Adoration eucharistique
pour notre temps
Eucharistic adoration for today's times
Adoración Eucarística para los tiempos de hoy
Il a été maître des novices et est actuellement membre de la communauté de La Unión (Chili); il travaille dans la paroisse de La Unión.
He was novices master and currently is a member of the community of La Union (Chile); he works in the parish of La Unión.
Ha sido maestro de novicios y actualmente es miembro de la comunidad de La Unión (Chile); trabaja en la parroquia de La Unión.
Paru
dans le Bulletin du Pérou ; juillet 2015
La présence de Jésus dans l'Eucharistie est comparable aux rencontres
qu’eurent les disciples avec le Seigneur
ressuscité, comme nous le commentent les Evangiles: « les disciples ne croyaient pas encore et
demeuraient saisis d’étonnement » (Luc 24-41)
Notre rencontre définitive avec le Seigneur ressemblera
probablement à cela quand il apparaîtra dans son Royaume:
« J’en suis bien sûr, Celui qui a commencé en vous cette
œuvre excellente, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour du Christ Jésus. »
(Filip 1, 6).
Il est certain que les moments passés avec
le Christ présent dans l’Eucharistie se vivent dans l'obscurité de la foi, en attente de sa
venue, avec un cœur brûlant du désir de voir le Seigneur face à
face: «Nos coeurs n’étaient-ils pas tout brûlants quand il nous parlait sur le chemin et nous
expliquait les Ecritures ? » (Luc 24:32).
Pour entrer en adoration avec ce Christ qui s’immole, offrant lui-même sa
vie comme nourriture et nous assurant de sa mystérieuse présence dans l’Eucharistie,
nous avançons étape après étape. Je tiens à souligner que nous avons besoin de
courage pour persévérer et que nous en sortons fortifiés.
Nous avons particulièrement besoin de
cette force de nos jours, quand, «en
pensant à Jésus tout en l’aimant » comme le disait Charles de Foucauld, toute
la terrible réalité de nos frères et de notre monde crucifiés nous submerge
comme un torrent.
Comment ne pas être bouleversés devant
tant d’enfants sous alimentés, sans protection,
sans abris, tant de mères fuyant, avec
leur famille, guerres, persécutions religieuses ou catastrophes naturelles?
On
ne peut pas rester indifférent devant la pauvreté
massive de nos peuples ou les tensions
et les péchés de notre Eglise ; ainsi que
face à notre propre péché qui
nous détruit intérieurement, quand nous sommes devant le Saint-Sacrement,
devant celui qui montra les plaies
de ses mains et de ses pieds en nous disant: « c’est ainsi que je vous ai aimés ».
Il s’agit bien donc d’une force pour
persévérer dans une attitude réceptive,
active, exigeante qui nous anime et nous questionne.
Là nous présentons à Jésus la souffrance
et le péché du monde, qui est aussi notre souffrance et notre péché.
En cette époque aussi bouleversée que la
nôtre, inondée d’informations et en permanente recherche de vie plus humaine, il n'est pas facile de rester de longs
moments en adoration devant
l'Eucharistie.
Heureux celui qui y parvient en
privilégiant avec détermination ces moments.
Mais au-delà de ces moments privilégiés, chacun de nous peut aussi contempler avec intensité le Seigneur ressuscité en lisant les Évangiles et les lettres de Saint Paul, en
s’émerveillant devant la beauté d'un
site ou en écoutant une musique qui
éveille l'âme. Egalement et plus encore en regardant des enfants qui jouent, des pauvres qui vivent une joie simple ou des jeunes qui se solidarisent pour exiger leurs justes droits. Ainsi nait l'esprit d'adoration.
Je dis « contempler avec intensité ». Je
pourrais dire avec affection, une
affection qui se fait accueillante, en bref avec un Amour sincère. Cela me rappelle un
couple d’anciens qui, après une vie conjugale de plus 50 ans, chacun sur un fauteuil roulant, je
les ai vus, se regardaient simplement. Peu de paroles. Seulement
ils cherchaient à s’embrasser avec un murmure pratiquement inintelligible,
reflet de leurs mots de jeunes amoureux.
C'était un bel hymne d'amour sans
artifice, mais de toute grandeur.
.
A travers nos rencontres dans l'Eucharistie,
par des chemins incertains et fragiles, nous avançons fortifiés intérieurement,
bien au-delà de ce que nous expérimentons et bien plus que ce dont nous avons
conscience dans l’immédiat
Dans l'adoration eucharistique, nous
sommes invités à regarder notre monde avec amour, nous unissant à sa
souffrance et à ses espérances. Et à travers ce regard, nous sommes appelés par Jésus à un dialogue avec lui à
travers quelques mots ou même sans mot du tout. Dans
l’adoration nous sommes là pour aimer le Crucifié-Ressuscité, qui continue à
vivre la souffrance et le triomphe de son
amour à travers l'histoire de nos vies et celle de nos peuples: « Ce que
vous avez fait à l'un de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait " (Mat 25, 40).
« A moi », à mon cœur,…les pauvres, les
crucifiés, les souffrants «C’est moi- même ! ».
Ce dialogue nous plonge en quelque sorte
dans l’Immensité de Dieu car le Seigneur lui-même a dit : « Celui qui me voit, voit mon Père » (Jn14:9).
Le regard intérieur intense va bien plus
loin, mais toujours à travers l'humanité du Christ. La véritable adoration
c’est quand, avec le corps et l'âme, nous nous agenouillons devant le mystère
de celui qui nourrit nos vies.
Ainsi nous pouvons en chaque adoration réaliser ces trois étapes intérieures
: contempler la réalité du monde crucifié; le Christ crucifié-ressuscité ; le
mystère de Dieu.
Au milieu des tempêtes qui secouent notre monde et notre Eglise, les deux en continuelle gestation, en permanente transformation
et espérance, « nous courons avec constance l’épreuve qui nous est proposée, fixant nos yeux sur
le chef de notre foi qui la mène à la perfection, Jésus » (Hébreux 12, 1 - 2).
Nous restons les yeux fixés sur
l'Eucharistie qui nourrit notre
engagement et nous encourage à la suite
de Jésus à collaborer et apporter joie et justice à notre temps.
Garder le silence devant le Tabernacle dans une modeste chapelle est un acte d'amour
qui recueille et prépare nos gestes
simples d'attention à celui qui a faim, aux malades, à ceux qui souffrent de solitude
ou ont le sentiment que leur vie est inutile.
C’est aussi participer à la joie du
Christ: "Je vous ai dit tout cela pour que ma joie soit
en vous et que votre joie soit complète
» (Jn 15:11).
C'est enfin enter joyeusement dans sa gloire: « Je leur ai donné la gloire que tu
m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un ; moi en eux et
toi en moi… afin qu’ils contemplent
ma gloire que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation
du monde»
Eucharistic adoration for today's times
(Published
in the Bulletin Sacred Hearts-Peru "Our Family" No. 384-385 June-July
2015 year Volume XXVII 48)
The
presence of Jesus in the Eucharist is like the encounter with the Risen One whom
the disciples experienced as the Gospels show, "the disciples still were
reluctant to believe the joy and amazement" (Lk 24, 41).
Something
like this will be our final meeting when the Lord appears in his Kingdom:
"I am convinced that God who began in you such good work will bring it to
a happy ending on the day when Jesus Christ is revealed" (Phil 1. 6).
Of course
our times with Christ in the Eucharist are given in the darkness of faith, from
a hearts awaiting his coming and burning with the desire to see the Lord face
to face, "Did not our hearts burn while the Pilgrim spoke with us on the
road and explained the Scriptures? "(Lk 24, 32).
By entering
into adoration before Christ who sacrifices himself, giving life, giving us
life, and our food and mysterious presence in the Eucharist, we go from
strength to strength. I mean we need strength to stay in adoration and we
emerge afterwards strengthened by
adoration.
We need
strength especially today because there, "to think of Jesus loving him"
as Charles de Foucauld said, the reality of all our crucified brothers and
sisters and of our world crucified comes as an inundation.
How can we
not be moved by so many children without food, shelter and protection and so many
mothers fleeing with their little ones,
from war, religious persecution or a
natural disaster! Nor is it possible to remain indifferent in face of the mass poverty in our villages or
tensions and sins of our Church.
And also in
the face of our own sin that tears us
inside when we are in front of the Blessed Sacrament, before him who shows us the wounds on his hands and his feet as if to
say: "So I have loved you." We need strength then to stay in a receptive and active
attitude that demands, encourages and challenges us. Here in adoration, we present Jesus the pain and the sin of the
world, which is also our pain and our sin.
In an era
as rushed as ours, with such a flood of information and with an on-going
imperative to live more humanly, it is not easy to remain for much time in the dialog of adoration before the
Eucharist. Blessed is the one who reaches the conviction that those moments be set up as a
priority.
But beyond
these special moments, each of us can gaze with intensity at the Risen Lord in reading the Gospels or the letters of St.
Paul, contemplating the beauty of a place or listening to a music that awakens
our souls. Also and even more so when watching children at play, the poor living a simple joy
and youth coming together to demand what they are due in justice. And thus to awaken
the spirit of adoration!
I say
"gaze with intensity." I could say with affection, an affection that
is responsive with an outcome of truly loving. This reminds me of an elderly
couple who, after a married life of over 50 years, I saw each of them in their
respective in his wheelchair, just gazing
at each other. They could say little and hear little. They only succeeded in
kissing each other murmuring something unintelligible, like the kind words of
yesteryear. What a love song, in no way artificial but magnificent and beautiful.
In our encounters
with the Eucharist, despite the modesty and fragility of our gait, we emerge
internally strengthened beyond what we are experiencing in the moment and beyond
our immediate awareness.
In the
Eucharistic Adoration we are invited to look at our world with love, connecting
with its grief and hope. And through
that look, we are called by Jesus to a dialogue with the person of few words or
no words. In Adoration, we are loving
the Crucified and Risen One, who prolongs his suffering and the triumph of his
love through the story of our lives and of our peoples, "What you did for
one of these least of my brethren, you did with me" (Matthew 25 :40). "With Me," with my Heart, the poor and
crucified suffering are "I myself."
This
dialogue submerges us in some way in the immensity of God as the Lord himself has
said "he who sees me sees the Father" (John 14: 9). The interior, intense
look goes further beyond, but always through, the humanity of Christ. That is
true Adoration when with body and soul we kneel before the mystery from which our
lives flow.
So in every
Adoration, we can take those three
interior steps: crucifixion; Christ crucified and risen; the mystery of God.
Amid the
storms that shake our world and our church, both in continuous gestation, in
permanent transformation and hope, "we run with endurance the race that
lies before us, eyes fixed on Jesus, the author and perfecter of faith"
(Hebrews 12:1-2). Fix eyes on that Eucharist which nourishes our commitment and
encourages us in the following of Jesus to collaborate to bring joy and justice
to our time.
Remain in
silence before the Tabernacle in a modest chapel is an act of love that gathers
and prepares our simple gestures of attentiveness to the one who is hungry,
ill, suffering loneliness or feels his or her life is empty. It is also part of the joy of
Christ: "I have said all this to participate in my joy, and your joy may
be complete" (John 15, 11). With the Spirit, Jesus applauds his glorification: "Father, I pray that
all those whom you have given me may be with me where I be, to behold the glory
you have given me" (John 17, 24).
Adoración Eucarística para los tiempos
de hoy
(Publicado en el Boletín Sagrados Corazones- Perú “Nuestra Familia” nº
384-385 Junio-Julio 2015 Tomo XXVII año 48 )
La presencia de Jesús en la
Eucaristía se parece a los encuentros con el Resucitado que experimentaron los
discípulos, como lo muestran los Evangelios: “los discípulos aún se resistían a
creer por la alegría y el asombro”(Lc 24, 41).
Algo así será también nuestro
encuentro definitivo cuando aparezca el Señor en su Reino: “Estoy convencido de
que Dios que comenzó en ustedes una obra tan buena, la llevará a feliz término
para el día en que Cristo Jesús se manifieste” (Filip. 1, 6).
Claro que nuestros momentos con
Cristo en la Eucaristía se dan en la oscuridad de la fe, desde unos corazones
que esperan su venida y arden en el deseo de ver al Señor cara a cara: “¿No
ardía nuestro corazón mientras (el Peregrino) nos hablaba en el camino y nos
explicaba las Escrituras?” (Lc 24, 32).
Para entrar en adoración frente a
este Cristo que se inmola, entregando la vida, entregándonos vida, siendo
nuestro alimento y misteriosa presencia en la Eucaristía, vamos de fortaleza en
fortaleza. Quiero decir que necesitamos fortaleza para permanecer en ello y
salimos después fortalecidos con ella.
Necesitamos fortaleza
especialmente en nuestros días porque allí, “al pensar en Jesús amándolo” como
decía Charles de Foucauld, nos llega, como un aluvión, toda la realidad de
nuestros hermanos crucificados y de nuestro mundo crucificado.
¡Cómo no conmoverse ante tanto niño sin
alimento, sin protección ni abrigo y tanta madre huyendo con los suyos, de la
guerra, de la persecución religiosa o de alguna catástrofe natural! Tampoco es
posible permanecer indiferente ante la pobreza masiva en nuestros pueblos o las
tensiones y pecados de nuestra Iglesia.
Y también ante nuestro propio
pecado que nos desgarra interiormente cuando estamos frente al Santísimo, ante
aquel que mostró las llagas de sus manos y de sus pies como diciendo: “Así los
he amado”. Fortaleza entonces para permanecer en una actitud receptiva y activa
que nos exige, nos anima y cuestiona. En ella le presentamos a Jesús el
dolor y el pecado del mundo, que es
también nuestro dolor y nuestro pecado.
En una época tan apurada como la
nuestra, con tal acopio de información y con tal esfuerzo continuo por vivir
más humanamente, no es fácil permanecer gran tiempo en diálogo de adoración
ante la Eucaristía. Feliz el que lo logre con un convencimiento que prioriza
esos momentos.
Pero más allá de esos instantes
privilegiados, cada uno de nosotros puede mirar con intensidad al Señor
Resucitado al leer los Evangelios o las cartas de San Pablo, al contemplar la
belleza de un lugar o escuchar una música que nos despierta el alma. También y
más todavía al mirar niños que juegan, pobres que viven una alegría sencilla y
jóvenes que se unen para exigir lo que se les debe en justicia. Y así despertar
el espíritu de adoración.
Digo “mirar con intensidad”.
Podría decir con cariño, con un afecto que se hace receptivo, en fin con amor
verdadero. Esto me hace recordar una pareja de ancianos que, después de una
vida conyugal de más de 50 años, los vi a cada uno en su silla de ruedas,
simplemente mirándose. Poco podían hablar y poco se oían. Sólo procuraban
besarse junto con murmurar algo ininteligible, semejante a las palabras
cariñosas de antaño. Era un bello canto de amor sin artificio, pero de mucha
grandeza.
De nuestros encuentros con la
Eucaristía, a pesar de la modestia y fragilidad de nuestro caminar, salimos
internamente fortalecidos más allá de lo que experimentamos en lo inmediato y
más allá de lo que somos inmediatamente conscientes.
En la Adoración eucarística se
nos invita a mirar nuestro mundo con cariño, uniéndonos a su dolor y a su
esperanza. Y a través de esa mirada, somos llamados por Jesús a un diálogo con
él de pocas palabras o de ninguna. En la Adoración estamos amando al
Crucificado Resucitado que prolonga su sufrimiento y el triunfo de su amor a
través de la historia de nuestras vidas y de nuestros pueblos: “Lo que hicieron
con uno de estos mis hermanos más pequeños, conmigo lo hicieron” Mat 25, 40.
“Conmigo”, con mi Corazón, los pobres y sufrientes crucificados son “Yo mismo”.
Este diálogo nos sumerge de algún
modo en la Inmensidad de Dios ya que el mismo Señor ha dicho “el que me ve, ve
a mi Padre” (Jn 14, 9). La mirada intensa interior va más allá, pero siempre a
través, de la Humanidad de Cristo. Es verdadera adoración en que con el cuerpo
y con el alma nos arrodillamos ante el Misterio del que fluyen nuestras vidas.
De modo que en cada adoración
podemos dar esos tres pasos interiores: la realidad crucificada; Cristo
crucificado y resucitado; el Misterio de Dios.
En medio de las tempestades que
sacuden nuestro mundo y nuestra iglesia, ambos en continua gestación, en
permanente transformación y esperanza, “corramos con perseverancia en la
carrera que se abre ante nosotros, fijos los ojos en Jesús, autor y
perfeccionador de la fe” (Hebreos 12,1-2). Fijos los ojos en aquella Eucaristía
que alimenta nuestro compromiso y nos alienta en el seguimiento de Jesús para
colaborar a darle alegría y justicia a nuestro tiempo.
Permanecer en silencio ante el
Tabernáculo en una modesta capilla es un acto de amor que recoge y prepara
nuestros sencillos gestos de atención al que tiene hambre, está enfermo, sufre
soledad o siente que su vida está vacía. Es también participar de la alegría de
Cristo: “Les he dicho todo esto para que participen en mi alegría, y su alegría
sea completa” (Jn 15, 11). Es aplaudir con el espíritu su glorificación:
“Padre, yo deseo que todos estos que tú me has dado puedan estar conmigo donde
esté yo, para que contemplen la gloria que me has dado” (Jn 17, 24).
Belíssimo artigo do nosso irmão. Pablo Fontaine é uma autoridade para falar sobre adoração. Um homem profundamente enraizado na oração. Concordo plenamente com ele. O fato de permanecer em silencio diante do tabernáculo em uma modesta capela é um ato de amor e que prepara nossos simples gestos de atenção ao próximo. Obrigado Pablo Fontaine. Unidos nos ss.cc. Luiz Antonio.
ReplyDeleteAre you searching for a very genuine loan at an affordable interest rate of 3% process and approved within 4 working days? Have you been turned down Constantly by your Banks and other financial institutions because of bad credit? Loans ranging from $5000 USD to $20, 000, 000 USD maximum LOANS for Developing business a competitive edge / business expansion. We are certified, trustworthy, reliable, efficient, Fast and dynamic for real estate and any kinds of business financing. Contact us for more details and information.
ReplyDeleteThanks & Regard
Call/Whats App 918929509036
(Whats App) 918929509036
Dr James Eric Housing Finance Pvt Ltd
E-mail: financialserviceoffer876@gmail.com