Tuesday, November 17, 2015

What’s actually being celebrated (Quod actu celebratur…!)

Ce qui  est actuellement célébré ! (Quod celebratur actu...!)

¡Lo que en realidad se celebra! (Quod actu celebratur ...!)

David P. Reid sscc

My difficulty with Sunday Mass, Rome or elsewhere, is always the same. Instead of receiving Holy Communion from bread blessed and broken at the Eucharist, the priest goes to the Tabernacle for pre-sanctified hosts as if it were Good Friday.

What the Roman Missal says ought to be done is strong: “It is most desirable that the faithful, just as the priest himself is bound to do, receive the Lord’s Body from hosts consecrated at the same Mass and that, in the instances when it is permitted, they partake of the chalice (cf. no. 283), so that even by means of the signs Communion will stand out more clearly as a participation in the sacrifice actually being celebrated. (General Instruction of the Roman Missal, nº 85). The Latin catches the burden of this essay very well “quod actu celebratur,” the immediacy of this celebration!

Old manual theology has input to make here. It taught that the priest must consume the bread and wine blessed at the Mass and we might add in the words cited above; “Communion will stand out more clearly as a participation in the sacrifice actually being celebrated”. The thinking then was that the Mass took place at the Consecration, at “Father’s Mass.” After Vatican II, it is no longer “Father’s Mass” but the Mass of the community. Vatican II confirmed the thinking: all should share in the one bread blessed and broken. Then there are pastoral problems. The fear of having more people than expected is a cop out; there are many ways to foresee how many will be at Mass. I have been a pastor in four different parishes and so I know the excuses.

When did things go off the track? Back in the eleventh century, we set aside the offertory procession although the offertory verse remained.  We substituted convent made bread for the gifts of the people, offered, blessed, broken and shared. Yes, especially on market day, it could be messy, sloppy, and unorganized. Father might have to wash his hands! But things can be done well. Even money, the modern expression of our sustenance, for the support of the church and the cry of the poor, has its  place with the bread and wine in the procession or as people often say “on the paten”!

Q. What did we lose?  A. The meaning of sharing one’s sustenance, represented in the bread and wine and receiving it back as God’s sustenance in the covenanted Paschal meal. Alas, Peter’s fish have gone for naught (John 21:12).The poignancy of Luke’s reference to the presence of Jesus to the disciples in the breaking of their bread and eating in their presence went lost (Luke 24:30,35,43). Transubstantiation became a conundrum for the specialist.

There is more. The offertory rite inclusive of a procession represents what was the preparation/immolation in older rites. The symbol of one´s sustenance, (blood), was prepared for sprinkling on the altar. Now we prepare bread and wine. This is lost on those who confuse immolation with sacrifice.  Sacrifice is God’s action. God makes holy. God receives the gift by looking at the heart of the giver as the prophets tell us. The story of Jesus celebrates the love with which Jesus went the whole way for us (John13:2). How could God not accept, not make holy, a love the Father recognizes as his own for us? In sum, we offer, we immolate. God accepts. God alone sacrifices. And each celebration is today´s sacrificial offering: May the Lord accept the sacrifice…

So if the Father is the One who makes holy by accepting our offering in the heart of Jesus, then all the more must we attend to our offering rite.  All the more must we attend to the meaning of this one and only Mass right now.  We offer bread and wine and receive back the Body and Blood of the One whose food is doing the will of the One who sent him. This is the one food that sustains us today. There are not many Masses, only participations (koinonia) in the one Mass of Jesus, the Christ, priest and prophet.  Each celebration calls for its own symbolic integrity. Communion (from the bread and wine actually offered) is thus a clearer sign of sharing in the sacrifice.

And for us as SSCC, for our own contemplation of quod actu celebratur, should we not have in the tabernacle only bread blessed at the most recent community Mass? 



Ce qui  est actuellement célébré ! (Quod celebratur actu...!)
Mon problème  avec la messe du dimanche, à Rome comme ailleurs, est toujours le même. Au lieu de recevoir la Sainte Communion avec le pain béni et partagé dans l'Eucharistie, le prêtre va au Tabernacle chercher les  hosties précédemment consacrées, comme si c’était le vendredi Saint.
Ce qu’indique le Missel Romain est pourtant bien clair: Il est très souhaitable que les fidèles, comme le prêtre est tenu de le faire lui-même, reçoivent le Corps du Seigneur avec des hosties consacrées au cours de cette même célébration et, dans les cas prévus (cf. n. 283), qu´ils participent au calice, afin que par ces signes mêmes, la communion apparaisse mieux comme la participation au sacrifice actuellement célébré. (Instruction générale du Missel Romain n. 85.)
Le latin rend bien compte des arguments avancés ici : « quod actu celebratur », «ce qui est actuellement célébré »
Les vieux manuels de théologie ont aussi des choses à dire sur ce point. Ils m’ont appris que le prêtre doit consommer le pain et le vin bénis à la messe même et pour cela, nous pourrions ajouter les mots cités plus haut: « afin que par ces signes mêmes, la communion apparaisse mieux comme la participation au sacrifice actuellement célébré »
Auparavant l'idée était   que la messe  se réduisait à la consécration. C’était « la messe du père ». Après Vatican II, ce n'est plus la « messe du père », mais la messe de la communauté.  Vatican II a confirmé cette idée : tout le monde doit participer au même pain consacré et partagé. Viennent ensuite les problèmes pastoraux. La crainte d'avoir à la communion plus de personnes que prévu. Mais  c’est un prétexte, car  Il existe bien des manières de prévoir combien de personnes communieront. J'ai été pasteur en quatre paroisses différentes et je connais bien les excuses que l’on se donne facilement.
Quand les choses se sont-elles gâtées ? Au XIe siècle nous avons abandonné la procession des offrandes. Nous avons substitué par du pain fait dans un couvent, les dons des gens,  qui étaient offerts,  bénis, répartis et partagés. Oui, surtout les jours de marché. Il pouvait arriver que cela puisse être  peu hygiénique, désordonné, désarticulé… Aussi le père devait-il se laver les mains ! Mais les choses pouvaient aussi bien se passer. L'argent, expression aujourd’hui de notre subsistance, offert pour les besoins de l’église et pour les pauvres, a toute sa place à l’offertoire,  avec le pain et le vin, ou comme on dit habituellement  « sur la patène ».
Question : qu’avons-nous perdu ? Réponse : le sens du partage de notre propre  subsistance, représenté par le pain et le vin  et celui de les recevoir à nouveau comme aliment de Dieu dans le repas de l'Alliance Pascale. Malheureusement, le poisson de Pierre n'a  servi à rien (Jn 21:12). La pathétique référence de Luc à la présence de Jésus aux disciples, dans la fraction de leur pain, s’est perdue  (Luc 24 : 30, 35,43). La transsubstantiation est devenue un casse-tête pour les spécialistes.
Il y  a plus encore. Le rite de l'offertoire avec  la procession représente ce qu’était la préparation / immolation dans les rites plus anciens. Le symbole de la  subsistance même (le sang) se préparait pour être répandu sur l'autel. Aujourd’hui nous préparons le pain et le vin. Tout sens ce perd pour ceux qui confondent immolation et sacrifice. Le sacrifice est action de Dieu. Dieu le rend saint. Dieu accueille le don en regardant le cœur du donateur, comme nous le disent les prophètes. L'histoire de Jésus célèbre l'amour avec lequel il a tout fait pour nous (Jn13: 2). Comment Dieu ne pourrait-il ne pas accepter, ne pas faire Saint, un amour  qu’il reconnaît comme le sien propre ? En bref, nous nous offrons, nous nous immolons. Dieu accepte. Dieu seulement sacrifie. Et chaque célébration est l'offrande du sacrifice de chaque jour: « Que le Seigneur reçoive de tes mains ce sacrifice... »
Si donc le Père est celui qui sanctifie en acceptant  notre offrande dans le cœur de Jésus, alors nous devons être d’autant  plus attentifs à notre rite d'offertoire. Et nous devons prêter attention à la signification de cette seule et unique messe de l’instant. Nous offrons le pain et le vin et recevons le corps et le sang de celui dont la nourriture est de faire la volonté de Celui qui l’a envoyé. C’est l’unique nourriture qui nous alimente  aujourd'hui. Il n'y a pas plusieurs messes, Il y a seulement plusieurs participations (koinonia) à l’unique messe de Jésus, Christ, prêtre et prophète. Chaque célébration revêt sa propre intégrité symbolique. La communion (avec le pain et le vin qui ont été offerts là, à l’instant) est donc le signe le plus clair notre participation au sacrifice.
Et pour nous, SSCC, pour notre propre contemplation de « quod actu celebratur », ne devrions-nous  pas avoir dans le Tabernacle, uniquement le pain consacré à la dernière Messe de la communauté ?



 ¡Lo que en realidad se celebra! (Quod actu celebratur ...!)
Mi dificultad con la misa dominical, en Roma o en cualquier otra parte, es siempre la misma. En lugar de recibir la Santa Comunión del pan bendecido y partido en la Eucaristía, el sacerdote va al tabernáculo a por hostias previamente consagradas como si se tratase del Viernes Santo.

Lo que el Misal Romano dice que debe hacerse está bien claro: “Es muy de desear que los fieles, como está obligado a hacerlo también el mismo sacerdote, reciban el Cuerpo del Señor de las hostias consagradas en esa misma Misa, y en los casos previstos (cfr. n. 283), participen del cáliz, para que aún por los signos aparezca mejor que la Comunión es una participación en el sacrificio que entonces mismo se está celebrando”.  (Instrucción General del Misal Romano n. 85.)
El latín se hace cargo muy bien del peso de la argumentación de este ensayo: "quod actu celebratur”, “lo que entonces mismo se está celebrando”.

Los antiguos manuales de teología tienen algo que decir aquí. Se enseñaba que el sacerdote debía consumir el pan y el vino bendecidos en la misa y a esto podríamos añadir las palabras citadas anteriormente: “para que aún por los signos aparezca mejor que la comunión es una participación en el sacrificio que entonces mismo se está celebrando”. La idea era entonces que la misa tenía lugar en la consagración, en “la misa de padre". Después del Vaticano II, ya no es más la "misa del padre", sino la misa de la comunidad. El Vaticano II confirmó el concepto: todos deben compartir el mismo pan consagrado y partido. Luego vendrán los problemas pastorales. El miedo a tener más gente de la esperada es un pretexto. Hay muchas maneras que permiten saber cuántas personas estarán en la misa. He sido párroco en cuatro parroquias diferentes y conozco las excusas.

¿Cuándo las cosas se desencaminaron? Allá en el siglo XI dejamos de lado la procesión del ofertorio. Sustituimos pan hecho en un convento por los dones de la gente, que se ofrecían, se  bendecían, se partían y compartían. Sí, sobre todo el día de mercado. Puede que fuese desordenado, descuidado y desorganizado. ¡El padre tendría que lavarse las manos! Pero las cosas se pueden hacer bien. Incluso el dinero, la expresión moderna de nuestro sustento, para el apoyo de la iglesia y para socorrer a los pobres, tiene su lugar junto con el pan y el vino en la procesión, o como la gente suele decir "en la patena".

Pregunta: ¿Qué perdimos? Respuesta: El significado de compartir la propia subsistencia, representada en el pan y el vino, y el de recibirla de nuevo como sustento de Dios en la comida de la alianza pascual. Por desgracia, el pescado de Pedro no ha servido para nada (Juan 21:12). La patética referencia de Lucas a los discípulos de la presencia de Jesús en la fracción de su pan y en el comer en su presencia se perdió (Lucas 24: 30,35,43). La transubstanciación se convirtió en un enigma para los especialistas.

Hay más todavía. El rito del ofertorio incluyendo una procesión representa lo que fue la preparación / inmolación en los ritos más antiguos. El símbolo de la propia subsistencia (la sangre) se preparaba para ser esparcida sobre el altar. Ahora preparamos pan y vino. Esto se pierde en los que confunden la inmolación con sacrificio. El sacrificio es la acción de Dios. Dios lo hace santo. Dios recibe el don examinado el corazón del donante, como los profetas nos dicen. La historia de Jesús celebra el amor con el que Jesús hizo todo por nosotros (John13: 2). ¿Cómo podría Dios no aceptar, no hacer santo, un amor para con nosotros que el Padre reconoce como propio? En resumen, ofrecemos, nos inmolamos. Dios acepta. Solo Dios sacrifica. Y cada celebración es la ofrenda del sacrificio de cada día: “El Señor reciba de tus manos este sacrificio...”

Así que si el Padre es el que santifica al aceptar nuestra oferta en el corazón de Jesús, entonces tanto más debemos atender a nuestro rito de ofertorio. Tanto más debemos prestar atención al significado de esta una y  única misa en este momento. Ofrecemos pan y vino y recibimos el cuerpo y la sangre de aquel cuyo alimento es hacer la voluntad del que lo envió. Este es el único alimento que nos sostiene en la actualidad. No hay muchas misas, sólo participaciones (koinonia) en la misa de Jesús, el Cristo, sacerdote y profeta. Cada celebración pide su propia integridad simbólica. La comunión (del pan y el vino que de hecho se ha ofrecido) es, pues, un signo más claro de la participación en el sacrificio.

Y para nosotros como SSCC, para nuestra propia contemplación del quod actu celebratur, ¿no deberíamos tener en el tabernáculo únicamente pan consagrado en la misa más reciente de la comunidad? 


Monday, November 9, 2015

Reconciliación y Reparación – experiencias en el marco del intercambio juvenil de Lahnstein (Alemania) – Peja (Kosovo).


Réconciliation et Réparation – quelques expériences dans le cadre de l'échange entre des jeunes allemands de Lahnstein et des jeunes kosovars de Peja.


Reconciliation and Reparation – some experiences during the youth exchange between Lahnstein, Germany and Peja, Kosovo




Ludger Widmaier sscc, Germany
Ha tenido la experiencia de 10 años de intercambio entre jóvenes de Alemania y de Kósovo.
He has 10 years of experienced with exchange and encounter between young people from Germany and Kosovo.
Il a connu 10 ans d'échange et de rencontre entre les jeunes de l'Allemagne et du Kosovo. 

El Kosovo es un pequeño país de 1,8 millones de habitantes en los Balcanes. Encerrado por la política actual, ya que es reconocido por una serie de estados pero no lo es por otros; los habitantes no pueden viajar fácilmente en Europa, ni siquiera para visitar la herencia cultural de la humanidad ... Un país joven pero dividido profundamente por las secuelas de la guerra de independencia y por las persecuciones étnicas entre serbios y albaneses, y diferentes pequeños grupos que quedaron en el medio (romaníes, ashkalí, turcos, croatas etc.). Divididos también entre ortodoxos (en su mayoría serbios) y albaneses (en su mayoría musulmanes; con albaneses católicos y otros grupos religiosos pequeños en medio. Un país que está tirando por un lado a la cultura abierta y libre de Europa Central y Occidental, y también por otro lado hacia una cultura tradicional musulmana de Medio Oriente, turca y árabe.


El intercambio juvenil entre los jóvenes de Lahnstein y Peja quiere ser un apoyo para construir la paz y el espíritu de respeto y amistad más allá de los límites étnicos, religiosos o nacionales. El Centro Juvenil "Atë Lorenc Mazrreku" en la parroquia católica de Sta. Catalina fue fundado precisamente para facilitar a niños y jóvenes esta experiencia de paz, respeto y amistad. En este contexto se encuentran tres pequeñas experiencias de reconciliación y reparación que quisiera compartir ahora.


I.  Estamos con unos jóvenes kosovares y alemanes en el patio del Centro Juvenil, (Peja, Kosovo) detrás de la Casa Parroquial, donde vive el sacerdote del lugar. Se acerca el sacerdote kosovar a nuestro grupo y saluda dando la mano a todos los presentes y presentándose él mismo. Todos responden a este saludo y se presentan con sus nombres y apellidos. Entre los jóvenes albaneses, como es costumbre en el Centro Juvenil, se encuentran tanto católicos como musulmanes. Uno de los jóvenes musulmanes lleva el mismo apellido que un conocido imám, predicador de odio, en la ciudad de Peja. En idioma albanés – para que los alemanes presentes no lo entendiéramos – insulta al pobre chico. Cosa que deja a todos los kosovares presentes sin palabra. En el transcurso del encuentro, este mismo joven se da cuenta que la iglesia católica no está simplemente representada por este cura que insulta, sino que la amistad de los jóvenes alemanes y sus acompañantes sacerdotes representa a la iglesia católica de la misma manera o más que el sacerdote kosovar que lo había insultado, aunque no era ni siquiera familiar del predicador musulmán de odio... Esta experiencia de reconciliación, e incluso de reparación fue sin duda significativa, porque el joven sigue en comunicación y contacto tanto con algunos jóvenes de Lahnstein como conmigo.


 II.  A principios del mes musulmán de ayuno, llega el grupo kosovar a Alemania. Este encuentro se ha vuelto bastante complicado por el tema del ayuno y de la presencia de signos cristianos durante el encuentro en Lahnstein, ya que durante el Ramadán los musulmanes aplicados duplican los esfuerzos para cumplir con sus obligaciones religiosas. Dos jóvenes son particularmente celosos – más de lo que es lo normal en el Centro Juvenil, con su mayoría de jóvenes musulmanes. Por el apoyo de la parroquia católica, les pedimos encarecidamente estar presente en la misa dominical, aunque no pudieran compartir la profesión de fe. Los dos lo hacen con cierta cautela porque consideran que no es compatible con la santidad del Ramadán.
Llega entonces el viernes, día de oración comunitaria de los musulmanes, y piden que – por lo menos – se les facilite la oración en una mezquita. En la tarde temprana del viernes, después de las actividades de la mañana, dos acompañantes adultos llevan a los dos a una mezquita en Koblenz, cerca de Lahnstein. Se quedan esperando hasta que los dos hayan terminado su oración del viernes y un pequeño encuentro e intercambio con la comunidad musulmana paquistaní. Después vuelven al grupo, que está por empezar una misa junto a los abuelitos con quienes habíamos compartido la mañana de este día. Están presentes en esta misa (aunque se les había dicho expresamente que hicieran lo que les fuese más cómodo, y que no se sintieran obligados a compartir la misa). Lo hicieron a gusto, y nos explicaron que estaban sorprendidos de nuestra actitud de apoyo para ir a rezar en la mezquita. Les explicamos que no lo hicimos a pesar de ser cristianos, sino porque lo somos, que el respeto a las personas implica también el respeto a la libertad religiosa – y que solo hemos hecho lo que habríamos esperado de ellos si estuviéramos en su lugar. La situación tensa se terminó entonces y la amistad volvió más profunda porque comprendieron que la fe cristiana no es una actitud de ataque a su fe musulmana sino se basa en el respeto y la amistad con la otra persona. Experiencia de reconciliación – capaz que incluso de reparación de ideas erróneas.


III.  Estamos con los jóvenes alemanes en la casa de las hermanas Vicentinas en Peja, Kosovo. Les agradecemos a las hermanas por albergarnos durante diez años cada vez que venimos a su casa de retiro – que está en el patio de la casa de su convento. Después las hermanas nos dicen que el Kosovo necesitaría una presencia constructora de paz y amistad como la estamos llevando durante nuestras visitas – pero una presencia permanente. Me hizo recordar lo que en la mañana de nuestra visita a Msgr. Doda Gjergji, Administrador Apostólico del Kosovo, nos dijo: el gran desafío de la sociedad kosovar es la reconciliación entre albaneses musulmanes y católicos con los serbios ortodoxos; y que al mismo tiempo la sociedad kosovar está en peligro de una creciente influencia fundamentalista musulmana que puede dividir la sociedad. Me causó una impresión grande que las hermanas Vicentinas se animaran a pedir que este estilo de presencia reconciliadora y reparadora pueda implantarse para el bien de la gente, tanto católica como no-católica.

Las experiencias de reconciliación e incluso de reparación que sanan heridas pueden parecer muy pequeñas, casi insignificantes. Para los tres jóvenes han sido importantes – tanto que me hicieran saberlo. Y para las hermanas Vincentinas incluso tanto que pidieran que establezcamos una presencia permanente en el Kosovo.



Fotos: Gabriel Klaedtke


Reconciliation and Reparation – some experiences during the youth exchange between Lahnstein, Germany and Peja, Kosovo

Kosovo is a small country of about 1.8 million inhabitants in the Balkans. The country is closed off  by present day  politics, since  it is recognized by a series of states and not recognized by other. The inhabitants cannot travel easily in Europe not even to visit the cultural heritage of humanity. This young country is  profoundly divided as a consequence of the war of independence: the ethnic persecutions between Serbs and Albanians, different small groups in in the middle (Romani, Ashkali, Turkish, Croatian and other people), divided as well into  Orthodox (with a Serbian majority) and Muslim (with an Albanian majority), and  Catholic Albanians and other small religious groups in the middle. On one side, the country is drawn to the open and free culture of Central and Western Europe, but as well to the traditional Muslim culture of the Middle East, Turkish and Arab.

The youth exchange between young people of Lahnstein and Peja wants to be a support to construct peace and a spirit of respect and friendship across ethnic, religious or national borders. The Youth Centre "Atë Lorenc Mazrreku" in the parish St. Catherine was founded precisely to give children and young people the opportunity to experience peace, respect and friendship. In this context the three experiences of reconciliation and reparation which I now share, took place..


I.         We were together with some young Kosovars and Germans in the yard of the Youth Centre (Peja, Kosovo) behind the parish house, where the local priest lives. The Kosovar priest approaches the group and shakes hands with all present and introducing himself. Everybody returns the greeting and they present themselves with their first and family names. Among the young Albanians, as is usual, there are Catholics and Muslims. One of the young Muslims has the same family name as a notorious imam, a preacher of hate, in the town of Peja. In Albanian language – so the Germans present would not understand – he insults the poor boy, something that leaves the Kosovars speechless. During the meeting the same young man comes to realize that the Catholic Church is not well represented by this insulting priest. The friendship of the young Germans and the priests accompanying them  are more representative of  the Catholic Church than the Kosovar priest insulting him.  The young man  was not even of the family of the Muslim preacher of hate ... This experience of reconciliation, and even of reparation was without any doubt important for the young man. He is still in communication with some of the young people of Lahnstein and with me.




II.        At the beginning of the Muslim month of fastening the Kosovar group arrives in Germany. This meeting has become quite complicated because of the themes of fastening and the presence of Christian signs in the meeting in Lahnstein. During Ramadan, devout  Muslims redouble their attempts to fulfil their religious obligations. Two young people were especially devout – even more  than is  normal with the majority of young Muslims in the Youth Center. Because the Catholic parish had been so helpful, we asked them to be present specially at the Sunday mass, even though they could not share the profession of faith. Both did this with a certain reserve because they considered that this was not compatible with the sanctity of Ramadan.

So when Friday came, the day of common prayer of Muslims, the two devout Muslims  asked – at least – to get the opportunity to go to a mosque. Early in the afternoon of Friday, after the activities of the morning, two adult members of the group bring both to a mosque in Koblenz, a town near Lahnstein. They stay awaiting until the two finished the Friday prayer and a small meeting and exchange with the Pakistani Muslim community. Afterwards they returned to the group Mass was celebrated with the old people with whom we have shared the morning of that day. They are present in this mass (even though they had been told clearly that they could do this if they felt comfortable, and that they should not feel obliged to share the mass). They liked to share the Mass. They explained that they were surprised by our attitude of being supportive of them  to go to the mosque. We explained then that we didn't do this in spite of being Christians, but because we are; that the respect of persons implies as well the respect of religious freedom – and that we did only what we hoped they would have done if we were in their place. The tense situation ended then, and the friendship became deeper because they understood that the Christian faith is not an attitude of aggression against the Muslim faith but it is based on respect and friendship to other persons. Thus we had an experience of reconciliation – and maybe even of reparation of erroneous ideas.



III.      We are with the German young people in the house of the Vincentian Sisters of Peja, Kosovo. We express our gratefulness to the sisters sheltering us each time we came in their guest house in the courtyard of their convent these last ten years. The Sisters then tell us that Kosovo would need a presence of constructing peace and friendship, just as we are bringing through our visits – but in a permanent way. This made me remember the morning of our visit to Msgr. Doda Gjergji, Apostolic Administrator of Kosovo; he told us that the big challenge of the Kosovar society is the reconciliation between Albanians,  Muslims and Catholics with the Serbian Orthodox people; and that at the same time the Kosovar society is in danger of the growing influence of fundamentalist Islam that can divide the society. I was deeply impressed that the Sisters of St. Vincent would dare to ask to implement this style of reconciling and reparatory presence for the good of the people, Catholics and non-Catholics.

These experiences of the reconciliation and even of reparation that cure wounds may seem to be small, nearly insignificant. For the these young people,  the experiences have been important – as much as they brought me to see it. And the Sisters of St. Vincent even found it so significant that they would ask to establish a permanent presence in Kosovo.





Réconciliation et Réparation – quelques expériences dans le cadre de l'échange entre des jeunes allemands de Lahnstein et des jeunes kosovars de Peja.


Le Kosovo est un pays petit de 1,8 millons d'habitants aux Balcans. Encerré par la politique actuelle – car il est reconnu par une serie d'états et non reconnu par des autres, les habitants ne peuvent pas voyager facilement en Europe est même pas rendre visite à l'héritage culturelle de l'humanité ... Un pays jeune mais divisé profondemment par les conséquences de la guerre d'indépendance et les persecutions ethniques entres serbes et albanais, et avec différents groupes petits qui sont resté au milieu (gitans, ashkalí, turcs, croates etc.), divisé ausi entre orthodoxes (serbes en majorité) et musulmans (en majorité albanais), avec des albanais catholiques et d'autres groupes religieux petits au milieu. Pays encliné d'une part à la culture ouverte et libre de l'Europe Centrale et Occidentale, et aussi à une culture traditionnelle musulmane de Moyenne Orient, turque et arabe.

L'échange de jeunes entres Lahnstein et Peja se voudrait être une aide pour contruir la paix et l'esprit de respet et d'amitié au-delà des limites éthniques, religieuses ou nationales. Le Centre de Jeunes "Atë Lorenc Mazrreku" dans la paroisse catholique de Ste. Catherine a été fondé précisemment pour faire possible aux enfants et jeunes cette expérience de paix, de respect et de l'amitié. En ce contexte se trouvent les trois petites expériences de réconciliation et réparation que je voudrais partager maintenant.

I.         Nous nous trouvons avec quelques jeunes kosovars et allemands dans la cour intérieure du Centre de Jeunes (Peja, Kosovo) derrière la Maison Paroissiale, ou le prêtre du lieu habite. Le prêtre kosovar se rapproche à notre groupe et salue aux présents en leur donnants la main et en se présentant lui-même. Tous répondent et se présentent avec leur prénoms et noms de familles – entre les jeunes albanais, comme d'habitude au Centre de Jeunes – il y a des catholiques et des musulmans. Un des jeunes porte le même nom de famille comme un imame connu à Peja, prêcheur de haine. En langue albanaise – porque les allemands présents ne le comprennions pas – il insulte au pauvre jeune. Ce qui rend muet a tous les kosovars présents. Au cours de la rencontre, ce même jeune se rend compte que l'église catholique n'est as simplement représentée par ce prêtre qui insulte, mais que l'amitié des jeunes allemands et leurs accompagnants prêtres représentent autant ou encore plus l'église catholique que le prêtre kosovar qui l'a insulté bien qu'il ne fusse même pas de la famille du prêcheur de haine ... Cette expérience de réconciliation, et même de réparation était sans doute significative, parce que le jeune suit dans sa communication et son contact aussi bien avec quelques jeunes de Lahnstein comme avec moi.

II.        Au début du mois musulman de jeûne, le group kosovar arrive en Allemagne. Cette rencontre est devenue assez compliqué par le thème du jeûne et par le thème de la présence de signes chrétiens dans la rencontre à Lahnstein, parceque en Ramadan, les musulmans multiplient les efforts pour accomplir leur obligations religieux. Deux jeunes sont particulièrement pieux, plus que le normal au Centre de Jeunes avec sa majorité de jeunes musulmans. Comme la paroisse cahtolique soutient l'échange à plusieurs niveaux, nous leur demandanos avec insitance leur présence en mess de Dimanche, bien qu'il ne compartent la profession de foi. Les deux l'ont fait avec une certaine réticence parce qu'ils l'ont considéré incompatible avec la sainteté du Ramdan.
Puis, arrive le vendredi, le jour de prière communautaire des musulmans,et il demnandent – au moins – qu'ont leur rende possible la prière dans une mosque. Au début de l'après-midi du vendredi, après les activités de la matiné, deux accompagnant adultes leurs ammènent à une mosque à Coblence, proche de Lahnstein. Ils y restent en attendant que les deux aient terminé leur prière de vendredi et une petite rencontre avec la communauté musulmane paquistanie. Après, les deux retournent au groupe qui est en train de commencer la messe ensemble avec des anciens avec lesquels nous avons partagé la matiné de ce jour. Il sont présent dans la messe (bien qu'on leur ait dit exprésemment qu'ils le fassent selon ils se sentent à l'aise, et qu'ils ne se sentent pas obligés à partager la messe). Il se sont senti à l'aise, et ils nous ont expliqué qu'ils étaient surpris par notre attitude d'appui pour aller à prier à la mosque. Nous leurs avons expliqué que nous ne l'avons pas fait bien que nous soyons chrétiens, mais nous l'avons fait parce que nous le sommes. Et le respect aux personne implique aussi le respect à la liberté religieuse – et que seulement nous avons fait ce que nous aurions espéré d'eux de faire en étant à leur place. La situation dense a terminé ensuite, et l'amitié est devenue plus profonde parcequ'ils ont compris que la foi chrétienne n'est pas une attitude d'attaque contre la foi musulmane mais elle est basée sur le respect et l'amitié avec autrui. Expérience de réconciliation – peut-être même de réparation d'idées fausses.



III.  Nous sommes ensemble avec les jeunes allemands dans la maison des Soeurs de St. Vincent à Peja, Kosovo. Nous leurs rendons grâce pour nous héberger pentant dix ans chaque fois que nous venons dans leur maison de retraite – qui se trouve dans la cour de leur couvent. Après les Soeurs nous disent que le Kosovo auraient bien besoin d'une présence constructrice de paix et d'amitié comme nous l'apportons dans nos visites – mais une présence permanente. Cela m'a fait rappeler que dans la matiné de notre visite à Msgr. Doda Gjergi, l'administrateur apostolique du Kosovo, il nous a dit que le gran défi de la société kosovarienne, c'est la réconciliation entre les albanais  musulmans et catholique avec les serbes orthodoxes; et qu'au même temps la société kosovarienne est en danger d'une croissante influence intégriste musulmane qui peut diviser la société. J'ai eté impressionné par la demande des Soeurs de St. Vincent qu ce style de présence réconciliatrice et réparatrice devrait être implanté au Kosovo au bien des gens, aussi bien catholiques comme no-catholiques.

Les expériences de réconciliation et même de réparation qui cure des blessures peuvent paraître bien petit, prèsque sans signigication. Mais pour les trois jeunes ils ont été importantes – autant qu'ils me l'ont fait savoir. Et pour les Soeurs de St. Vincent même autant qu'elles demandent établir une présence permanent au Kosovo.