What is a
General Chapter?
Qu’est-ce qu’un Chapitre Général ?
¿Qué es un Capítulo General?
“What is a
General Chapter?” was a question that came to my mind when I arrived in Italy
six years ago. I had been summoned to serve in our SSCC Generalate in Rome as
Secretary General. I arrived at the end of June, two months before the 38th
General Chapter began. As it happened, I was appointed the Secretary of the
General Chapter held at Montecucco, a suburb in Rome, where both branches of
SSCC (brothers and sisters) celebrate their Chapters at the same place and
during the same time.
As the 39th General Chapter is approaching, it is opportune to
ask the same question and see what I have learned so far through these years of
involvement in the Generalate. I do not pretend that I know all the dynamics of
a General Chapter as if I were a capitulant who participated in the discussions,
discernments and decision-makings. Most of the time I was working in the
Secretariat. Nevertheless, I participated in the daily Eucharistic
celebrations, and other prayer sessions. I also had the opportunity to talk
with the participants, the secretaries of the minutes, and the simultaneous
translators during meals, and interact with them during recreation times,
outings or at the General Audience with the Pope.
I can say that I sensed something
different about this meeting; an intense moment of depth; almost like a moment
of rapture. I expressed this to Fr.
Antun Wardoyo sscc who was the provincial of Indonesia at the time. Yet I
did not know why it was so.
A few months ago, I attended a
meeting of the Secretaries General in Rome, and the topic was “General Chapter: Preparation, Celebration
and Post Chapter”. The speaker was Aitor
Jiménez Echave,
cmf. He
is a professor at the Lateran University, and an official in the Vatican’s Congregation for Institutes of Consecrated
Life and Societies of Apostolic Life (CICLSAL). He stressed a few things.
One is the collegial authority of
the General Chapter; collegial meaning “everyone has the same voice, to speak
and to be heard”. He also pointed out the importance to be rooted in the charism of the Congregation. The charism
is the “raison d’être” of the
Institute, inherited from the Founders, which needs to be continuously deepened
and developed.
I share with you here the core
message, which is taken from a book that he and two others wrote: “Nello stile sinodale. Percorsi della
collegialita capitolare,” published only last year.
The celebration of the Chapter is a demanding moment, both
for the work involved and for the great responsibility before God and one's
Institution.
The Chapter is a time of listening to the Spirit who spoke to
the founders and continues to speak to the heart of the members of the
Institute, to challenge them in their experiences and concrete realities. It is
a time to listen to the voice of those who are struggling under the weight of
the Institute's activities, the cries of the dissatisfied, those of the
satisfied, let oneself be guided by successes in human initiatives, and allow oneself
to be taught by failures. It is a time when wounds may be inflicted, in the
choosing of people, or in discussions about future projects when one’s wishes
are not accepted. It is above all a favorable time to deepen the charism, one's
own identity, to grow in the sense of belonging to the Institute. Identity is not defined through a
formula, but through concrete decisions that imply a renewed sense of a
vocation, the recognition of a specific mission and, in many cases, the
admission of a need for conversion and the commitment to actualize it in
everyday life.
Pope Francis, on the occasion of the General Chapter of the Congregation
of Marian Clerics of the Immaculate Conception of the Blessed Virgin Mary, last
February [2017] underlined:
"I urge you to fulfill this [Chapter] reflection with
fidelity to the charism of the Founder and to the spiritual patrimony of your
Congregation, and at the same time with a heart and mind open to the new needs
of the people. True, we must move forward with the new needs, new challenges,
but remember: one cannot move on without memory. It is a continuous tension. If
I want to move on without the memory of the past, of the history of the
Founders, of the great, even of the sins of the Congregation, I will not be
able to go forward. This is a rule: the memory, this is life’s own ‘deuteronomical’
dimension, which must be used when updating a religious Congregation, the
Constitutions, always ".[1]
Last Sunday, I attended evening Mass
at our parish of San Giuseppe. The two celebrants were Giuseppini priests who are participating in their General Chapter
that is being celebrated during these days. What the priest said in his homily
really hits home[2].
He said, “General Chapter is like
experiencing the Pentecost again.”
[1] Aitor Jiménez Echave
- Santiago González Silva - Nicla
Spezzati, “Nello stile sinodale. Percorsi della collegialità”, Libreria
Editrice Vaticana, Citta del Vaticano, 2017, pp 88-89.
Clik here for: Aitor Jiménez Echave cmf_ ABSTRACT “THE GENERAL CHAPTER: PREPARATION and CELEBRATION”
Qu’est-ce qu’un Chapitre Général ?
« Qu’est-ce qu’un Chapitre général ? » fut une question qui
m’était venue en tête depuis que je suis arrivé en Italie, il y a de cela six
ans. On m’a appelé pour servir à la Maison Général SSCC de Rome comme Secrétaire
Général. Je suis arrivé fin juin, deux mois avant le début du 38ème Chapitre
Général. L’occasion se présenta à ce que je sois nommé secrétaire du Chapitre
Général qui fut célébré à Montecucco, une banlieue de Rome, où avait eu lieu
aussi le Chapitre Général des sœurs au même moment que celui des frères.
Au fur et à mesure qu’approche le
39ème Chapitre Général, il est
opportun de se poser la même question et de voir combien j’ai appris pendant
toutes ses années au service du Généralat. Je ne prétends pas dire que je
connais toutes les dynamiques d’un Chapitre Général, comme si je fus un
Capitulaire qui a pu participer aux discussions, aux discernements et aux
décisions. La majeure partie de mon travail fut au Secrétariat. Et pourtant,
j’ai participé aux célébrations eucharistiques quotidiennes et à d’autres
moments de prière. Ce fut l’occasion de parler avec les participants, avec les
secrétaires des actes et des traducteurs professionnels durant les repas et
l’interaction avec tout le monde durant la recréation, les sorties ou durant
l’audience du Pape.
Je peux dire que j’ai senti
quelque chose de différent pendant ce temps ; un moment profond, presqu’un
moment d’extase. Je l’ai dit au P. Antun
Wardoyo sscc, qui fut Provincial d’Indonésie à ce moment-là. Lui non plus
ne savait pas que c’était ainsi.
Il y a quelques mois, j’ai
assisté à une réunion des Secrétaires Généraux à Rome, et le thème fut « Chapitre général : préparation,
célébration et après Chapitre ». L’orateur fut Aitor Jiménez Echave, cmf. Il est professeur à l’Université de
Latran et fonctionnaire à la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée
et des Sociétés de Vie Apostolique (CIVCSVA).
Il a insisté sur certaines choses. L’une d’elle fut l’autorité collégiale du Chapitre Général ; c’est-à-dire que “tous
ont la même voix, pour parler et pour être écoutés”. Il a aussi signalé
l’importance de s’enraciner dans le Charisme
de la Congrégation. Le Charisme est la “raison d’être” de l’Institut,
hérité des fondateurs, qui doit être approfondi et mise à jour continuellement.
Je partage ici avec vous le
message central, pris dans un livre qu’il a écrit avec deux autres intitulé « Nello stile sinodale. Percorsi della
collegialita capitolare », publié justement l’année
passée.
« La célébration du Chapitre est un
moment exigeant, tant dans le travail demandé comme de par sa responsabilité
devant Dieu et devant le propre Institut.
Le Chapitre est un temps pour écouter
l’Esprit, qui parla aux Fondateurs et continue à parler au cœur des membres de
l’Institut, pour les défier dans leurs expériences et réalités concrètes. C’est
un moment pour écouter la voix de ceux qui croupissent sous le poids des
activités de l’Institut; écouter les cris de mécontents, des satisfaits ; de se
laisser guidé par les réussites des initiatives humaines, et de se laisser
enseigné par les erreurs. C’est un moment de guérir les plaies, en élisant les
personnes, ou dans les discussions sur les futurs projets quand les désirs des
uns ne sont pas acceptés. C’est avant tout un moment favorable pour approfondir
le charisme, en la propre identité, pour grandir dans le sens d’appartenance à
l’Institut. L’identité ne se définit pas
à travers une formule, si non à travers de décisions concrètes qui impliquent
une rénovation du sens de la vocation, la reconnaissance d’une mission
spécifique, et dans bien des cas, l’admission d’une nécessité de conversion et
l’engagement pour rendre cela réel dans la vie quotidienne.
Le Pape François, à l’occasion du
Chapitre Général de la Congrégation des Clergés Marinistes de l’Immaculée
Conception de la Très Sainte Vierge Marie, au mois de février 2017 passé, avait
souligné :
« Je vous conjure d’amener au bon
port cette réflexion (du Chapitre) avec fidélité au charisme du fondateur et au
patrimoine spirituel de votre Congrégation, et au même moment avec un cœur et
un esprit ouvert aux nouvelles nécessités de personnes. Ce qui est vrai, nous
devons avancer avec les nouveaux besoins, les nouveaux défis, mais souvenez-vous
: on ne peut avancer sans mémoire. C’est une tension continuelle. Si je veux
avancer sans souvenir le passé, de l’histoire des fondateurs, de l’excellence
et aussi des péchés de la Congrégation, on ne peut continuer à avancer. C’est
une règle : la mémoire, une dimension “deutéronomique” propre de la vie, doit
toujours être utilisée pour actualiser une Congrégation religieuse, des
Constitutions »[1]
Le dimanche passé, j’ai assisté à
la messe du soir à notre paroisse Saint Joseph. Les deux célébrants étaient joséphites qui ont participé en leur
Chapitre Général, qu’ils venaient de célébrer il y a quelques jours. Ce que le
Célébrant a dit lors de son homélie m’a profondément touché. Il a dit « le Chapitre Général est comme expérimenté
une autre fois la Pentecôte ».
[1] Aitor Jiménez Echave – Santiago Gonzalez Silva- Nicla Spezzati, « Nello stile sinodale. Percorsi della collegialità »,
Libreria Editrice Vaticana, Citta del Vaticano, 2017, pp. 88-89
¿Qué es un Capítulo
General?
«¿Qué es un Capítulo general?» Fue una pregunta que me vino a la mente cuando llegué a
Italia hace seis años. Me habían convocado para servir en nuestra Casa General
SSCC de Roma como Secretario General. Llegué a fines de junio, dos meses antes
de que comenzara el 38° Capítulo General. Dio la casualidad de que fui nombrado
secretario del Capítulo General celebrado en Montecucco, un suburbio de Roma,
donde ambas ramas SSCC (hermanos y hermanas) celebraron sus Capítulos, en el
mismo lugar y durante el mismo tiempo.
A medida que se acerca el 39° Capítulo General, es oportuno hacer la misma pregunta y ver lo
que he aprendido hasta ahora en estos años de participación en el Generalato.
No pretendo decir que conozco todas las dinámicas de un Capítulo General, como
si fuese un capitular que ha participado en las discusiones, en los
discernimientos y en las decisiones. La mayor parte del tiempo estuve trabajando
en la Secretaría. Sin embargo, participé en las celebraciones eucarísticas
diarias y en otros momentos de oración. También tuve la oportunidad de hablar
con los participantes, con los secretarios de las actas y con los traductores
simultáneos durante las comidas, e interactuar con ellos durante los momentos
de recreación, las salidas o durante la audiencia general con el Papa.
Puedo decir que sentí algo diferente durante este tiempo; un
intenso momento de profundidad; casi como un momento de éxtasis. Se lo expresé así
al P. Antun Wardoyo sscc, que era el
provincial de Indonesia en ese momento. Sin embargo, no sabía por qué era así.
Hace unos meses, asistí a una reunión de los Secretarios
Generales en Roma, y el tema fue "Capítulo
General: preparación, celebración y post- capítulo". El orador fue Aitor Jiménez Echave, cmf. Es profesor
en la Universidad Lateranense y funcionario de la Congregación para Institutos
de Vida Consagrada y Sociedades de Vida Apostólica del Vaticano (CIVCSVA). Hizo hincapié en algunas
cosas. Una fue la autoridad colegiada
del Capítulo General; significado colegial que "todos tienen la misma voz,
para hablar y para ser escuchados". También señaló la importancia de
enraizarse en el carisma de la
Congregación. El carisma es la "razón
de ser" del Instituto, heredada de los fundadores, que debe ser
profundizada y desarrollada continuamente.
Comparto aquí con ustedes el mensaje central, que está tomado
de un libro que él y otros dos escribieron: «Nello stile sinodale.
Percorsi della collegialita capitolare», publicado justamente el año pasado.
«La celebración del Capítulo es un momento exigente, tanto por el trabajo
que supone, como por la gran responsabilidad ante Dios y ante la propia
Institución.
El Capítulo es un tiempo para escuchar al Espíritu, que habló a los
fundadores y continúa hablando al corazón de los miembros del Instituto, para
desafiarlos en sus experiencias y realidades concretas. Es un momento para
escuchar la voz de aquellos que están luchando bajo el peso de las actividades
del Instituto; escuchar los gritos de los descontentos, los de los satisfechos;
de dejarse guiar por los éxitos en las iniciativas humanas, y dejarse enseñar
por los fallos. Es un momento en que se pueden infligir heridas, al elegir las personas,
o en las discusiones sobre proyectos futuros cuando los deseos de uno no son
aceptados. Es ante todo un momento favorable para profundizar en el carisma, en
la propia identidad, para crecer en el sentido de pertenencia al Instituto. La identidad no se define a través de una
fórmula, sino a través de decisiones concretas que implican un renovado sentido
de la vocación, el reconocimiento de una misión específica y, en muchos
casos, la admisión de la necesidad de la conversión y el compromiso para
hacerlo real en la vida cotidiana.
El Papa Francisco, con motivo del Capítulo General de la Congregación de
los Clérigos Marianos de la Inmaculada Concepción de la Santísima Virgen María,
el pasado febrero [2017] subrayó:
"Les insto a llevar a cabo esta reflexión [del Capítulo] con
fidelidad al carisma del fundador y al patrimonio espiritual de su
Congregación, y al mismo tiempo con corazón y mente abiertos a las nuevas
necesidades de la gente. Es verdad, debemos avanzar con las nuevas necesidades,
los nuevos desafíos, pero recuerden: no se puede avanzar sin memoria. Es una
tensión continua. Si quiero avanzar sin el recuerdo del pasado, de la historia
de los fundadores, de lo excelente, y también de los pecados de la
Congregación, no podré seguir adelante. Esta es una regla: la memoria, que es propia
de la dimensión "deuteronómica" de la vida, debe usarse al actualizar
una Congregación religiosa, unas Constituciones, siempre.» [1]
El domingo pasado, asistí a la misa vespertina en nuestra
parroquia de San Giuseppe. Los dos celebrantes eran sacerdotes giuseppini que estaban participando en
su Capítulo General, que se celebraba en esos días. Lo que el sacerdote dijo en
su homilía realmente me tocó en lo más hondo. Dijo: "El Capítulo General es como
experimentar Pentecostés nuevamente".
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