St. Peter’s
Kitchen (SPK). Hands-On Involvement as Direct Discernment
La cantine de
Saint Pierre. Discernement des vocations
dans une participation active.
El comedor de San Pedro. Discernimiento
vocacional en la participación activa
By David Reid sscc
Fire in the
belly! When you think sscc, do you feel fire in the belly? Can you guess how
many brothers discerned their fire, their sscc vocation through Saint Peter’s
Kitchen, a soup kitchen serving the poor in Rochester, New York? I count three: David Lupo, James Rukavina
and Richard Lifrak.
Tom Zamiara |
Ss. Peter and Paul Church |
When I was
pastor at Sts. Peter and Paul, I worked with Brother Bobby and Mary Leahy who was director of the
Kitchen in a time of acquiring new equipment and strengthening the volunteer
base. A health clinic was an expansion of services where the poor could be
helped before things got out of hand that would necessitate visits to the local
St. Mary’s Hospital run by the Daughters of Charity. John Curran ran the clothes closet and a commentary that would tell
the story of how to keep the poor clothed in winter, especially the fast turn
over in children’s clothing and the not fast enough turn-over in men’s
clothing.
Running the
kitchen had many good effects on the parish community. We were involved in
direct service. We needed also to be involved in advocacy for better living
conditions, job training. The number of homeless veterans was troubling, still
feeling despised for the Vietnam War while battling their own demons. The neighborhood
was rough, with drugs and the occasional murder of any one who introduced a batch
of poorly confected drugs.
All of this
activity gave a rush to the neighborhood. But for many kids this was their only
neighborhood and together we had to improve it. Oh yes, we had another service.
We had our fun days during the summer when the Kitchen organized a day trip to
the amusement park. There were programs to help the kids express themselves in
a variety of artistic ways. Many came to help. I recall one, Sr. Eileen Sweeney SND de Namur who
saved up her pocket money to come from Washington DC. The lesson that emerged
was this: let a church or a religious
community set up the structures and people will come to help. Many want to
help but without safeguards in place and good policies, many fail and lose
courage. We need to work as a community to meet the pressing needs of others.
Everyone finds a notch to deploy their talents. Richard Czerwien’s heart was always in the right place and people
were drawn to join him. People made the Kitchen service into a caring
community. Many, whose names are not
mentioned, heard Jesus’ call in Matthew 25 to serve the poor.
Richard Lifrak |
Jim Rukavina |
David Lupo |
Now to the question that was raised at the beginning! Can you guess how many brothers joined sscc from knowing SPK? Richard Lifrak, a searcher by natural disposition came from a Jewish-Buddhist background in his own words: “The Christ spirit was just too clear. I was a learner in a new spiritual path in which both good people and God showed up, and I knew I was really fortunate.” James Rukavina came from a career in the early years of environmental quality control. He would later turn his knowledge into a concern through nursing for the ecology of the human body in the care of the elderly. David Lupo came from the military where he had seen what good example does in the long term for youth. All three were older than what one might have considered the norm for a vocation and all serve as dedicated religious today.
All of this
leads me to two conclusions. If a man comes asking to join sscc because he wants
to help the poor, ask him what is he doing now. Let him test out the dream in
his own setting first and only then introduce him into another. And the other
conclusion goes to the heart of why I was asked to write this reflection: may
we as sscc continue to make things happen, provide opportunities for people to
work in the Gospel and thus serve in Jesus’ name. Only then do we find our
vocation to be irresistible: reparative
love in action!
See the web
site:
http://stpeterskitchen.org/
La cantine de Saint Pierre. Discernement
des vocations dans une participation active.
Feu aux entrailles ! Quand tu penses aux sscc, tu sens un feu en
toi! Pourriez-vous imaginer combien de frères ont discerné ce feu en eux, leur
vocation sscc, à partir de la cantine de Saint Pierr, une cantine de
bienfaisance qui sert les pauvres de Rochester,
New York ? Moi, j’en compte trois : David Lupo, James Rukavina et
Richard Lifrak. Mais tout d’abord un
aperçu de cette cantine.
Un témoin du
passé m’a parlé récemment. Tom Zamiara,
un homme d’affaires qui s’était impliqué dans le travail de la cuisine de Saint
Pierre pendant plus de vingt-cinq ans, m’a écrit récemment et me disait que
tout allait bien. Il participe encore à l’équipe qui dirige la cantine et souhaiterait
vivement partager cette histoire. Et il le ferait très bien ! La cuisine
n’aurait jamais pu survivre sans son immense
dévouement et sa vision des choses. Quand j’ai parlé de Tom à la communauté
de Rome, on m’a demandé de publier quelque chose de lui sur notre blog. Voici donc
ce petit compte rendu. Ce n’est pas ici le lieu de se lamenter sur la nécessité d’organiser des repas solidaires,
mais bien plutôt de louer Dieu pour la pertinence et la persévérance de ceux
qui ont pris conscience des besoins et y ont apporté réponse. Et
particulièrement voir ce service comme un
appel pour certains à la vie religieuse dans la congrégation des sscc.
La cantine est
en plein essor. Le 1er avril 2017, on fêtera les 35 ans de ses activités.
Actuellement la cuisine est dirigée avec efficacité par Madame Pat Lorenzen. Un peu d’histoire… Il y a
trente-cinq ans, en 1982, le p. William Heffron
sscc, qui était curé de la paroisse Saint Pierre et San Paul (actuellement
il est à la retraite et souffre de la
maladie d’Alzheimer) a demandé à Richard
Czerien sscc (1941-2007) (maintenant décédé) de venir à Rochester pour
démarrer la cantine. Richard devait assurer ses pratiques pastorales et écrire
un mémoire ensuite sur cette expérience pour obtenir le baccalauréat en théologie.
A ‘origine, Bill et Richard, aidé de Robert
(Bobby) Di Manno sscc (1941-1992) (aujourd’hui décédé) et de nombreux
autres membres de la Congrégation, ont dû apprendre, à travers revers et contretemps, à
faire fonctionner une cantine de solidarité. Mais ce n’était rien comparé à la formidable
générosité des paroisses du diocèse de Rochester, et non seulement pour la
formation d’une équipe de bénévoles, mais aussi pour assurer dans la continuité
des produits alimentaires. Et les gens qui avaient faim sont arrivés, avec une
moyenne de 250 personnes par jour, de tous âges et six jours par semaine. Le
point central de l’opération était en priorité la constitution d’une équipe de
bénévoles et ensuite son suivi. Beaucoup sont venus pour nous aider, mais pas
toujours avec de bonnes dispositions. Il y a de bonnes manières de servir et d’autres,
hélas, peuvent provoquer des tensions. Les gens qui viennent prendre un repas,
viennent avec des intentions très
diverses et les comportements de telle personne peut changer d’un jour à l’autre.
Il n’est pas facile de vivre sans alimentation et sans abri. Pour beaucoup la cantine
est un moyen de survie. Avec des ressources très limitées, un seul repas par
jour leur permet de survivre. Certains venaient pour nous aider parce
qu’auparavant ils avaient connu la cantine de Saint Pierre ou un site
similaire.
Il existe un type de disciple inhérent à un service de
bénévolat mais bien souvent le disciple
se découvre par la pratique. Servir en s’oubliant soi-même est devenu un
mantra. Servir c’est sortir de ses préférences, choix, caprices ou humeurs propres
à chacun, ainsi que de ses façons préférées de préparer un repas. Les gens
venaient manger et pas plus. Nous faisions parfois une prière simple; Parfois, nous donnions
quelques informations sur ce qu’il y avait de disponible. Notre objectif était
d’être le plus discret possible. Parfois, un groupe de bénévoles de quel
qu’autre paroisse venait servir, dans l’intention d’entretenir leur vie spirituelle, parce que c’était « leur » jour de service. Comme groupe
de bénévoles nous avons également organisé des temps de retraites ensemble. Cette
pratique, à long terme, a eu pour effet de nous permettre d’approfondir le sens
de l’Évangile pour le monde d’aujourd'hui. Je n’oublierai jamais une leçon qui
nous fut donnée au cours d’une de ces retraites : « En fin de journée les pauvres ne se souviendront
peut-être pas de ce qu’ils ont mangé, mais ils n’oublieront pas comment vous les
avez servis ».
Quand j’étais curé de Saint Pierre et Saint Paul, j’ai
travaillé avec frère Bobby et avec Mary
Leahy, qui fut directrice de la cantine à une époque où nous avons acquis
de nouveaux équipements pendant que le groupe de bénévoles se renforçait. L’extension
des services pour les plus démunis fut
aussi la création d’un cabinet médical, pour des cas qui n’étaient pas du ressort de l’hôpital Ste.
Mary, dirigée par les Filles de la Charité. John Curran gérait le vestiaire. On pourrait raconter maintes
anecdotes sur les manières de faire pour que les pauvres restent habillés en
hiver ; et aussi sur la rapidité avec laquelle les habits se trouvaient vite
trop petits pour les enfants et la difficulté pour faire changer les hommes de
vêtements.
Le fonctionnement de la cuisine eut beaucoup d’effets
positifs sur la communauté paroissiale. Elle était directement sollicitée pour participer
à l’un des services. En même temps il nous fallait promouvoir de meilleures
conditions de vie et de formation professionnelle. Le nombre d’anciens
combattants sans toit était préoccupant. Ils se sentaient marginalisés par la
guerre du Vietnam alors qu’ils luttaient déjà contre leurs propres démons. Le
quartier était rude, avec drogues et morts causées par la drogue prise dans de
mauvaises conditions.
Toute cette ambiance changea le quartier. Pour
beaucoup d’enfants, ce quartier était
leur unique milieu et ensemble nous devions
l’améliorer. Ah oui… nous avons eu un autre service. Nous avions nos
jours de détente durant l’été, et la cantine
organisait une sortie d’un jour au parc d’attractions. Il y avait des
programmes pour aider les enfants à s’exprimer dans une variété de formes
artistiques. Beaucoup venaient pour nous aider. Je me souviens de l’une d’entre
elle, sœur Eileen Sweeney SND de Namur, qui avait économisé son
argent de poche pour venir depuis Washington DC. La leçon de cette affaire est
la suivante : « Quand l’Eglise ou
une communauté religieuse met en place des structures de solidarité, des personnes
viennent apporter leur aide ». Beaucoup de gens veulent aider, mais
sans appui mis en place et sans politiques appropriées, beaucoup n’y arrivent
pas et se découragent. Nous devons travailler comme communauté pour répondre
aux besoins urgents des personnes.
Chacun doit trouver un espace pour déployer ses propres talents. Richard Czerwien a toujours été, avec
son cœur, là où il le fallait et les gens se sentaient attirés par lui. Le
service de la cantine a créé une communauté attentive. Beaucoup de personnes, souvent
anonymes, ont entendu l’appel de Jésus dans Matthieu 25, pour se mettre au
service des pauvres.
Revenons à la question qui se posait au début de ce propos : Pourriez-vous imaginer combien de frères ont rejoint les SSCC, grâce à la cantine de Saint Pierre? Richard Lifrak, un chercheur par nature, d’origine judeo-boudhiste, s’exprime ainsi : « La présence de l’Esprit du Christ était trop clair. J’étais un apprenti sur ce nouveau chemin spirituel où tant de bonnes personnes, comme Dieu lui-même, étaient présents et je sus que j’avais vraiment de la chance. » James Rukavina est venu avec ses connaissances sur la protection de l’environnement. Plus tard elle orienterait ses connaissances, à l’infirmerie, vers les soins du corps, l’allaitement, et l’attention aux anciens. David Lupo venait de l’armée, où il avait noté comment, à long terme, le bon exemple a de l’importance pour les jeunes. Tous les trois étaient des « grands » par rapport à ce qu’on pourrait considérer comme normal en matière de vocation et tous les trois sont aujourd’hui des religieux confirmés.
Revenons à la question qui se posait au début de ce propos : Pourriez-vous imaginer combien de frères ont rejoint les SSCC, grâce à la cantine de Saint Pierre? Richard Lifrak, un chercheur par nature, d’origine judeo-boudhiste, s’exprime ainsi : « La présence de l’Esprit du Christ était trop clair. J’étais un apprenti sur ce nouveau chemin spirituel où tant de bonnes personnes, comme Dieu lui-même, étaient présents et je sus que j’avais vraiment de la chance. » James Rukavina est venu avec ses connaissances sur la protection de l’environnement. Plus tard elle orienterait ses connaissances, à l’infirmerie, vers les soins du corps, l’allaitement, et l’attention aux anciens. David Lupo venait de l’armée, où il avait noté comment, à long terme, le bon exemple a de l’importance pour les jeunes. Tous les trois étaient des « grands » par rapport à ce qu’on pourrait considérer comme normal en matière de vocation et tous les trois sont aujourd’hui des religieux confirmés.
Tout cela m’amène à deux conclusions. Si quelqu'un
vient demander de rejoindre les sscc parce qu’il veut aider les pauvres, il
faut lui demander d’abord ce qu’il fait déjà maintenant. Et il faut lui
conseiller de murir son projet d’abord dans son propre milieu, et seulement
après le faire entrer en un autre milieu. L’autre conclusion répond au pourquoi de la demande qui m’a été faite d’écrire
cette réflexion: « Nous, comme sscc, continuons à agir de manière à ce que
des gens aient des occasions et des possibilités de travailler selon l’esprit de
l’Évangile et qu’ainsi ils soient serviteurs au nom de Jésus. C’est seulement comme
cela que nous rendrons notre vocation absolument irrésistible ! Ainsi
est l’amour réparateur en acte !
Voir le site
web:
Discernimiento vocacional en la
participación activa
¡Fuego en las entrañas! Cuando piensas en los sscc, ¿siente
fuego en las entrañas! ¿Puede usted adivinar cuántos hermanos discernieron su
fuego, su vocación sscc, a través del
comedor de San Pedro, un comedor de beneficencia que sirve a los pobres en
Rochester, Nueva York? Cuento tres: David
Lupo, James Rukavina y Richard Lifrak. Pero primero un resumen
sobre el comedor.
Una voz del pasado me habló recientemente. Tom Zamiara, un hombre de negocios que
ha estado metido en el trabajo de la cocina de San Pedro durante más de
veinticinco años, me escribió recientemente y me dijo que todo iba bien.
Todavía está implicado sirviendo en el equipo que ahora dirige el comedor, y está
deseando poder compartir esta historia. ¡Y qué bien lo podría hacer! La cocina
nunca habría sobrevivido sin tanta dedicación y visión. Cuando en la comunidad
local de Roma hablé de Tom, me pidieron que publicara algo en nuestro blog.
Aquí está este pequeño artículo. No es
el momento de lamentarse sobre la necesidad de que haya comedores sociales, sino
de alabar a Dios por la paciencia de aquellos que vieron su necesidad y dieron
la talla. Y, en particular, ver este ministerio como un llamado a algunos a la vida
sscc.
La cocina prospera. El 1 de abril de 2017 habrá una gala para celebrar sus 35 años de funcionamiento. En la actualidad la cocina está eficazmente dirigida por la señora Pat Lorenzen. Una pequeña historia. Hace treinta y cinco años, en 1982, el P. William Heffron sscc era el párroco de San Pedro y San pablo (ahora está jubilado y sufre de Alzheimer). Le pidió al difunto Richard Czerwien sscc (1941-2007) que viniera a Rochester para comenzar el comedor. Richard tenía que hacer sus prácticas pastorales y posteriormente escribir sobre esta experiencia un trabajo para obtener el bachillerato en Teología. En aquellos días iniciales, Bill y Richard, ayudados por el difunto Robert (Bobby) Di Manno sscc (1941-1992) y muchos otros miembros de la Congregación, aprenderían, pasando por muchos contratiempos cómo dirigir un comedor benéfico. Pero nada comparado con el derroche de generosidad de las parroquias de la diócesis de Rochester, no sólo en la formación de un equipo de voluntarios, sino en el suministro constante de alimentos. Y la gente que pasaba hambre llegó, con un promedio de 250 cada día, de todas las edades, seis días a la semana. El núcleo de la operación fue la construcción y el mantenimiento del equipo de voluntarios. Muchos vinieron a ayudar pero no todos venían con las disposiciones adecuadas. Hay buenas maneras de servir y hay maneras que pueden encender tormentas de protesta. La gente viene a comer con sentimientos muy diversos y el estado de ánimo de una persona puede cambiar de un día a otro. No es fácil estar sin comida y / o sin hogar. Para muchos, sin embargo, el comedor era su estrategia de supervivencia. La única comida al día que les permitía sobrevivir con sus limitados recursos. Algunos vinieron a ayudar porque en algún momento anterior en su vida habían venido a comer a San Pedro o a un lugar similar.
Hay un discipulado inherente en el servicio del voluntariado y
a menudo viene a través de la práctica. Servir saliendo de uno mismo se
convirtió en un mantra. Salir lejos de las propias preferencias y opciones, de los
caprichos y humores de cada uno, de las maneras preferidas de preparar la
comida. La gente venía a comer y nada más. Hacíamos una oración sencilla; a
veces dábamos algunos anuncios sobre lo que estaba disponible. Nuestro objetivo
era ser lo menos intrusivo posible. A menudo, un grupo de voluntarios de alguna
parroquia ponía en práctica su manera de alimentar la vida espiritual viniendo
devotamente a servir en "su" día de la semana. Como grupo de voluntarios
también hicimos retiros juntos. El efecto a largo plazo de esta práctica fue
una comprensión cada vez más profunda del significado del Evangelio para el
mundo actual. Siempre recordaré una lección que se nos dio en uno de esos días
de retiro de voluntarios: Al acabar el
día los pobres tal vez no recuerden lo que comieron, pero se acordarán de cómo
fueron servidos.
Cuando yo fui párroco en San Pedro y San Pablo, trabajé con
el hermano Bobby y con Mary Leahy,
quien fue directora del comedor en un momento en que se adquirieron nuevos
equipos y se fortaleció el grupo de voluntarios. Una ampliación de los
servicios para los pobres fue también la creación de un dispensario médico,
para situaciones que no necesitasen ser enviadas al vecino Hospital St. Mary, dirigido
por las Hijas de la Caridad. John Curran
dirigió el “ropero”. Se podrían comentar historias sobre cómo mantener a los
pobres vestidos en invierno, especialmente lo rápido que se queda chica la ropa
de los niños y lo no suficientemente rápido que se cambian la ropa los hombres.
El funcionamiento de la cocina tuvo muchos efectos positivos
en la comunidad parroquial. Se estaba involucrado en el servicio directo.
También necesitábamos participar en la promoción de mejores condiciones de
vida, de capacitación laboral. El número de veteranos sin hogar era
preocupante, sintiéndose todavía menospreciados por la guerra de Vietnam
mientras luchaban contra sus propios demonios. El vecindario era hosco, con
drogas y con la muerte ocasional de cualquiera que introdujera un lote de droga
en malas condiciones.
Toda esta actividad ajetreó a la vecindad. Para muchos niños
este era su único vecindario y juntos tuvimos que mejorarlo. Ah, sí, tuvimos
otro servicio. Teníamos nuestros días de diversión durante el verano, cuando el
comedor organizaba una excursión de un día al parque de atracciones. Había programas
para ayudar a los niños a expresarse en una variedad de formas artísticas.
Muchos vinieron para ayudar. Recuerdo a una de ellas, la hermana Eileen Sweeney SND de Namur, quien
ahorró de su dinero de bolsillo para venir desde Washington DC. La enseñanza
que surgió fue la siguiente: que una
iglesia o una comunidad religiosa establezca las estructuras y la gente vendrá a
ayudar. Muchos quieren ayudar pero sin protección en el lugar y sin buenas políticas, muchos
fracasan y pierden valor. Necesitamos trabajar como una comunidad para
satisfacer las necesidades apremiantes de los demás. Todo el mundo encuentra un
espacio para desplegar sus talentos. El corazón de Richard Czerwien estaba
siempre en el lugar correcto y la gente se sentía atraída por él. La gente hizo
del servicio del comedor una comunidad atenta. Muchos, cuyos nombres no se
mencionan, escucharon el llamado de Jesús en Mateo 25, para ponerse al servicio
de los pobres.
Ahora a la pregunta que se planteó al principio. ¿Pueden
adivinar cuántos hermanos se unieron a los sscc a través del comedor de San
Pedro? Richard Lifrak, un buscador
por disposición natural, de un pasado judío-budista, dice con sus propias
palabras: "El espíritu de Cristo era
demasiado claro. Yo era un aprendiz en un nuevo camino espiritual en el que
tanto buenas personas como Dios mismo se hicieron presentes y yo supe que era realmente afortunado". James Rukavina vino con sus estudios
de protección ambiental. Más tarde derivaría su conocimiento en la atención, a
través de la enfermería, a la ecología del cuerpo humano en el cuidado de
ancianos. David Lupo vino del
ejército, donde había visto lo que el buen ejemplo hace a largo plazo a los
jóvenes. Los tres eran mayores de lo que uno podría haber considerado la norma
para una vocación y todos son dedicados religiosos hoy día.
Todo esto me lleva a dos conclusiones. Si alguien viene
pidiendo a unirse a los sscc porque quiere ayudar a los pobres, pregúntele qué
está haciendo ahora. Déjelo probar el sueño primero en su propio ambiente, y
solamente después introdúzcalo en otro.
Y la otra conclusión va al corazón de por qué se me pidió que escribiera esta
reflexión: que nosotros, como sscc, sigamos haciendo que las cosas sucedan, ofrezcamos
oportunidades para que las personas trabajen por el Evangelio y sirvan así en
el nombre de Jesús. Sólo entonces encontramos nuestra vocación irresistible: ¡el
amor reparador en acción!
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