, fueron a vivir con familias filipinas en Manila, en concreto en la zona de Bagbag y Bagong Silang. El propósito de tal experiencia fue experimentar la realidad de esta ciudad de manera más honda. La “inmersión”, como normalmente denominamos esta experiencia, duró un mes. El siguiente artículo narra el núcleo de la experiencia de este grupo de hermanos.
"Deja tu país, tu familia y la casa de tu padre,
y vete a la tierra que te mostraré "(Gn 12,1)

Add captionThe 8 brothers with Fr. Boni Payong sscc and Fr. Patris Breket sscc 

Jueves, uno de septiembre, a las 9.00 a. m., los ocho hermanos que formamos parte del programa, nos lanzamos a una experiencia distinta de lo que habíamos vivido y, de alguna manera, especial y desconocida. Después de haber pasado, en nuestra casa actual en Cainta (Manila), dos meses entre estudios, lecciones, momentos para compartir, etc., nos dividimos en dos mitades para pasar todo el mes de septiembre en una inmersión con familias locales y colaborar con la misión congregacional. A pesar de nuestros diferentes puntos de partida, todos esperábamos que fuera un viaje largo y lleno de experiencias. Algunos de nosotros estábamos animados; otros, quizá, un poco asustados; otros, sin expectativas ni prejuicios. Todos coincidíamos en que esta travesía era algo desafiante pero, al mismo tiempo, entrañada de frutos y de sentido.

Ciertamente, nunca es fácil ser acogido en casa ajena. Nuestra fe fue crucial para comenzar adecuadamente y superar las dificultades que tuvimos. Resultó esencial recordar en muchos momentos una cita bíblica: "Cualquiera que reciba a un niño como éste en mi nombre, me recibe a mí. Y el que me recibe, no me recibió, sino que recibe al que me envió "(Mc 9, 36). Esta idea no fue sólo para las familias que nos recibieron, sino, además, para cada miembro del grupo.

En general, esta experiencia nos ha permitido comprender mejor la realidad filipina. Quizás, los dos aspectos más llamativos han sido la fe de la gente y la hospitalidad del pueblo filipino. Recibimos un auténtico testimonio de simplicidad. Sin duda, vivir con las familias es un momento de enorme cuestionamiento personal. Y en este sentido, la grandeza de este tiempo, y lo mejor, proviene de la gran oportunidad de haber podido profundizar en la relación con las familias filipinas e intercambiar y compartir nuestra experiencia espiritual y congregacional con ellos.

Bagbag parish
Además, un segundo aspecto que cabría señalar, es la perseverancia de nuestras familias de acogida. Luchaban cada día por salir adelante. Siendo honesto, ninguno de entre las familias era absolutamente pobre, su nivel de vida era sencillo y decente. Considerando esto, es imposible no sentirse en profunda armonía con este tipo de personas. Algunos de nosotros sentimos la irresistible necesidad de llevarlos con nosotros a nuestro tiempo de adoración personal y dar gracias al Señor por cruzar nuestras vidas.

Otro aspecto que cabría remarcar hace referencia a nuestra Congregación. Este mes ha puesto de manifiesto, un poco más, sus fortalezas y debilidades en nuestra misión como congregación religiosa en esta parte del mundo. Queremos destacar el trabajo conjunto entre hermanos y hermanas en Bagong Silang (en especial los programas de alimentación en las dos parroquias), el muy buen servicio sacramental que nuestra Congregación hace... etc. Ciertamente, es exigente, agotador pero, al mismo tiempo, Alentador, esperanzador y una enorme dosis de realidad para nuestras misiones presentes y futuras.


Sin embargo, sería una ingenuidad decir que la experiencia fue perfecta e inmaculada. Este mes ha sido un verdadero éxodo. Bajo la invitación de Dios, fuimos enviados a un lugar desconocido. A veces, a pesar de nuestro afán de hacer lo que sea para ayudar y hacerlo bien, fracasamos. Cada éxodo contiene incertidumbre e implica sufrimiento. Algunos de nosotros pudimos sentirnos tratados como niños en algunos instantes; o acusamos el enorme cansancio; o tal vez, nos reunimos con personas que nos hicieron sentir nuestra presencia como una carga (también dentro de la Congregación). Aunque, a decir verdad, después de todo, podemos descubrir que el sufrimiento y la incertidumbre eran un sufrimiento salvífico y el pequeño esfuerzo que hicimos ayudó en nuestro proceso de maduración. En realidad, esta es la manera real y más poderosa de crecer: descubrir la Gracia en el dolor. Pasar este mes allí ha sido una oportunidad para ponernos como discípulos de Jesús en la realidad a través de lo que Dios nos pide, y descubrir de nuevo, como extranjeros, el deseo de servir con la Congregación en cualquier parte del mundo, con nuestros dones y limitaciones. Además, tenemos que ser críticos con nosotros mismos. Ni nuestra participación ni nuestras palabras fueron siempre perfectas y útiles.


En conclusión, nos gustaría terminar, usando una metáfora, reconociendo el regalo que recibimos. Normalmente, ofrecemos nuestra "casa" cuando está limpia, fresca y ordenada. En realidad, cuando nuestra casa, o nuestra habitación, está desordenada no nos gusta mostrarla y, cuando se requiere, tratamos de ponerla en orden; es decir, cuando lo que queremos mostrar es hermoso y digno de ser visto, estamos dispuestos a hacerlo y mostrarlo muy rápido. Pero, al contrario, cuando la situación es un poco desordenada y un lugar imperfecto, es necesario una auténtico gesto de humildad para abrir nuestra casa, es decir, nuestra vida. En pocas palabras, abrir el corazón para recibir un extranjero significa correr el riesgo de ser vulnerable.




LA PERIODE « D’IMMERSION »  DES FRERES SSCC PARTICIPANT AU PROGRAMME DE PREPARATION AUX VŒUX PERPETUELS (2016)

Une partie du programme de préparation aux vœux perpétuels pour les frères sscc qui y participent a consisté à partager la vie des familles philippines à Manille, spécifiquement à Bagbag et Bagong Silang. Le but de cette expérience était de mieux comprendre la réalité de cette ville. « L’immersion », comme nous appelons habituellement cette expérience, a duré un mois. L’article ci-dessous nous relate ce qui fut le cœur de l’expérience pour ce groupe de frères.

«  Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père pour le pays que je t’indiquerai «  (Gn 12,1)

Cainta, sscc house
Jeudi, 1° septembre, à 9 heures du matin, nous, les 8 frères qui participions au programme, nous nous sommes lancés dans une expérience différente de ce que nous avions vécu et, en quelque sorte, spéciale et inconnue. Après avoir passé dans notre maison actuelle de Cainta (Manille), deux mois d’études, de cours et de moments de partage … nous avons été séparés en deux groupes pour passer le mois de septembre en immersion dans des familles locales et collaborer à la mission de la Congrégation. Bien que nos points de départ aient été différents, nous espérions tous que ce serait là un long voyage riche en expériences. Certains d’entre nous partaient enthousiastes, d’autres peut-être un peu effrayés et d’autres encore, sans attente ni à priori .Nous pensions tous que cette traversée était un défi mais aussi qu’elle serait porteuse de fruits et de sens.

Il n’est jamais facile, bien sûr, d’être accueilli chez autrui. Notre Foi fut essentielle pour commencer correctement et dépasser les difficultés que nous avons rencontrées. Souvent, il nous a fallu nous rappeler cette citation biblique : «  Quiconque accueille un enfant comme celui-ci à cause de mon nom, c’est moi qu’il accueille  et quiconque m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille mais Celui qui m’a envoyé ». Cette même citation ne concernait pas seulement les familles qui nous ont reçus mais aussi, chaque membre du groupe.

En  général, cette  expérience nous a permis de mieux comprendre la réalité philippine. Peut-être les deux aspects les plus remarquables ont-ils été la foi des gens et l’hospitalité du peuple philippin. Ce fut un authentique témoignage de simplicité. Partager la vie des familles constitue sans doute un véritable questionnement personnel. Dans ce sens, ce qui fut le plus important et le plus profitable, fut la grande chance d’avoir pu approfondir notre relation avec les familles, d’avoir échangé et partagé notre expérience spirituelle et congréganiste avec elles.

De plus, le second aspect qu’il conviendrait de souligner, c’est la ténacité de nos familles d’accueil. Elles luttaient chaque jour pour s’en sortir. Pour être honnête, aucune de ces familles ne vivait dans la pauvreté absolue, leur niveau de vie était simple mais décent. Il était donc impossible de ne pas se sentir en profonde harmonie avec ces personnes. Certains d’entre nous ont ressenti l’irrésistible nécessité de les inviter à notre temps d’adoration personnelle et de remercier le Seigneur de leur avoir fait partager un moment de leur vie.

Un autre aspect qu’il conviendrait de souligner concerne notre Congrégation. Ce mois a permis de mettre en relief les forces et les faiblesses de notre mission  en tant que Congrégation religieuse dans cette partie du monde. Nous voulons souligner le travail conjoint des frères et des sœurs à Bagong Silang (spécialement les programmes d’alimentation dans les deux paroisses) et  l’excellent service sacramentel que réalise notre congrégation… Tout cela est, bien sûr, exigeant, épuisant mais en même temps encourageant, porteur d’espérance et d’une bien meilleure connaissance de la réalité pour nos missions présentes et futures.

Cependant, il serait bien naïf de dire que cette expérience a été parfaite et sans problème. Ce mois  a  été un véritable exode. A l’appel de Dieu, nous avons été envoyés dans un lieu inconnu. Parfois, malgré notre  désir de bien faire, nous avons échoué. Chaque exode porte son lot d’incertitudes et induit de la souffrance. Certains d’entre nous ont pu, parfois, se sentir traités comme des enfants ou ressentir une énorme fatigue. Parfois aussi, nous avons rencontré des gens qui nous ont fait sentir que nous étions une charge pour eux (même à l’intérieur de la Congrégation). Cependant, à dire vrai, nous avons aussi pu découvrir que la souffrance et l’incertitude  étaient salvatrices et que le petit effort que nous avons fait nous a aidé à mûrir. En réalité, c’est là, la façon la meilleure et la plus puissante de grandir et de découvrir la Grâce dans la douleur. Ce mois a été une opportunité pour nous plonger, en tant que disciples de Jésus, dans la réalité à travers ce que Dieu nous demande et de redécouvrir, comme des étrangers, le désir de servir avec la Congrégation partout dans le monde, avec nos talents et nos limites. Nous devons aussi être critiques envers nous-mêmes. Notre participation et nos paroles n’ont pas toujours été parfaites ni utiles.

Pour conclure , nous aimerions terminer par une métaphore en reconnaissant le cadeau que nous avons reçu . Normalement, nous offrons notre « maison » quand elle est propre, fraîche et rangée. Quand notre maison ou notre chambre est en désordre, nous n’aimons pas la montrer et, s’il le faut, nous essayons de la remettre en ordre c’est à dire que, lorsque ce que nous voulons montrer est beau et digne d’être vu, nous sommes disposés à le faire et à le montrer très rapidement. Au contraire, quand il y règne du désordre et que ce n’est pas parfait, il faut vraiment faire un acte d’humilité pour ouvrir notre maison, c’est à dire notre vie. En deux mots, ouvrir son cœur pour accueillir un étranger, revient à courir le risque d’être vulnérable.



IMMERSION REPORT OF BROTHERS
IN INTERNATIONAL PROGRAM FINAL PROFESSION 2016

As a part of the program final profession (PFP), the brothers sscc who participate in it, went to live with filipino families in Manila. The purpose of such an experience was to experience the reality of this city. “The immersion” as how this experience is usually named, lasted one month. This article tells the core experience of this group of brothers. 


“Leave your country, your family and your father´s house,
for the land I will show you” (Gn 12,1)


Thursday, first of September, at 9.00 a. m., the eight members of the program[1] went to experience something different and somehow special and uncharted for a number of the brothers. After spending two months together, in our present abode, our sscc house in Cainta, in the midst of studies, lessons, sharings…etc., we were divided into two groups in order to spend the whole month of September in an immersion with local families and thus collaborate with the congregational mission.

Despite our different starting points, everyone expected it to be a long month’s journey. Some of us were encouraged; others, a little bit afraid of the experience; others without expectations or preconceptions. Certainly, it would be challenging but, at the same time, the attitude was “it might be a very fruitful experience.”



Certainly, it is never easy to be taken into someone’s home. Our faith was crucial for starting adequately and overcoming any difficulties that we had. It was helpful to remind ourselves of a biblical quote in this regard: “Whosoever shall receive one such child as this in my name, receives me. And whosoever shall receive me, receives not me, but Him that sent me” (Mk 9, 36). This belief was not only for the families who received us, but, furthermore, for every member of the group. On the whole, this experience has allowed us to get a further understanding of the Philippine´s actual state of affairs. Perhaps, the two most striking aspects have been the faith of the people and the hospitality of the Filipino people. We received an authentic witness of simplicity. Without a doubt, living with the families is a time of questioning. And, in this regard, a rich and perhaps the best outcome of the time has been a depth to the relationship and sharing our spiritual and congregational experience with the people.

In addition and certainly not insignificant is the perseverance of the families who hosted us. They struggle every day to move ahead. To be honest, none were absolutely poor; their standard of living was simple and decent. Considering this, it is impossible not to be attracted to this kind of people. Some of us felt the irresistible need of bringing them with us to our personal adoration time and to give thanks to the Lord that they had crossed our lives.

Another aspect makes reference to our Congregation. This month has brought to light, a little bit more, our mission as a religious congregation in this part of the world in both its strengths and weakness. We would like to highlight the joint work between brothers and sisters in Bagong Silang, both feeding programs in the two parishes, the very good sacramental service our Congregation does… etc. Certainly, it is demanding, tiring but, at the same time, encouraging, hopeful and a huge dose of reality for our present and future missions.

Nevertheless, it would be a naivety to say that the experience was perfect and immaculate. This month has been a real exodus. Under God´s invitation, we were sent ... somewhere.  Sometimes, in spite of our eagerness to do whatever in order to help-and do it well-we failed. Every exodus contains uncertainty and implies suffering. Sometimes, some of us could feel ourselves treated as children; or we were tired and running out of strength; or maybe, we met with people who made us feel that our presence was a burden (also inside the Congregation).

After all, we can discover, to tell the truth, that the suffering and the uncertainty was a saving suffering. The small effort we made helped in our maturation process. Actually, this is the real and most powerful way to grow: discovering the Grace in the sorrow. Spending this month in immersion, has been an opportunity to put ourselves as disciples of Jesus  into  the present reality as God asks for us to do, and to discover again, the desire to serve the Congregation in any part of the world, as aliens, with our skills and limitations. Beside, we have to be critical with ourselves. Neither our involvement nor our words were always perfect and helpful.

In conclusion, we would like to finish, using a metaphor, recognising the gift that we received. Normally, we offer our “house” when it is clean, fresh and in order. Actually, when our house, or our room, is messy we do not like to show it. When it is required, we try to put it in order. When what we want to show is beautiful and worthy to be seen, we are willing to show it and to do so very fast. But, quite opposite, when the situation is a little bit messy and an imperfect place, an authentic evangelical humility is needed to open your house, namely, your life. Briefly put, opening your life wholeheartedly to receive an alien means running the risk of being vulnerable. 

We use this metaphor, the reception of the alien, to give thanks to the respective families, as well as other people in Bagong Silang and Bagbag. They decided to host us in their lives, not only in their houses, unconditionally, in disorder and uncertainty, in harmony and joy. We are looking forward to repeating the gentle gesture that we received; that means receive every alien, who is in his personal exodus, and offer him/her the best we have with patience, love and humility.




[1] Br. Maxime (Congo), Br. Carlos (Mexico), Br.Tri (Indonesia), Br. Arul (India), Br. Archie (Philippines) , Br. Dion (Indonesia) ,  Br. Óscar (Chile) and Br. José (Spain).