Ministry in Detention Center Ushiku (Japan)
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By Fr. Mike Coleman, sscc
Member of the Japan-Philippines Province.
People, who come to Japan, can be divided into
three categories. Those who come as tourists; those who come on business,
including education; and those who come to seek employment. The latter group
get a three month visa and then it expires, they continue to stay.
Most of them work in small factories, get paid
by the hour, do difficult work and put in long hours. These are categorized
into groups. Those who come to Japan to make money to support the family back
home, and those who have fled their homeland because of persecution. The latter
group can never go back. If they are caught for overstay, they are sent to
Ushiku detention center at the moment, there are about 400 men, including 130
Filipinos, and 100 women are detained, their families do not know that they
have been picked up, that it is hard inside: cramped accommodation with people
of many different cultures, locked up except for 30 minutes exercise daily,
problems with the food, worries about family outside, stress and sickness,
among other difficulties.
We visit the center weekly and we provide very
necessary items, especially telephone cards, which is their only lifeline. We
also bring clothes, all kind of toilet necessities, stamps, books, bibles,
rosaries, etc.
We also try to help with their many problems.
The center makes life hard for the visitors too. There is a lot of paper work,
waiting to meet people for a long time, refusal is seen in some detainees, they
are not happy with the goods we bring, because they have to deliver them, they
shut down the office suddenly without warning and there are no stoves in the
waiting room during the very cold winter month.
After a period of more than a year, the
detainees usually get out on a temporary release. To do so they need a
guarantor and a deposit of up to 300 thousand yen. Besides they have to sign a
document that they won’t work and have to report to the office once a month.
This is a very unreasonable demand.
I have taught the catechism to three
individuals, separately, over a period of two years end.
When they were released they asked for baptism.
They are from Iran, Bangladesh and Sri Lanka. The detainees have a number of
prayer meetings inside, which gives them courage and strength to survive. We
also pray with them and help with the family problems that they have. There are
two ladies and one man come weekly to help me minister more effectively to a
greater member of people.
Please pray for these unfortunate people
in detention, who feel like they have committed no crime and also kindly
remember the good people who support us both spiritually and financially to
continue this very necessary apostolate.
Ministerio en el Centro de
Detención de Ushiku
Las personas que vienen a Japón, se pueden dividir en tres categorías. Los
que vienen en calidad de turistas, los que vienen por negocios, incluyendo la
educación, y los que vienen a buscar empleo. Este último grupo puede obtener un
visado de tres meses, quedándose en el país una vez que ha caducado el visado.
La mayoría de ellos trabajan en pequeñas fábricas, se les paga por hora,
hacen trabajos difíciles y de muchas horas. Se pueden clasificar en dos grupos:
los que vienen a Japón a ganar dinero para apoyar a la familia y los que han
huido de su país de origen debido a algún tipo de persecución. Este último
grupo no puede volver atrás. Si son capturados por haber sobrepasado la
estancia permitida, son enviados inmediatamente al centro de detención de
Ushiku, donde hay cerca de 400 hombres, entre ellos 130 filipinos, y 100
mujeres. Sus familias no saben que han sido retenidos y que es difícil la vida
en el interior: alojamientos muy estrechos, con personas de diferentes
culturas, encerrados todo el día excepto durante 30 minutos para hacer ejercicio,
problemas con la comida, preocupaciones acerca de la familia fuera, el estrés y
la enfermedad, entre otras dificultades.
Visitamos el centro semanalmente y proporcionamos cosas muy necesarias,
especialmente tarjetas telefónicas, que es su único salvavidas. También llevamos
ropa, todo tipo de utensilios sanitarios,
sellos, libros, biblias, rosarios, etc.
Igualmente tratamos de ayudarles en sus muchos problemas. El centro también
les hace la vida más difícil a los visitantes. Hay un montón de papeleo, hay
que hacer esperas muy largas para visitar a la gente, también hay rechazos por
parte de algunos de los detenidos,
porque no están satisfechos con las cosas que se les lleva, porque tienen
que entregarlas. A veces cierran la oficina de repente y sin previo aviso, y
además no hay estufas en la sala de espera durante los meses de frío invierno.
Después de un período de más de un año, los detenidos suelen salir de modo
temporal. Para ello necesitan un garante y un depósito de hasta 300 mil yenes.
Además tienen que firmar un documento diciendo que no van a trabajar y que tienen
que presentarse en la oficina una vez al mes. Esta es una demanda para nada
razonable.
He enseñado catecismo a tres individuos, por separado, por un periodo de
unos dos años. Cuando fueron liberados pidieron el bautismo. Son de Irán,
Bangladesh y Sri Lanka. Los detenidos tienen una serie de reuniones de oración
en el interior, lo que les da valor y fuerza para sobrevivir. También oramos
con ellos y ayudamos en los problemas que tienen en las familias. Hay dos
mujeres y un hombre que vienen semanalmente para ayudarme a servir más
efectivamente a un mayor número de personas.
Por favor oren por estos desafortunados detenidos, que sienten que no han
cometido ningún delito y también recuerden amablemente las buenas personas que
nos apoyan, tanto espiritual como financieramente, para poder continuar con
este apostolado tan necesario.
Ministère dans le centre de détention d’Ushiku.
Les gens qui viennent au Japon, peuvent être regroupées en trois catégories : ceux qui viennent en tant que touristes, ceux qui viennent pour des affaires, y compris l’éducation, et ceux qui viennent pour chercher un emploi. Ce dernier groupe peut obtenir un visa de trois mois, et, une fois expiré, reste dans le pays.
Les gens qui viennent au Japon, peuvent être regroupées en trois catégories : ceux qui viennent en tant que touristes, ceux qui viennent pour des affaires, y compris l’éducation, et ceux qui viennent pour chercher un emploi. Ce dernier groupe peut obtenir un visa de trois mois, et, une fois expiré, reste dans le pays.
La plupart d'entre eux travaillent dans de petites usines, ils sont payés à
l'heure, faisant des longues journées de travail dur. À leur tour, ces travailleurs peuvent être classés en deux
groupes: ceux qui viennent au Japon pour gagner de l'argent et ainsi soutenir leur famille et ceux qui ont
dû fuir leur pays, en raison d’une forme quelconque de persécution. Ce dernier groupe ne peut pas
revenir en arrière. S’ils sont pris, au-delà de l’expiration du séjour
autorisé, sont renvoyés immédiatement au centre de détention d’ Ushiku. Là, Il y a environ 400 hommes, dont 130
Philippins, et 100 femmes. Leurs familles ne savent pas qu'ils ont été arrêtés
ni de leur situation de vie, combien
difficile à l'intérieur: Ils se trouvent entassés et logés à l’étroit,
avec des personnes de cultures différentes, enfermés toute la journée sauf
pendant 30 minutes pour faire un peu de exercice. Á cela se ajoutent problèmes alimentaires, les préoccupations
liées à leurs familles, le stress et la
maladie, entre autres difficultés.
Nous visitons le centre chaque
semaine et nous leur fournissons des articles indispensables, en particulier
les cartes d'appel (téléphonique), ce qui est leur seule bouée de sauvetage.
Nous portons également des vêtements, ainsi que toutes sortes d'articles
d’hygiène personnelle, timbres, livres, bibles, chapelets, etc.
Nous essayons encore de les aider dans leurs nombreux problèmes. Le centre ne
facilite pas les choses pour les visiteurs car Il y a beaucoup de paperasse à
faire, il faut attendre trop longtemps pour visiter les gens. Par ailleurs, on
éprouve le rejet de certains détenus,
car ils ne sont pas satisfaits par les choses que l’on leur a portées ou encore
parce qu’ils doivent les rendre. Parfois, le bureau se ferme soudainement et
sans avertissement, et il n'y a pas de poêles de réchauffement dans la salle
d'attente pendant les mois froids de l'hiver.
Après une période de plus d'une année, les détenus peuvent souvent sortir
temporairement. Ils ont besoin d'un garant et un dépôt de jusqu'à 300.000 yens.
Ils doivent également signer un document disant qu'ils ne vont pas travailler
et qu’ils viendront au bureau une fois par mois. C'est une demande qui n’est
pas très raisonnable.
J'ai enseigné le catéchisme aux trois individus, séparément, pour une
période d'environ deux années. Lorsqu’ ils ont été libérés, ils ont demandé le
baptême. Ils sont originaires de l'Iran, du Bangladesh et du Sri Lanka. Les
détenus ont une série de réunions de prière à l'intérieur, ce qui leur donne du
courage et de la force pour survivre.
Nous prions aussi avec eux et nous les apportons du soutien aux problèmes avec leurs familles. Je compte aussi sur deux femmes et un homme qui viennent chaque
semaine pour m'aider à servir plus efficacement à un plus grand nombre de
personnes.
S'il vous plaît priez pour ces malheureux prisonniers, qui estiment que ils
n’ont pas commis aucun crime, ainsi que pour les bonnes gens qui nous
soutiennent, à la fois spirituellement et financièrement, afin de continuer ce
ministère, si nécessaire.
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