Le confinement: Un temps creu ou profitable?

Adalbert Mantubu sscc (Allemagne/Congo)

Ne dit-on pas que quand une porte se ferme, s’ouvre aussi une autre? Le Coronavirus nous a tous surpris. Les gestionnaires disent: gouverner, c’est prévoir. Qui peut nous dire qu’il a compté cette année etre accompagner par le Covid-19? Le Covid-19 nous brusquement imposé son rythme et sa logique. Une surprise. Une bonne ou mauvaise surprise? Nos projets et agendas sont de facon inattendue boulversés, Le rythme scolaire, universitaire et de formation sont spontannement interrompus. Les voyages repportés, les reunions annulées, les rendez-vous manqués, le transport réduit, les rues de plus en plus désertes. Les distances créees entres les hommes, Les églises fermées, des célébrations interdites ou réduites. Les économies en récession, ralentissant la productivité et la consommation des biens et services. La peur  et la panique s’installent. Bref: La vie est paralysée. Que dire de nos frères infectés ou de ceux qui sont tombés dégrace à cette pandémie? Les économistes disent que chaque crise  (éconmique) est une opportunité. Est-il aussi le cas avec le Covid-19? Quand on perd d’un coté, on doit chercher à gagner de l’autre? Ces dispostions sont utiles pour nous prévenir de tout risque de contamination du Covid-19.

Voilà ce que j’ai décidé de faire:

J’ai décidé moi aussi de confiner l’ensemble de notre parroisse

Du point de vue spirituel ou Pastoral: Quand toutes ces mésures de confinement ont été prises et annoncées par Bundes-Republik, j’ai décidé moi aussi de confiner l’ensemble de notre parroisse et notre petit village. J‘ai pris de l’eau bénite, mon étole et le goupillon, me voilà dans les grands altèrs de la cité les bénissant, chantant et confinant le peuple de Dieu. Je disais au curé que j’ai décidé personnellement de faire cela, afin de confiner nos chrétiens contre toute contamination de Covid-19. Il était vraiment content de l’initiative.   J’ai réajusté mon temps d’Adoration devant le très saint Sacrement dans l’église paroissiale deux fois par jours: avant-midi de 9:00h-10:00h et l’après-midi de 16:00h-!7: 00h. Á 19:30h on sonne la cloche de l’église et tous les chrétiens de la parroisse sont en prière chacun chez soi avec une bougie allumée.  Une prière du matin et du soir est antonnée. Et À 8:00h chaque jour, nous célébrons une messe avec le curé dans l’église. Le Dimanche des rameaux après la bénédiction de ceux-ci, j’ai fait une pastorale des rameaux. Ramenant les rameaux dans ma voiture à des familles, surtout les couples et les personnes  les plus agés. Je suis heureux de l’avoir ainsi fait.  Je me suis amusé à composer trois petits chants en kibunda, avec une mélodie très locale. Je regarde   les messes papales à travers la télé.

Du point de vue culturel: je me reveille tous les jours en faisant des exercices physiques depuis mon lit: les abdominaux. S’en suivent les informations à la radio.  Après ma douche et mon petit dejeuner, je fais regulièrement la lecture des journaux de la place pour savoir ce qui se passe dans notre environnement. Je vais au supermarché pour faire des achats, si cela est nécessaire. Je prépare aussi de fois et nettoie ma maison. Je suis certains Programmes à la télévision pour perfectionner la langue. J‘écoute la musique sur Youtude et danse souvent seul: la musique de koffi Papa mobimba, de Fally Ipupa et surtout celle Gaz Mawete: Kibokolo ( ma danse préférée).   Je suis et reste bel et bien confiné dans la maison.

Confinons- nous!

Comme Jésus le vendredi saint, isolé et dépouillé de tout, abandonné par tous. Après trois jours laissant le tombeau vide, le confinement  ou la quarantaine, est aussi un moment  d’isollement, de désert, un temps creu, mais aussi  profitable. Je note que comme au temps de la guerre avec Nzee Kabila, nous  avons appris de nouveaux vocabulaires, par exemple: Traquenard. Comme par manque d’électricité, nous avons appris le terme délestage, autrefois inhabituel dans l’usage quotidien, un nouveau vocabulaire s’est ajouté dans l’usage quotidien de la langue francaise: Confinement. confinons- nous.

Le confinement est pour moi, à fois dur, embetant, ennuyant, désolant; mais aussi profitable.

Les mariés passent leur temps de confinement entre eux et les enfants. Pour parler, se regarder, jouer, s’amuser, rire, discuter et manger ensemble. Ainsi peuvent-ils surmonter le stress et le temps leur est léger et profitable.

Ceux qui sont en communauté, peuvent bénificier de certains moments communs pour rire, chanter et sourire: à la chapelle, au refectoire ou simplement, l’ombre (Présence) de mon voisin de chambre peut rassurer une certaine compassion ou compagnie. Cela apporte un certain soutien et encadrement. Pour moi dans mon confinement, en dépit de ce que j’ai prédit, le confinement est à la fois dur, embetant, ennuyant et désolant. Parce que étant seul,  les idées ou les initiatives pour occuper les journées finissent et tarisent vite dans la tete et tout devient monotone. Mais je garde la tete haute.  Galliléens pourquoi regadez-vous là? Il n’est plus là. Il est réssuscité. Le temps m’est aussi de confinement profitable. Comme déjà dit,  les activités me proposées me sont bel et bien profitables. Car ce qui nous unit et plus fort que ce qui nous sépare. Portons-nous les uns les autres. je vous aimes!